De :

  M. Albert Salom
  albertsalon(cher)noos.fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

objet : affaire Kouchner

À : Organisation Internationale de la Francophonie

      Monsieur Abdou Diouf,

      Secrétaire Général de la Francophonie

      28, rue de Bourgogne

      75007 Paris

      Courriel : Secretaire.General@Francophonie.org

      Tél. : 33 (0)1 44 11 12 50 

      Télécopie : 33 (0)1 44 11 12 76

 

 

 

                                                  le 15 octobre 2006

 

 

 

Monsieur le Président, Monsieur le Secrétaire Général,

 

 

Nous ne vous avons pas encore félicité pour votre élégante et brillante réélection lors du XIe Sommet : nous le faisons aujourd'hui avec une particulière chaleur.

Pour le reste de ce Sommet, nous avons exprimé en divers endroits quelques réserves sur un élargissement sans rivages, non accompagné d'approfondissement et d'augmentation des crédits alloués à la coopération multilatérale.

Nos 60 associations et les 200 personnalités (y compris votre prédécesseur) de pays et bords très divers signataires de l'Appel à des gestes concrets, hautement symboliques et non dispendieux, en cette "année Senghor et de la Francophonie" - Appel à nouveau joint - sont déçues de n'avoir rien vu venir de ce à quoi elles avaient appelé avec force et insistance. Mais il n'est jamais trop tard : nous espérons toujours les décisions salutaires.

Aujourd'hui, la lettre qui vous est adressée ci-joint nous paraît donner à l'OIF une occasion de marquer clairement qu'elle ne peut servir de caution à n'importe quelle cause ou personnalité, surtout lorsqu'il s'agit de la candidature à la direction d'un grand organisme international - dont le français est une des langues officielles et de travail... - d'un de ces "beaux esprits" français chevaucheurs de media qui jugent obsolète, voire ringarde, la lutte pour le français et, avec elle, la raison d'être de l'OIF. M. Kouchner, en tête d'un des chapitres de son récent ouvrage, ne voit-il pas dans "l'anglais l'avenir de la Francophonie"?

Dans l'espoir que vous voudrez accorder toute votre considération à la lettre jointe et lui donner la suite espérée par tant de militants pour notre cause commune, je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Secrétaire Général, l'expression de notre très haute considération et de mes sentiments les meilleurs et les plus dévoués.

 

 

Albert Salon, Président du FFI-France.

 

 

 

 

 

P.-S. : Naturellement, cette lettre, envoyée par courriel en raison de l'urgence, va vous être envoyée par la voie postale, plus convenable.