Sujet :

La catalogne et l'indépendance en anglais !

Date :

09/10/2014

Envoi de Régis Ravat   (courriel : afrav(chez)aliceadsl.fr)  

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La catalogne et l'indépendance en anglais

Catalans also wish to vote !"Catalunya is not Spain", "We are ready", "Freedom Catalonia", " Catalonia a new european state", pouvait-on lire sur des banderoles à Barcelone lors de la manifestation pour l'indépendance de cette région.

Mais le problème n'est-il pas plutôt d'assurer l'indépendance de l'Europe à l'égard de l'impérialisme américain (étatsunien) et, pour se faire, n'est-il pas plutôt urgent de rompre avec la politique du tout-anglais actuellement en vigueur partout dans l'UE ?

Aujourd'hui, la vraie liberté, c'est de pouvoir se passer de la langue des Américains (et du dollars !), c'est donc s'appuyer sur de grandes langues nationales et internationales, et pour nous européens du Sud, sur le français et l'espagnol.

En fait les régionalistes, en adoptant la langue des Américains et en voulant casser les États-nations, ne font que participer à la mainmise des É-U-A sur l'Europe. En effet, demain, quel poids auront toutes ces entités régionales indépendantes pour résister au rouleau compresseur du Grand Marché transatlantique qui leur imposera, non seulement l'anglais dès le berceau, mais le poulet chloré, le bœuf aux hormones, les OGM, le gaz de schiste, le maïs transgénique, les nano-particules, le droit anglo-saxon, les tribunaux arbitraux, leur commandement militaire, leur bouffe, leur films, leurs chansons, etc. ?

L'indépendance, oui ! mais pas pour se livrer à un autre impérialisme autrement plus puissant et tueur de liberté que celui de nos vielles nations.

RR

 

 

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Catalogne : le Jour-J des partisans de l'indépendance est arrivé

Les Catalans ont commencé à voter dimanche sur l'indépendance de leur région, une consultation sans valeur légale mais très attendue.

Catalonia, a new european stateLes Catalans ont commencé à s'exprimer dimanche sur leur indépendance, une consultation sans précédent mais sans valeur légale organisée par l'exécutif de la région, en dépit de l'interdiction de Madrid. « Voulez-vous que la Catalogne soit un État ? » et si oui, «aVoulez-vous qu'il soit indépendant ? », Après des années de controverses, les deux questions ont bien été imprimées sur des millions de bulletins de vote et les Catalans ont commencé à voter, à 9H00 (8H00 GMT).

Pour les indépendantistes, soit environ la moitié des 7,5 millions de Catalans selon les sondages, dimanche est « une journée historique, un point d'inflexion », a estimé Muriel Casals, présidente d'Omnium, une des associations qui réclament depuis des années ce scrutin. « Il y aura vraiment un avant et un après ». S'appuyant sur l'exemple du référendum écossais de septembre dernier, le président catalan Artur Mas, un nationaliste conservateur, a pris le risque d'organiser cette consultation sans valeur légale - il n'y a ni commission ni listes électorales - en dépit de son interdiction par le tribunal constitutionnel. Il a assuré encore samedi qu'il s'agissait de défendre le droit fondamental des Catalans de s'exprimer « sans crainte » sur leur avenir et averti les autorités de Madrid de ne pas intervenir « si elles ont un minimum de bons sens ».

Pour recueillir un maximum de voix, Artur Mas à ouvert le scrutin aux jeunes de plus de 16 ans et aux étrangers ayant au minimum d'un an de résidence. Dimanche matin, des queues se formaient devant des bureaux de vote à Barcelone, très calme comme tous les dimanches matin. Sous un beau soleil d'automne Maria Arbaizar, 19 ans, et Martin, son frère de 16 ans, attendaient avec impatience. « Nous ne voulions pas laisser passer cette opportunité », a déclaré Martin. « Même si ce n'est pas officiel, il faut que l'on soit écoutés et plus nous serons nombreux, mieux cela sera ». À Madrid le parquet a ordonné samedi que soient identifiés les responsables ayant autorisé l'ouverture des écoles. Il a chargé la police de dresser une liste des bureaux de vote installés dans des établissements publics. Et a demandé à une société de messagerie de lui transmettre toute documentation utile sur la distribution de tracts commandée par la Generalitat (exécutif catalan). Autant de preuves qui pourraient servir dans d'éventuelles poursuites judiciaires.

La mésentente avec Madrid ne cesse de se creuser depuis 2010, lorsque le tribunal constitutionnel saisi par le Parti populaire (PP, droite) de l'actuel chef du gouvernement, Mariano Rajoy a amendé un « statut d'autonomie » en vigueur depuis 2006 accordant d'importants transferts de compétences à la Catalogne et le statut de Nation.

Crise démocratique

Ensuite, la région, représentant 20% du PIB de l'Espagne, supportant mal de recevoir moins d'argent qu'elle n'en verse à l'État, a exigé un nouveau « pacte fiscal » sans être jamais entendue. La crise n'était en outre plus seulement économique mais aussi « institutionnelle et démocratique », avec « des affaires de corruption touchant tous les partis dans tout le territoire », témoigne la militante de Barcelone Ada Colau, fondatrice d'un mouvement de défense de personnes chassées de leurs logements. « Un désir de changement », a jeté beaucoup de Catalans dans les bras des indépendantistes, explique-t-elle. Artur Mas, de Convergencia i Unio (CiU, droite) s'est peu à peu rapproché des indépendantistes, jusqu'à promettre un référendum dès 2012. La Moncloa n'a jamais cédé.

Deux fois le gouvernement de M. Rajoy a obtenu la suspension par le tribunal constitutionnel des consultations que la Generalitat (présidence catalane) entendait organiser. Mais, pour les défenseurs du "Si, Si" (oui, oui), peu importe la légalité. « Les suffragettes aussi ont été dans l'illégalité, leur mouvement était-il légitime.. ? », demande l'avocat indépendantiste Ricard Gene. « On veut te faire taire », lisait-on aussi sur les tracts distribués à Barcelone. « L'heure est venue, participe ! ». De leur côté, les opposants à l'indépendance dénoncent un « lavage de cerveau » exercé sur les Catalans et jugent ce vote illégal et antidémocratique. « Nous sommes espagnols et catalans et personne ne fait attention à nous », disait samedi Mercedes Gargallo, une manifestante opposée au vote du 9-N. Dimanche soir, les indépendantistes mesureront leur force en fonction de la participation obtenue. Ils ont l'espoir qu'elle les placera en position de force pour négocier un vrai référendum d'autodétermination voire, pour les plus radicaux pour déclarer unilatéralement l'indépendance

© 2014 AFP

 

 

 

Source : midilibre.fr, le samedi 8 novembre 2014

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La catalogne « libre » en images...

 

Catalonia : we are ready

 

 

Catalogne en globiche

 

Catalogne et anglais

 

Catalogne et l'angliche

 

Catalogne in English

 

Les Catalans sont prêts !

 

Catalonia : we want to vote !

 

Les Catalans veulent leur indépendance !