Sujet :

Non, aux langues ethniques dans notre Constitution.

Date :

09/06/2008

De Régis Ravat  (courriel : afrav(chez)aliceadsl.fr)    

Mesure anti-pourriels : Si vous voulez écrire à notre correspondant, remplacez « chez » par « @ ».

 

Voici le courriel que nous venons d'envoyer aux députés et aux sénateurs français au sujet des langues ethno-régionales qui pourraient faire leur entrée dans la Constitution de la République française.

Langue ethnique  pour chacun et anglais pour tous, cela ressemble fort à une directive (cachée !) euro-mondialiste.

Bien cordialement.

SC

 

Communiqué de l'A.FR.AV

www.francophonie-avenir.com

 

Mesdames et Messieurs les Députés,

 

Vous avez été très peu nombreux à protester ouvertement contre le fait que la France a chanté en anglais à l'Eurovision cette année.

Par contre, vous avez été presque tous d'accord pour que soit inscrit dans notre Constitution la reconnaissance des langues régionales.

La langue française, langue de la République, langue de la Francophonie, langue qui essaie de résister au tout anglais dans les instances et dans la communication internationales, langue qui unie tous les Français pour faire de notre pays une grande nation, semble donc moins vous intéresser que les langues ethniques de nos anciennes baronnies. Cela est bien triste !

Parmi vous, il y a des chantres des langues ethno-régionales, Bernard Poignant, Marylise Lebranchu, Françoise Olivier Coupeau, Jean-Jacques Urvoas, Claude Goasguen, François Bayrou, Jean-Luc Warsmann, Marc Le Fur, etc., mais qu'ont-ils fait, au juste -- puisque le problème des langues à l'air de les intéresser --, pour empêcher que la France chante en anglais à l'Eurovision et que font-ils, d'une manière générale, pour notre langue nationale (et internationale) qui est bafouée tous les jours par l'impérialisme de l'anglais Roi ? Rien !

Ils préfèrent jouer, somme toute, au résistant culturel dans les cours de leur province que d'essayer de résister derrière la France et derrière sa langue dans la cour des grands de ce monde pour exiger le droit de pouvoir s'exprimer autrement qu'en anglais dans la communication internationale.

Qu'on se le dise, entre communautarisme et mondialisme, entre tout ayatollah et tout Coca-Cola, la langue française est un juste milieu.

Alors, merci, Mesdames et Messieurs les Députés, de bien vouloir vous ressaisir et de renoncer, ce faisant, à laisser entrer l'ethno-culture et le communautarisme dans la Constitution de la République française.

À vouloir y faire entrer quelques nouveaux concepts, pourquoi ne pas parler plutôt du drapeau francophone qu'il serait bon de mettre systématiquement à côté du drapeau français chaque fois que le drapeau européen y est ? Pourquoi aussi, ne pas mettre dans la Constitution que  «aLa République participe à la construction d'un espace francophone international de solidarité et de coopération » ? Tout cela serait tout de même plus positif et plus constructif  que le détricotage annoncé de la France par l'ethno-régionalisme.

 

   À cela, il manque un drapeau, celui de la Francophonie :  

 

Quant aux langues régionales, elles font partie du patrimoine français, bien sûr. Il faut les préserver, certainement. S'en servir pour enrichir la langue française, très bonne idée, mais jamais, au grand jamais, elles ne doivent empiéter sur le domaine public et politique.

Les langues régionales devraient être considérées et traitées, comme la religion, c'est-à-dire rester dans le domaine privé et être enseignées, comme le catéchisme, en dehors de tout système scolaire public.

Le communautarisme, l'ethno-culture, l'Europe des Régions, autant de mots qui ne reflètent pas les valeurs de la République, mais des valeurs développées notamment par l'Allemagne via la F.U.E.V, (Föderalistische Union Europaïcher Volksgruppen : Union Fédéraliste des Communautés Ethniques Européennes, U.F.C.E). Une Allemagne qui veut  l'Europe des Régions, où la France démantibulée ne serait plus que l'ombre d'elle même ; une Allemagne qui obtiendrait ainsi et enfin ce qu'elle souhaite depuis si longtemps : le cheffériat en Europe.

 

La bataille des langues en Europe, d'Yvonne Bollmann     Ce que veut l'Allemagne, d'Yvonne Bollmann

À lire impérativement  :
La bataille des langues en Europe, http://www.communautarisme.net/Deux-essais-d-Yvonne-Bollmann_a289.html

 Yvonne Bollmann, Bartillat, 2001.
Ce que veut l'Allemagne, Yvonne Bollmann, Bartillat, 2003.

 Monde comme si, Nationalisme et dérive identitaire en Bretagne, Françoise Morvan, Actes Sud, 2002
Voir aussi sur la Charte des langues régionales et minoritaires, le dossier de l'Observatoire du communautarisme

 

Mesdames et Messieurs les Députés, en espérant que vous ferez passer la raison d'État avant le clientélisme et la démagogie qui sévissent actuellement en politique, et en vous remerciant de votre attention, je vous prie de bien vouloir agréer l'expression de ma haute considération.

 

Régis Ravat

Président de l’A.FR.AV (www.francophonie-avenir.com)

 

Merci de signer notre pétition en ligne : Pétition pour demander au président de la République, Nicolas Sarkozy, de respecter ses engagements électoraux en matière de langue française, de Francophonie et de lutte contre le tout anglais.

 

 

 

 

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