Sujet :

Sommet de Kinshasa : ira ou ira pas ?

Date :

01/08/2012

Envoi de Norbert Terral   (courriel : afrav(chez)aliceadsl.fr)  

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Le sommet de la Francophonie :

Pas un tribunal pour la RDC, selon la ministre française

KINSHASA, le 28 juillet 2012 (AFP)

Yamina Benguigui, ministre française déléguée à la Francophonie.La ministre française de la Francophonie, Mme Yamina Benguigui, s'est dite persuadée samedi 28 juillet 2012, après une visite de quatre jours à Kinshasa, que le sommet de la francophonie qui se tiendra dans cette ville mi-octobre ne « sera pas un tribunal ».

« Nous ne sommes pas venus dans cette optique, a expliqué Mme Benguigui dans une conférence de presse, estimant que la République Démocratique du Congo (RDC) est en bonne voie », même si « c'est vrai, il y a des progrès à faire ».

La ministre, qui avait rencontré auparavant samedi, le président congolais Joseph Kabila, a affirmé que le chef de l'État français François Hollande n'avait pas encore pris de décision sur sa venue au sommet.

« Je ne suis pas venue ici pour alimenter les rumeurs, car la rumeur se diffuse et met à mal la confiance », a-t-elle dit.

À Paris, plusieurs associations ont récemment demandé au président français de ne pas se rendre en RDC pour ne pas cautionner le régime de Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, en soulignant que le déroulement des dernières élections en RDC, en 2011 et la situation des droits de l'homme, avaient suscité de nombreuses critiques.

Le 9 juillet, François Hollande avait affirmé dans un communiqué : « les autorités de la RD Congo doivent démontrer leur réelle volonté de promouvoir la démocratie et l'État de droit ».

Mme Benguigui a déclaré être venue « sans a priori et sans préjugé ». « Le Premier ministre et son gouvernement font un travail difficile qui mérite reconnaissance », a-t-elle dit. Après avoir reçu plusieurs opposants et des défenseurs des droits de l'homme, Mme Benguigui a affirmé que « très peu ne veulent pas que le sommet ait lieu ».

Lors de son arrivée mercredi, le principal parti d'opposition l'Union populaire pour la démocratie et le progrès social (UPADS) avait demandé, dans une pétition à l'ambassade de France, la délocalisation du sommet qui confirmerait, selon ce parti, une victoire électorale « usurpée ». L'opposition conteste les conditions dans lesquelles Joseph Kabila a été réélu en 2011.

« Le sommet de la Francophonie doit être le sommet de tous les Francophones et en particulier des Congolais », a souligné Yamina Benguigui.

Les jours précédents la ministre française a rencontré notamment le Premier ministre, Augustin Matata Ponyo. Elle a également reçu des représentants de l'opposition et de la société civile.

Pour Mme Benguigui « la RDC puise son énergie dans sa volonté de se mettre sur la voie des réformes législatives importantes ». « Nous avons écouté les voix de ce pays (...) nous avons entendu les avancées de la RDC (...) je suis venue regarder l'Afrique à hauteur d'homme », a-t-elle dit.

© 2012 AFP

 

Source : tv5.org, le samedi  28 juillet 2012

http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-le-sommet-de-la-francophonie-pas-un-tribunal-pour-la-rdc-selon-la-ministre-francaise.htm?rub=4&xml=120728150208.x5708n1e.xml

 

 

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Est de la RDC :

Une ministre française assure Kinshasa du soutien de la France

Kinshasa, le 28 juillet 2012 (AFP)

La ministre française de la Francophonie, Yamina Benguigui, a assuré que son pays était « aux côtés de la République démocratique du Congo (RDC), notamment au Conseil de sécurité des Nations unies », concernant les affrontements dans l'Est du pays.

La France, a affirmé la ministre, « a demandé un réunion au Conseil de sécurité des Nations unies à ce sujet ». Cette réunion, a-t-elle dit, « aura lieu lundi » et pourrait, selon elle, « donner lieu à une déclaration pour condamner clairement l'action du M23 et ses soutiens ».

« Tous ceux que j'ai rencontré m'ont exprimé des inquiétudes sur la situation dans l'Est du pays, il y a une réelle unité dans l'inquiétude qui s'exprime », a-t-elle dit. « La France souhaite voir cesser tout soutien extérieur aux groupes armés en RDC et que l'unité du pays soit préservée » a-t-elle déclaré.

Depuis début mai la RDC est en butte dans l'Est du pays à une nouvelle rébellion d'un mouvement appelé M23 dont les positions sont situées aux frontières du Rwanda et de l'Ouganda.

Après la RDC, les Nations unies ont accusé le Rwanda et plusieurs de ses chefs militaires d'aider cette rébellion. Le Rwanda a toujours démenti officiellement cet appui.

Depuis plusieurs jours, malgré une intervention des hélicoptères des Nations unies pour interrompre leur avancée et protéger les populations civiles, les rebelles se sont approchés de Goma, la capitale provinciale du Nord Kivu. Vendredi, des combats se déroulaient à une trentaine de kilomètres de cette ville.

© 2012 AFP

 

Source : tv5.org, le samedi  28 juillet 2012

http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-est-de-la-rdc-une-ministre-francaise-assure-kinshasa-du-soutien-de-la-france.htm?rub=4&xml=120728145957.can1a46f.xml

 

 

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Sommet de la Francophonie :

Hollande décidera fin août s'il va à Kinshasa

PARIS, le 1er août 2012 (AFP)

François Hollande décidera fin août s'il se rendra mi-octobre au sommet de la Francophonie à Kinshasa, dans la République démocratique du Congo, où des associations françaises critiquent le régime de Joseph Kabila, a déclaré mercredi la porte-parole du gouvernement.

François Hollande « prend le temps de la réflexion et sa décision devrait être connue d'ici la fin du mois d'août », a dit Najat Vallaud-Belkacem à l'issue du Conseil des ministres.

« La ministre en charge du sujet, Yamina Benguigui, est revenue (de Kinshasa) plutôt optimiste, confiante et convaincue que cela serait une bonne chose pour le président de la République que de s'y rendre », a ajouté la porte-parole.

La ministre de la Francophonie, Yamina Benguigui, s'est dite persuadée fin juillet, après une visite de quatre jours à Kinshasa, que le sommet de la francophonie ne serait « pas un tribunal ».

À Paris, plusieurs associations ont récemment demandé au président français de ne pas se rendre en RDC pour ne pas cautionner le régime de Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, en soulignant que le déroulement des dernières élections en RDC, en 2011 et la situation des droits de l'Homme, avaient suscité de nombreuses critiques.

Le 9 juillet, François Hollande avait affirmé dans un communiqué: « Les autorités de la RD Congo doivent démontrer leur réelle volonté de promouvoir la démocratie et l'État de droit ».

© 2012 AFP

 

Source : tv5.org, le mardi 1er août 2012

http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-sommet-de-la-francophonie-hollande-decidera-fin-aout-s-il-va-a-kinshasa.htm?rub=4&xml=120801132303.eivu6g2o.xml

 

 

 

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