Le numérique francophone
s'organise
Décidément, l'anglais est partout, la pieuvre de
l'anglomanie se faufile dans tout notre espace
de vie ! La preuve, pour faire cet article sur
le numérique FRANCOPHONE, il a été utilisé pour
l'illustrer, une photo d'une liseuse où apparaît
un texte... en anglais !
Heureusement que certains réagissent :
http://www.petitions24.net/non_a_langlicisation_de_carrefour_de_la_france_et_de_leurope
NT
Faites comme
notre ami, essayez de caser notre (votre)
pétition en ligne partout où cela est possible.
**********************************
Création du Groupement
pour le
développement de la
lecture numérique
Les éditeurs francophones de livres numériques,
parce que l'union fait la force, ont décidé de
mettre sur pied une nouvelle structure, le
Groupement pour le développement de la lecture
numérique (GLN), afin de « réunir
tous les acteurs de la chaîne ».
L'organisation aura vocation à réfléchir au
développement économique du secteur, et propose
à tout professionnel, des prestataires de
service aux éditeurs, d'adhérer à sa cause.
Les
acteurs professionnels francophones de l'édition
numérique peuvent dès à présent remplir le
formulaire d'adhésion au GLN, dont la vocation
est de fédérer « autour
du développement du format numérique et de sa
diffusion auprès d'un large public ».
La structure dispose de 8 commissions, qui
rendront leurs observations et recommandations
sur différents sujets :
-
Les
relations avec les éditeurs
- La presse et les médias
- Les plateformes d'abonnement et
de distribution alternative ("streaming" - Note
de l'Afrav : lecture directe en ligne, en
français -,
bibliothèques, prêts, etc.)
- Les auteurs autoédités et les
auteurs publiés chez des éditeurs "purs players"
(Note de l'Afrav : éditeurs en ligne, en
français)
ou traditionnels
- Les forums, les blogues et les
clubs de lecture
- Les plateformes de
téléchargement, les diffuseurs, les
distributeurs et les librairies traditionnelles
- Les créateurs de contenus et de
solutions logicielles numériques (prestataires
de service, applications, logicielles,
fabricants d'outils de lecture, etc.)
- Les relations avec
l'interprofession
« Nous
misons sur le fait que, dans 10 ans, le
numérique ne sera plus simplement considéré
comme un nouveau format, mais comme un secteur
générateur d'emplois spécifiques. L'objectif du
GLN est de penser la construction de cette
filière », nous
explique Benoît de la Bourdonnaye, président
du Groupement pour le développement de la
lecture numérique.
Le GLN revendique déjà une
centaine de promesses d'adhésion, et ces
dernières sont largement ouvertes. Les auteurs
autoédités, édités en numérique chez un éditeur
traditionnel ou "pure-player"
(Note de l'Afrav : éditeurs en
ligne, en français), pourront ainsi
effectuer la démarche, tout comme les
médiathèques, bibliothèques, spécialistes des
métadonnées ou illustrateurs, « dont
le rôle dans la conception des couvertures de
livres numériques deviendra de plus en plus
crucial », entre
autres.
Le groupement s'adressera
également aux lecteurs, et engagera une
réflexion globale, parce qu'« il
n'y a pas de modèle unique, et pas de raison que
les acteurs numériques ne se mettent pas au
papier, par exemple »,
note Benoît de la Bourdonnaye.
Le bulletin d'adhésion est disponible sur le
site du GLN, avec des tarifs de 180 à 1200 € par
an, selon les structures. Pour les personnes
physiques le montant de la cotisation est de 60
€ (chroniqueur littéraire, auteur indépendant ou
non, passionnés, lecteurs, etc.)
-