Monsieur,

Nous avons appris que Mlle Dorothée Georges-Picot, par l'intermédiaire de la Fondation Internationale Carrefour, enseigne l'anglais à des petits enfants thais à Phuket en Thailande.

Partant du principe qu'il y a une multitude de fondations américaines, qui , de part le monde, contribuent largement à l'expansion de la langue anglaise, nous trouvons anormal, et préjudiciable à la fois, qu'une fondation française, comme la vôtre, ne participe pas plutôt à l'expansion de la langue française.

La Francophonie représente plus de 55 pays à travers le monde et les projets ne manquent pas pour aider prioritairement ces pays, et par-delà favoriser la promotion de notre langue.
Nous ne pensons pas qu'il soit de l'intérêt des entreprises françaises de participer à la victoire de l'anglais dans le monde, car on préférera toujours l'original à la copie, en l'occurrence pour ce qui vous concerne, Wal-Mart à Carrefour.

En espérant que la Fondation Carrefour s'ouvre davantage sur des projets francophones, favorisant ainsi notre langue et non celle des Américains, je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de toute ma considération.