Sujet :

Le Grand Dérangement ou le génocide acadien

Date :

30/07/2014

Envoi de Valérie Faisien  (rejoignez-notre correspondante sur :  https://www.facebook.com/vfaisien)

Le temps des Dérangements, de Pierre LaflammeLe Grand Dérangement ou le génocide acadien

Nos médias en France vont-ils parler du Grand Dérangement, le premier génocide voulu et planifié par un pays occidental, un génocide qui débuta le 28 juillet 1755 et dont les Acadiens commémorent, cette année, les 259 ans ?

 C'est mal parti en tout cas pour France 2 qui, aux actualités de 20 heures, le mardi 29 juillet, le lendemain des commémorations officielles acadiennes du Grand Dérangement, nous a fait voir une photo du prince Charles à 5 ans pour nous parler ensuite de la famille royale d'Angleterre à travers une exposition qui se déroule à Londres.

Nous eûmes droit aussi à un reportage sur les rats du jardin du Louvre, ainsi qu'un autre sur les chutes de la Reine Victoria en Afrique, entre la Zambie et le Zimbabwe, mais rien, hélas, sur nos pauvres Acadiens que "France Two", par son silence, semble vouloir "génocider" une seconde fois.

Écrivons pour protester contre le caractère francophonophobe de ce journal :

au CSA : http://www.csa.fr/Services-en-ligne/Formulaire-de-contact ;

au Médiateur : http://www.france2.fr/mediateur-info/

 

 

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Perpétuer le souvenir du Grand Dérangement

MONCTON – Il y a 259 ans, lundi, les Britanniques prenaient la décision d’exproprier et de déporter massivement les Acadiens.

Grand-Prè, en Acadie

Les cloches de l’église de Grand-Pré ne seront pas les seules à sonner lundi pour commémorer le Grand Dérangement, ce sera aussi le cas au Village Historique Acadien à Berttrand. - Archives

 

 

Afin de rendre hommage aux vies des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants qui ont été bouleversées par la tragédie, la Commission de l’Odyssée acadienne, une filiale de la Société nationale de l’Acadie, encourage toutes les églises acadiennes à faire tinter leurs cloches à 17 h 55, le 28 juillet.

Selon Jean Gaudet, le président de la commission, on doit continuer à commémorer cette sombre page de l’histoire acadienne afin que les générations futures puissent connaître leur héritage.

« On ne peut pas être fier de quelque chose qu’on ne connaît pas. Mon objectif, c’est de transmettre la connaissance des choses qui se sont passées dans les différents endroits afin que ceux qui nous suivent puissent être fiers de leur patelin », a-t-il affirmé, ajoutant que son organisme a érigé 12 monuments du Grand Dérangement dans des communautés acadiennes.

Durant la journée, M. Gaudet mènera un pèlerinage de Dieppe à Grand-Pré, en passant par plusieurs communautés acadiennes, pour souligner l’anniversaire du Grand Dérangement.

À 9 h, son groupe prendra la route à partir du monument de l’Odyssée acadienne de Dieppe, près du 14 rue Champlain. Ils se rendront d’abord au Monument acadien de Beaubassin, près du Centre de tourisme de la Nouvelle-Écosse, où ils seront rejoints par des Acadiens de l’Île-du-Prince-Édouard et de la région de Tantramar. Leur trajet passera ensuite par l’église de Masstown, en Nouvelle-Écosse et par le Centre communautaire et scolaire acadien de Truro.

Ils assisteront ensuite à une cérémonie hommage à la grande auteure-compositrice-interprète acadienne, Angèle Arsenault, qui est décédée d’un cancer à l’âge de 70 ans en février. La commémoration, organisée par la famille, se déroulera au cimetière Sainte-Famille de Falmouth, un village situé à environ 20 km au sud de Grand-Pré.

À 16 h 30, une cérémonie impliquant les Premières Nations, les Acadiens et les Planters aura lieu au pied de la Croix de Grand-Pré à Horton Landing. Les participants seront invités à déposer une fleur près de la croix à la fin de la cérémonie.

À 17 h 55, le son du clocher de l’église Covenanter, dans le village de Grand-Pré, se fera entendre. Peu après, quelques prières seront prononcées dans l’église, et le groupe se rassemblera à un centre d’accueil, tout près, pour causer et manger un léger goûter.

En plus de ces activités, des représentants d’Ottawa commémoreront, à 10 h, la déportation des Acadiens de l’Île Saint-Jean, qui porte aujourd’hui le nom de l’Île-du-Prince-Édouard. La cérémonie aura lieu au site historique national de Port-la-Joye-Fort-Amherst, à l’Île-du-Prince-Édouard.

 

Jean-Marc Doiron

Originaire de Rogersville, Jean-Marc Doiron a obtenu son baccalauréat à l’Université de Moncton en 2011 avec une double majeure en information-communication et philosophie. Il a commencé sa carrière journalistique peu après dans la région de Chaleur, où il a oeuvré pour un hebdomadaire francophone. L’été 2012, il est devenu le reporteur de L’Acadie Nouvelle dans les régions rurales du Sud-Est.

Jean-Marc est reconnu pour ses exploits dans la course à pied. Il a notamment obtenu le titre d’athlète de l’année de l’Université de Moncton en 2010 et a participé aux Jeux de la francophonie mondiale au Liban en 2009.

Il conserve toujours une grande passion pour la philosophie, et est un lecteur avide de Friedrich Nietzsche, Albert Camus et Michel Onfray.

 

 

Source : acadienouvelle.com, le dimanche 27 juillet 2014

Possibilité de réagir sur :

http://www.acadienouvelle.com/actualites/2014/07/27/perpetuer-souvenir-du-grand-derangement/?pgnc=1

 

 

 

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L'Acadie se souvient du Grand Dérangement

Les collectivités acadiennes ont commémoré lundi la déportation de 1755.

Acadiens à Dieppe au Nouveau-BrunswickÀ cette occasion, des groupes ont convergé vers le lieu historique national de Grand-Pré, en Nouvelle-Écosse, où une cérémonie a eu lieu en après-midi. La cérémonie a réuni des francophones, des Autochtones et des anglophones.

Le président de la Commission de l'Odyssée acadienne, Jean Gaudet, qui organise ce pèlerinage, déplore que cette page d'histoire soit encore méconnue.

« C'est ce que je regrette, que la connaissance ne se transmet pas. Pour moi, ce qu'on fait aujourd'hui, c'est un moyen de faire notre petite part pour faire un petit éveil et transmettre une connaissance de la réalité, notre réalité historique », explique Jean Gaudet.

Les églises des paroisses acadiennes étaient invitées à faire sonner les cloches à 17 h 55.

Une plaque a été dévoilée à l'Île-du-Prince-Édouard en matinée pour commémorer la déportation des Acadiens de l'Isle Saint-Jean.

Depuis 2005, la journée nationale de reconnaissance du Grand Dérangement est le 28 juillet. C'est ce jour-là, en 1755, qu'un gouverneur britannique a signé l'ordre officiel de déporter la population francophone et catholique de l'Acadie.

La déportation s'est poursuivie sur plusieurs années. On estime que de 7000 à 10 000 personnes ont été déplacées. Lorsque les autorités britanniques ont ensuite permis aux Acadiens de rentrer chez eux, nombreux sont ceux qui ont vu leurs terres occupées par des colons anglais. De nombreux expropriés ont donc dû s'installer ailleurs.

 

 

Source : ici.radio-canada.ca, le lundi 28 juillet 2014

http://ici.radio-canada.ca/regions/atlantique/2014/07/28/001-commemoration-grand-derangement.shtml

 

 

 

 

 

 

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