M. Cédric Lenivel a constaté que l'association de Jo Le Guen pour la protection des mers et des océans s'appelle, "KEEP IT BLUE", un nom anglais s'il en est.

Puisque M. Le Guen parle de pollution, il lui a demandé alors, ce qu'il pense de la pollution des langues du monde par l'anglais.

KEEP IT BLUE

M. JO  LE  GUEN

52, rue de Porscave

29810 LAMPAUL PLOUARZEL

 

COURRIEL : 

joleguen@keepitblue. net

 

(Photo Télé 7 Jours)

 

COURRIEL DU  03/01/2003

Avec votre nom américain, n'avez-vous pas l'impression, en ces temps de forte anglicisation, de participer à la destruction de notre langue (française) ? 

À vous lire,  je me rends compte qu'il n'y a pas que les océans qui sont pollués !

 

Cédric Lenivel

34 Montpellier

 

 

RÉPONSE  DE  JO  LE  GUEN,  le 05/01/2003

Bonsoir,

 

Ce qui m'amuse avec les gens qui protestent contre l'utilisation de l'anglais, est que cela ne les dérangerait pas de voir le français utilisé comme langue internationale au détriment d'autres langues nationales, comme en Afrique par exemple.

Meilleurs voeux.

 

Jo Le Guen

 

 

RÉPONSE  DE  CÉDRIC  LENIVEL, LE 08/01/2003

     Bonsoir,

 

     Quand je vous lis, Cher Monsieur, je me dis qu'il est bien loin le temps des corsaires du Roi qui se battaient aux quatre coins du monde en faisant la nique aux Anglais pour l'honneur de notre Drapeau et l'honneur de nos Armes.

     Dire que la langue française est impérialiste en Afrique ou ailleurs, c'est comme dire qu'il y a une paille dans l'oeil de la Francophonie sans voir qu'il y a une poutre dans celui du monde anglo-américain.

     Pour vous en rendre compte, je vous conseillerai la lecture de l'excellent livre de Charles Durand, " La mise en place des monopoles du savoir" (chez l'Harmattan). Vous y trouverez-là un argumentaire implacable contre le tout anglais, un argumentaire émanent d'un universitaire, qui plus est, a passé plus de 20 ans aux États-Unis d'Amérique.

     Trouvez, ci-après, quelques pensées de "tendres et innocents" anglophones.

 

David Rothkopf, Directeur général du cabinet de consultants Kissinger Associates, disait : 

"Il y va de l'intérêt économique et politique des États-Unis de veiller à ce que, si le monde adopte une langue commune, ce soit l'anglais"(Le Monde Diplomatique-août 1998).

 

Margaret Thatcher, lors d'une conférence aux États-Unis, s'en prend violemment à ceux qui s'opposent à cette évidence : 

"Aux XXI e siècle, le pouvoir dominant est l'Amérique, la langue dominante est l'anglais, le modèle économique  est le capitalisme anglo-saxon, d'où une puissance unique, une langue unique, une idéologie unique, un système unique"(Mariane, le 31 juillet 2000).

 

Richards dans l'Anglo American Report 1961, rapport longtemps tenu caché du public, disait entre autres choses : 

"Un ministre de l'Éducation peut ne pas être un bon juge des intérêts de son pays et il convient de lui rappeler que l'anglais est le véhicule de tout ce qui a été pensé et senti au cours des siècles comme il est la clef de l'avenir prodigieux qui nous attend. Si les les pays non anglophones peuvent décider eux-mêmes de leur politique, ils ont néanmoins besoin d'être guidés fermement afin qu'ils puissent apprécier ce qui est bon pour eux. En conséquence, si les ministres de l'Éducation, manquent de reconnaître cette vérité, parce qu'ils sont aveuglés par leur nationalisme, c'est le devoir des représentants du noyau des anglophones de passer outre, etc."

 

Lu dans le Daily Mail :

"Notre langue est tout près d'être universelle. Voici quelques années, elle a été acceptée avec le français comme l'une des deux principales langues de la CE, maintenant, elle doit devenir l'unique langue officielle de le Communauté."

 

Lu dans le Washington Post :

"L'emploi de l'anglais accroît l'influence politique des pays anglophones beaucoup plus puissamment qu'une forte économie ou une grande puissance de feu."

 

Salutations Distinguées.

 

 

Cédric Lenivel

(34) Montpellier

 

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