A.FR.AV.

Association FRancophonie AVenir

 

 

De :

M. Régis RAVAT
Président de l'A.FR.AV.
Parc Louis Riel
2811, chemin de Saint-Paul
30129 Manduel

 

 

AU :

 

 

 

 

 

 

M. Frêche, Président du Conseil régional 

avec le slogan fautif.

Conseil Régional du Languedoc-Roussillon

À l’attention de Monsieur Damien Alary,

Vice-Président, Chargé de la Viticulture

201, avenue de Pompignagne

34064  Montpellier  Cedex 2

 

  Manduel, le 8 mai 2006

 

 

 

 

Objet : lutte contre le bilinguisme langue nationale-anglais.

 

 

Monsieur le Vice-président,

 

 

Récemment le Conseil général a consacré la naissance de la marque fédératrice « Sud de France » pour les vins du Languedoc-Roussillon.

Si cette action nous paraît bonne pour la diffusion de nos vins, elle nous paraît moins bonne cependant pour l’image internationale de la langue française.

En effet, pourquoi avoir accolé au slogan de cette appellation, sa traduction en anglais ?

Si tous les pays d’Europe et du monde s’accordent à mettre l’anglais à côté de leur langue nationale, comme vous venez de le faire, plus personne n’aura intérêt à apprendre une langue étrangère autre que l’anglais puisque l’anglais sera commun à tous, et le français, notamment, perdra son caractère de langue internationale. L’anglais règnera alors en maître absolu sur le monde, est-ce cela que vous voulez ?

La tournure « South of France » participe donc à l’assassinat du français, grande langue internationale, et va à l’encontre, qui plus est, de tout ce que l’on dit aujourd’hui sur le respect du plurilinguisme et des identités.

Nous vous demandons donc, par la présente, de bien vouloir faire le nécessaire pour que le pendant anglophone du slogan disparaisse, ou, à défaut, si l’anglais doit être maintenu, de veiller à ce qu’il soit accompagné, pour contrecarrer sa toute puissance, par une version en allemand et en espagnol.

Dans l’attente d’une réaction de votre part, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Vice-président, l’expression de toute notre considération.

 

 

 

Régis Ravat,

Président de l’A.FR.AV.

 

 

 

 

 

PAS  DE  RÉPONSE  À  CE  JOUR