De
Norbert Terral
(courriel : norberterral(chez)free.fr)
Mesure
anti-pourriels :Si vous
voulez écrire à notre correspondant, remplacez
« chez » par « @ ».
La
7e
édition
des
Jeux
de
la
Francophonie
Pourquoi
ne
parle-t-on
pas
des
Jeux
de
la
Francophonie
dans
les
grands
médias,
au
journal
de
20
heures
sur
France
2,
par
exemple,
ça
changerait
de
l'information
habituelle
qui
est
distillée,
une
information
tournée
majoritairement
vers
le
monde
anglo-américain
?
Posons-nous
la
question
et
protestons,
partout
où
nous
le
pouvons,
contre
cette
francophobie
qui
ne
dit
pas
son
nom
!
NT
***************************
Les 7e Jeux de la Francophonie
Possibilité de
noter cette vidéo et d'y apporter
un commentaire,
Des Jeux de la Francophonie sans sportifs égyptiens ni guinéens
Les septièmes Jeux de la Francophonie s'ouvrent officiellement ce samedi à Nice en l'absence de sportifs de plusieurs pays, d'Afrique notamment, en proie à l'instabilité et aux violences.
La grande scène de la place Masséna ou aura lieu la cérémonie d'ouverture ce samedi soir en présence du président de la République.
Photo : M.B./metronews
À Nice ce samedi, la cérémonie d'ouverture se déroulera en présence du président François Hollande et de plusieurs chefs d'État et chefs de gouvernement étrangers, mais sans athlètes égyptiens et sans délégation de Guinée Bissau, tandis que celle de la RDCongo sera amputée de « quelques dizaines » de ses membres, selon les organisateurs du Comité national des Jeux de la Francophonie (CNJF).
La Guinée Bissau s'est retirée au dernier moment, vendredi. Ce petit État d'Afrique de l'ouest est en pleine transition, et des élections y sont prévues en novembre, après une succession de violences politico-militaires et de coups d'Etat. Place_de_Massena_Francophonie_2013
Pas de sportifs Égyptiens
De son côté, le gouvernement intérimaire de l'Égypte, en pleine crise intérieure, a décidé de n'envoyer à Nice qu'une délégation culturelle, sans sportifs. La raison est «apolitique et sécuritaire », a indiqué vendredi lors d'un point-presse à Nice Yamina Benguigui, la ministre déléguée française chargée de la Francophonie. Seuls neuf membres de cette délégation devraient pouvoir venir.
Quant à la délégation congolaise, elle sera également amputée de « quelques dizaines » de ses membres, leurs dossiers étant parvenus tardivement et incomplets à l'ambassade de Belgique en RDC qui gère les demandes de visas pour tout l'espace Schengen, a-t-on appris auprès des organisateurs.
Au total, ce sont finalement « 54 pays qui devraient participer » jusqu'au 15 septembre à ces Jeux, organisés tous les quatre ans dans l'année post-olympique. Quelque 3000 jeunes de 18 à 35 ans, hébergés dans les résidences universitaires de Nice et, pour un tiers d’entre eux, dans un ferry, devraient participer à cette 7e édition, s'affrontant pendant dix jours dans huit disciplines sportives, mais aussi dans sept disciplines culturelles, comme la chanson, le conte ou encore le hip-hop.
Source :
metronews.fr, le vendredi 6 septembre 2013
Le
Congo-Brazzaville
dénonce de
nombreux
refus de
visa pour
ses
participants
Par RFI
Affiche
officielle des
Jeux de la
Francophonie
2013
Les jeux de la
Francophonie
commencent ce
samedi 7
septembre 2013 à
Nice, mais
certains
sportifs et
artistes
africains n'ont
pas pu rejoindre
la France. Ils
se sont vus
refusés un visa
pour la septième
édition de cette
compétition où
s'affrontent une
cinquantaine de
délégations,
venues du monde
entier. Les
participants du
Congo-Brazzaville
sont
particulièrement
concernés.
Henri Lopès,
ambassadeur
du
Congo-Brazzaville
en France :
« Notre
équipe de
ballon n’a
obtenu que
huit visas,
c’est-à-dire
moins que ce
qu’il faut
pour
constituer
une équipe »
Un membre du
cabinet de
la ministre
déléguée à
la
Francophonie,
Amina
Benguigui,
assure lui
qu'il n'y a
eu que 20
demandes de
visas de la
part du
Congo-Brazzaville
et 11 refus,
concernant
tous des
mineurs de
l'équipe de
football. Il
assure que
des
instructions
très fermes
ont été
prises avec
l'accord de
Laurent
Fabius, pour
que des
visas soient
délivrés
dans les
heures à
venir à ces
jeunes
Congolais.
Et appelle
que plus de
3 000 visas
gratuits ont
déjà été
distribués
dans le
cadre de cet
évènement.
Zoom
sur
les
7e
Jeux
de
la
Francophonie
qui
démarrent
ce
samedi
à
Nice
Le
Français
Teddy
Tamgho
champion
du monde
du
triple
saut
2013
figure
parmi
les
vedettes
de ces
Jeux de
la
Francophonie
REUTERS/Maxim
Shemetov
Par Éric
Chaurin
Cette
nouvelle
édition
des Jeux
de la
Francophonie
s’ouvre
samedi 7
septembre.
Durant
10
jours,
plus de
3 000
jeunes
issus
d’une
cinquantaine
de pays
différents
mais
ayant en
commun
la
langue
française
vont se
confronter
dans des
concours
culturels
et des
épreuves
sportives.
Envoyé
spécial
à
Nice,
La fameuse place Masséna de Nice, en 2007, rénovée après plusieurs années de restauration.
AFP/Éric
Estrade
La
scène
où
se
déroulera
la
cérémonie
d’ouverture
samedi
soir,
en
présence
des
officiels
parmi
lesquels
les
chefs
d’État
François
Hollande
ou Macky
Sall,
occupe
une
bonne
partie
de
la
très
belle
place
Masséna.
Les
sportifs
et
artistes
des
54
pays
participants
à
l’évènement
continuent
d’arriver
en
ordre
dispersé.
Des
gens
qu’il
faut
loger
!
Les
résidences
universitaires
ont
été
mises
à
contribution
et
certains
étudiants
ont
dû
rendre
leur
chambre
plus
tôt
qu’ils
ne
l’imaginaient.
Et
treize
délégations
ont
pris
leurs
quartiers
à
bord
d’un
ferry
qui
va
rester
à
quai
dans
le
port
de
Nice.
C’est
le
cas
notamment
des
délégations
de
Haïti,
du
Mal,
de
la
Tunisie
ou
encore
de
la
France…
C’est
la
deuxième
fois
seulement
que
la
France
accueille
les
Jeux
de
la
Francophonie
depuis
la
1ère
édition
au
Maroc
en
1989. La
première
fois,
c’était
en
région
parisienne
en
1994.
Depuis,
Antananarivo,
Ottawa,
Niamey,
Beyrouth
ont
suivi…
Et
pour
le
Directeur
Général
du
Comité
National
des
Jeux
de
la
Francophonie,
Bernard
Maccario,
accueillir
cette
7e
édition
est
à la
fois
un
honneur
et
une
responsabilité
pour
Nice
: « Accueillir
ce
que
la
jeunesse
francophone
a de
meilleur,
à
travers
les
jeunes
sportifs
et
les
jeunes
artistes,
c’est
un
honneur.
Une
responsabilité
aussi,
car
c’est
une
manifestation
jeune,
qu’il
faut
continuer
à
installer
dans
le
paysage
des
grands
évènements.
Nous
avons
reçu
l’héritage
du
Liban
et
nous
devons
le
transmettre
à
notre
tour
à la
Côte
d’Ivoire
pour
que
ce
soit
les
plus
beaux
jeux
de
la
Francophonie
dans
quatre
ans ».
Au programme
sportif,
des
disciplines
pour
tous
les
goûts
On
relève
une
forte
présence
du
football
avec
16
équipes
participantes,
composées
de
jeunes
de
moins
de
20
ans,
dont
les
Français,
champions
du
monde,
et
douze
sélections
africaines.
Un
beau
programme
d’athlétisme
également
avec
de
très
nombreux
engagés
dont
certains
étaient
encore
à Moscou,
aux
Championnats
du
monde,
il y
a
quelques
semaines.
Et
parmi
eux
le
Français Teddy
Tamgho,
le
champion
du
monde
du
triple
saut. Adam
Idrissa était
lui-aussi
à
Moscou
où
il
n’a
pas
franchi
les
premiers
tours.
Mais
le
Camerounais,
vainqueur
du
200
mètres
des
Jeux
Africains
à
Maputo
en
2011,
espère
bien
s’illustrer
à
Nice.
« J’ai
déjà
un
statut
et
je
ne
suis
pas
là
pour
jouer.
Je
suis
venu
défendre
les
couleurs
du
pays
sur
100
et
sur
200
mètres
et
je
veux
rentrer
avec
un
titrea».
Parmi
les
autres
sports
à
suivre,
on
note
le
basket
féminin
et
la
lutte
africaine
qui
fait
son
apparition
au
programme.
Les
Jeux
de
la
Francophonie,
ce
sont
aussi
les
arts
et
la
culture,
avec
là-aussi
des
concours
et
des
médailles
Littérature,
danse,
photo
et
chanson
notamment
sont
au
programme.
Le
prix
de
la
chanson
est
d’ailleurs
un
vrai
tremplin
pour
les
jeunes
interprètes
francophones.
Cette
année
Yamina
Benguigui,
la
ministre
déléguée
chargée
de
la
Francophonie,
s’attend
à
des
créations
fortes
de
la
part
des
jeunes
talents
touchés
par
les
conflits,
notamment
en
Afrique
: « La
culture
va
être
très
imprégnée
par
les
évènements
de
ces
dernières
années,
que
ce
soit
le
Printemps
arabe,
ou
le
radicalisme
religieux
qui
a
été
au-cœur
des
crises.
Les
jeunes
artistes
vont
certainement
avoir
leur
façon
de
le
dire,
de
l’écrire,
de
le
chanter,
de
la
danser.
J’espère
qu’on
saura
être
à
leur
hauteur
et à
leur
écoute. »
Des Jeux
de
la
Francophonie qui
vont
de
dérouler
sans
l’Égypte.
Une
délégation
pourtant
très
attendue,
mais
les
Égyptiens
ont
renoncé
à
faire
le
déplacement
jusqu’à
Nice.
«
Espoir
»
pour
Abdou
Diouf,
«
réceptacle
de
la
parole
de
la
jeunessea»
pour
Yamina
Benguigui
La
7e
édition
des
Jeux
de
la
Francophonie,
qui
se
déroule
à Nice jusqu'au
15
septembre,
est
«
un
formidable
message
d'espoir
»,
dans
un
monde
«
en
proie
à
des
déchirements
»,
estime le
secrétaire
général
de
l'Organisation
internationale
de
la
Francophonie
(OIF)
Abdou
Diouf.
Par
Yves
Lebaratoux
La présence de quelque3000 jeunes francophones venus des cinq continents pour participer à ces Jeux constitue, a-t-il dit, « un formidable message d'espoir (...) alors que le monde est en proie à des déchirements, à des disparités énormes notamment entre le Nord et le Sud et même à l'intérieur de chacun de nos pays ».
« Ces sportifs et artistes nous donnent une belle leçon de diversité, de solidarité et de partage » , a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse, à quelques heures de la cérémonie officielle d'ouverture des Jeux.
Lors de ces Jeux, « la France a la chance d'être le réceptacle de la parole de cette jeunesse », a renchérila ministre déléguée chargée de la Francophonie Yamina Benguigui.
Ces Jeux donnent aux jeunes participants « l'occasion de pouvoir s'exprimer sur leurs préoccupations et leurs aspirations », concernant « aussi bien la situation dans leur pays que celle de l'espace francophone », a-t-elle indiqué, évoquant notamment la situation du Mali, de la Centrafrique, du Liban.
« Voilà pourquoi je recueillerai leur parole, leur vision, leurs espoirs pour les porter au prochain sommet des chefs d'État et de gouvernement de la Francophonie de Dakar en 2014 » dont la thématique, a précisé la ministre, « portera sur jeunesse, femmes et sécurité ».
Lors de ce même point de presse,la ministre des Sports, de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et de la Vie associative Valérie Fourneyrona par ailleurs confirmé la venue de pointures au sein de la délégation sportive française, avec notamment le tout nouveauchampion du monde de triple saut Teddy Tamgho ou encore le perchiste Valentin Lavillenie.
« Pour les sportifs », a-t-elle rappelé, « les Jeux de la Francophonie, organisés tous les quatre ans dans l'année post-olympique, ont souvent été leur premier titre international comme ça a été le cas pour (les athlètes) Marie-Jo Pérec, pour Ladji Doucouré ou pour des judokas comme Frédéric Jossinet ou Ugo Legrand ».
Source : cote-d-azur.france3.fr,
le samedi 7
septembre
2013
Le président
François
Hollande a
officiellement
ouvert la 7e
édition des Jeux
de la
Francophonie
samedi 7
septembre au
soir à Nice,
dans le sud-est
de la France, en
présence de
dirigeants
étrangers mais
en l'absence de
sportifs de
plusieurs pays
d'Afrique, en
proie à
l'instabilité et
aux violences.
(Avec AFP)
En dépit
d'un
contexte
international
particulièrement
chargé avec
la crise en
Syrie, le
président
Hollande
était
entouré de
deux chefs
d'État
africains,
l'Ivoirien
Alassane
Ouattara et
le
Sénégalais Macky Sall,
du président
libanais
Michel
Sleimane et
de plusieurs
chefs de
gouvernement.
La
francophonie,
« ce
sont des
valeurs, la
liberté
d'abord, et
aujourd'hui
même je
n'oublie pas
les
populations
francophones
dont les
libertés
fondamentales
sont
bafouées et
dont la
sécurité est
menacée »,
a déclaré le
président
français. « Hier
c'était le
Mali,
aujourd'hui
ça peut être
la
Centrafrique
ou la
République
démocratique
du Congo.
Partout où
un pays
francophone
voit ses
droits
bafoués,
nous devons,
nous les
francophones,
être les
premiers à
venir leur
apporter
notre
solidarité
et notre
concours »,
a-t-il
ajouté.
Ces Jeux,
dont les
épreuves ont
débuté
vendredi et
qui se
tiennent
tous les
quatre ans
dans l'année
post-olympique,
sont
l'occasion
pour quelque
3 000
participants,
âgés de 18 à
35 ans et
originaires
de 54
nations, de
s'affronter
dans des
épreuves
sportives et
culturelles
pendant dix
jours.
Cette 7e
édition
s'ouvre
néanmoins en
l'absence de
plusieurs
pays,
d'Afrique
notamment,
en proie à
l'instabilité
et aux
violences.
C'est
notamment le
cas de la
Guinée et de
la
Guinée-Bissau
qui se sont
retirées au
dernier
moment, de
même que la
délégation
sportive
égyptienne.