Une classe d'école primaire utilisant le TIB (Tableau blanc interactif) et Twitter
(Photo d'illustration][PHILIPPE HUGUEN / AFP)
Peillon présente une stratégie pour le numérique
Une classe d'école primaire utilisant le TIB (Tableau blanc interactif) et Twitter (Photo d'illustration][PHILIPPE HUGUEN / AFP)
La France peut difficilement faire pire. Elle est aujourd’hui à la 24e place sur 27 pour l’utilisation du numérique à l’école, selon la dernière enquête Pisa dans l’OCDE. Un classement qui a valeur de constat d’échec alors qu’à la maison, les petits Français font partie des Occidentaux les plus connectés. Pour tenter de remonter dans ce classement, Vincent Peillon a présenté le jeudi 13 décembre 2012, une « stratégie globale » qui se veut plus complète que la quinzaine de « plans numériques » élaborés par les gouvernements depuis trente ans. La sienne englobe des mesures pour tous : élèves, parents, enseignants et chefs d’établissement. Dès le printemps, les écoles primaires pourront ainsi faire des achats groupés de matériel et seront incitées à se raccorder au haut débit. Un plébiscite pro-numérique De quoi faciliter l’accès des élèves à de nouveaux contenus numériques qui feront l’objet d’une filière française de production. Ce souhait est partagé par les enseignants, parents et élèves qui sont 95%* à considérer que le numérique rend les cours plus attractifs. Les trois-quarts des adultes pensent aussi qu’il accroit l’efficacité des enseignements, ce qui n’est toutefois pas confirmé scientifiquement. Dans cet esprit, un outil interactif sera mis en place pour faciliter les échanges parents-professeurs dans l’apprentissage de la lecture. L’étude de l’anglais sera également améliorée au primaire avec le développement d’une offre de contenus appelée "English for School". Enfin, le soutien scolaire en français, maths et anglais va se numériser pour 30 000 élèves en difficulté des établissements de l’éducation prioritaire. Et pour accompagner les enseignants dans cette révolution, un module de formation à l’enseignement numérique sera intégré au cursus des écoles supérieures du professorat et de l’éducation. Les professeurs déjà en poste pourront, quant à eux, en bénéficier dans le cadre de leur formation continue.
*sondage "Opinionway" (Note de l'Afrav : L'État ne devrait pas travailler avec cet organisme qui, de par son nom, n'a pas voulu de la langue française) pour le ministère de l'Éducation nationale (novembre 2012).
Source : directmatin.fr, le vendredi 14 décembre 2012 Possibilité de réagir sur : http://www.directmatin.fr/france/2012-12-14/peillon-presente-une-strategie-pour-le-numerique-288423
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Réaction de Régis Ravat : En France, une seule langue devrait être obligatoire : le français. Aujourd'hui, fait scandaleux, l'anglais s'immisce partout dans notre vie et va devenir de facto obligatoire partout. Le projet de mettre l'anglais dès la maternelle est proprement scandaleux, il va faire des jeunes Français des apatrides linguistiques, plus tout à fait francophones et pas encore complètement anglophones, mais prêts à renoncer à leur langue, c'est-à-dire à vendre leur âme, dès que l'occasion se présentera. Au lieu d'essayer de nous libérer de l'anglais colonial, impérialiste et glottophage, nos politiciens se couchent devant cette langue. Jamais dans son histoire, la France n'a subi pareil affront, pareille défaite. La prochaine étape sera l'organisation de la déportation de nos enfants vers l'Angleterre afin de s'assurer qu'ils aient l'"English native", c'est-à-dire qu'ils n'aient plus l'accent français lorsqu'ils parlent anglais. Nous avons perdu nos langues régionales, sur le même canevas, nous sommes en train de perdre notre langue nationale. Préparez les mouchoirs.
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