De : |
Mme Brigitte LAVAL-MECHEDOU
94490 ORMESSON |
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zacaro(chez)orange.fr
Mesure
anti-pourriels : Si vous
voulez écrire à notre correspondant, remplacez
« chez » par « @ ». |
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objet : Soumission à l'anglais à Ormesson |
AU
: M. le Maire d’Ormesson ,
M.
Guy LE DOEUFF
Mairie d’Ormesson
10 avenue Wladimir d’Ormesson
94490 ORMESSON
Téléphone: 01 45 76 95 28
Télécopie : 01 45 76 29 78
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Ormesson, le 17 décembre 2007
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Monsieur
le Maire,
Je vous écris afin de réagir à des propos qui
m’ont profondément choquée dans la revue d’information municipale n°
58, dans les articles des pages « jumelage ».
En effet, je suis membre des associations
« Défense de la langue française », « Avenir de la langue
française » et « Afrav – avenir de la Francophonie », je milite
activement pour la défense du plurilinguisme européen (entre autres)
et l’égalité des langues. J’ai déjà correspondu avec le commissaire
européen chargé du plurilinguisme, l’association pour la défense des
langues officielles de la communauté européenne, et aussi des
membres du gouvernement français, sur les problèmes touchant le
respect du français et du plurilinguisme.
Notre Président de la République, M. Sarkozy,
lors de son discours de Caen, le 9 mars 2007, a dénoncé le danger de
(je cite) : « la langue unique au prétexte de l’efficacité,
leurre qui masque les effets de domination de la pensée
unique … son efficacité n’est même pas prouvée : la Renaissance
où tout le monde s’est mis à penser et à écrire dans sa langue
nationale fut plus féconde pour la pensée humaine que les longs
siècles de domination exclusive de latin, comme si la créativité
était bel et bien inséparable de la diversité ». Après s’être engagé
à ce que : « la langue de travail sur le territoire français soit le
français, que dans les instances européennes et à l’ONU le français
continue d’être employé », il s’est engagé à se battre afin que deux
langues étrangères soit enseignées partout en Europe, seule
façon efficace pour que l’hégémonie de l’anglais soit battue en
brèche (ce sont les paroles de notre Président).
J’en reviens donc aux différents articles et aux
réflexions qu’ils m’inspirent :
1) l’article
de Mme Crocheton « les cours de langues » :
- la
culture partagée : parlons plutôt de points communs, car chaque
pays a son Histoire. Ces Histoires comprennent aussi, hélas,
beaucoup de conflits. Et même si heureusement aujourd’hui, nous
vivons en paix (c’était le but de l’Union Européenne créée par la
France et l’Allemagne), chaque pays a son identité propre, sa
culture propre, et son Histoire n’appartient qu’à lui. L’unité dans
la diversité est la devise de l’UE.
- Un
minimum de langage commun : l’UE possède 23 langues pour 27
pays. Si une langue commune serait utile parfois, elle ne doit en
aucun cas être l’une de ces 23 langues, sous peine d’un avantage
injuste pour les natifs de cette langue. L’histoire, même récente,
nous enseigne que l’imposition d’une seule langue et d’une seule
culture (indissociables), au sein de sujets politico-territoriaux
plurilingues et multiculturels, constitue, à terme, un puissant
facteur de désintégration (ex : URSS, Yougoslavie).
- L’anglais
s’est naturellement imposé comme la langue de
communication internationale : voici bien la phrase qui me
choque le plus. L’anglais est une langue internationale, pas « la »
langue internationale. D’ailleurs, l’ONU a 6 langues officielles
donc internationales (l’anglais, le français, l’espagnol, le russe,
le chinois et l’arabe). Elle devrait même en avoir 8, mais
l’allemand et le japonais ont été exclues suite à la deuxième
guerre mondiale (langues des perdants). Langue internationale
signifie aussi langue de différentes nations : le français,
l’anglais, l’espagnol, le portugais et également l’allemand et même
l’italien (parlé un peu en Suisse) répondent à ce critère (je ne
cite ici que des langues de l’UE). Par contre, deux seules langues
sont présentes sur les cinq continents : le français et l’anglais.
Je ne conteste pas la domination actuelle de l’anglais, puisque je
lutte contre et que notre Président aussi la dénonce ! Mais je vais
vous montrer le « naturel » de cette situation (humiliante
pour moi et bien d’autres personnes) : Dans l’Anglo-American
Conference Report de 1961, document confidentiel destiné au British
Council ( et non au grand public), il apparaît que la propagation de
l’anglais ne vise pas seulement à remplacer une langue par une autre
mais à imposer de nouvelles structures mentales « l’anglais doit
devenir la langue dominante … la langue maternelle sera étudiée la
première mais ensuite l’anglais qui deviendra la langue primordiale
… si des ministres de l’éducation nationale, aveuglés par le
nationalisme (sic) refusent, c’est le devoir des représentants
anglophones de passer outre » . Au long des années, cette stratégie
a été renforcée et confirmée : « si le monde adopte une langue
commune, il y va de l’intérêt économique et politique des États-Unis
que ce soit l’anglais … que s’élaborent des valeurs communes dans
lesquelles les Américains se reconnaissent » (David Rothkopf,
directeur général du cabinet de consultants Kissinger Associates en
août 1998). « Au 21ème siècle, le pouvoir dominant est
l’Amérique, le langage dominant est l’anglais, le modèle économique
dominant est le capitalisme anglo-saxon » déclara Margaret Thatcher
en juillet 2000, s’en prenant violemment à la France de ne pas
s’aligner docilement sur ce modèle. Il existe bien d’autres
déclarations comme celles-ci. Personnellement, elles me font « froid
dans le dos ». Sans compter le fameux plan Marschall qui fut le prix
à payer aux États-Unis pour l’aide à la reconstruction de notre pays
suite à la deuxième guerre mondiale (obligation de diffuser une
certain nombre de films américains, de chansons), qui a amené un
grand nombre de nos concitoyens à accepter cette invasion de la
culture outre-atlantique, la mise en danger de notre langue et notre
culture, sans réagir. Un psychologue a appelé cela le syndrome de la
grenouille : si une grenouille est plongée dans l’eau bouillante,
elle saute et se sauve, mais si on la plonge en eau tiède que l’on
chauffe progressivement, elle meurt sans réaction !
2) L’article
de Mme Degen « l’envie d’avoir envie »
- Excellent article qui montre la difficulté de
l’apprentissage d’une langue étrangère. Là où le bât blesse, c’est
la dérive de « langues étrangères » vers l’anglais seulement. Mais
que Mme Degen se rassure, les journalistes sont coutumiers aussi de
ce fait ! Bilingue, Éva rêve d’être bilingue ! Mais le bilinguisme
est rare, très rare ! L’enfant né d’un foyer où les parents sont de
langues différentes devient bilingue, car il entend ces deux langues
dès la naissance, des phrases commencées en une langue et finies
dans l’autre ; ou il parle la langue A avec son père et la langue B
avec sa mère ! Ou l’enfant de famille immigrée : il parle la langue
de son pays d’origine avec ses parents et la langue du pays
d’accueil à l’école et à l’extérieur de la maison ! Dans ces deux
cas, la langue étrangère correspond à l’une de ses deux cultures !
- Mais pour la majorité, nés de parents français
(en France) toute langue autre que le français ne correspond pas à
sa culture (sauf pour les langues régionales mais cela ne nous
concerne pas en Île de France). C’est une langue étrangère, porteuse
d’une culture étrangère ! Notre cerveau pense dans notre langue,
c’est ainsi ! Bien sur, certaines personnes sont douées pour les
langues et sont capables d’en parler couramment ou presque un
certain nombre (6 ou 7, même plus). Souvent, ils en font leur métier
(interprète-traducteur). Savez-vous que ces polyglottes comptent
parmi les plus fervents défenseurs de la diversité linguistique et
luttent ardemment contre la politique du « tout anglais » ? Par
contre, nous trouvons beaucoup d’acharnés défenseurs de l’ « anglais
– langue unique » qui ne savent pas aligner trois mots dans cette
langue !
- Nous parlions de métier! Quel est celui de Mme
Degen ? Interprète ou traductrice ? Je ne pense pas, car il lui
faudrait parler au moins deux langues étrangères couramment !
Chargée de relations avec des clients ou fournisseurs de
Grande-Bretagne ou des États-Unis ? Là, par correction et
efficacité, l’anglais serait indispensable ! Mais je suis sûre que
son travail est tout autre : un travail en France entre Français
uniquement ! Mais avec des personnes qui, par snobisme ou pour
souscrire à une certaine mode, imposent l’anglais comme langue de
travail, je le répète, en France entre Français. Ce sont des notes
d’information en anglais, des logiciels en anglais (alors que la
version française existe), etc. Ou bien même, l’anglais exigé à
l’embauche alors que cette langue ne sera d’aucune utilité ! Deux
grands procès ont eu lieu récemment contre ces pratiques (imposition
de l’anglais au travail) et les employés plaignants ont eu gain de
cause ! Sans compter parfois l’interdiction d’employer la langue du
client étranger dans la correspondance avec ce dernier : un
employé français germanophone d’une grande société bancaire s’était
vu réprimander suite à un courriel envoyé en allemand à son collègue
de la succursale allemande. Cela en ces termes : « Il est interdit
d’employer l’allemand ou un autre dialecte, seul l’anglais doit être
employé ». Notre langue était traitée de dialecte !
- Et tout comme Éva le rapporte, une promotion
sera donnée à une personne souvent moins qualifiée
professionnellement, mais plus habile à balbutier l’anglais ! Et
comme l’a dit M. Sarkozy, l’efficacité n’est même pas prouvée,
d’ailleurs certaines entreprises (comme Renault) qui avaient voulu
tester l’anglais sont vite revenues au français, car c’est dans sa
langue que l’on est le plus efficace et rentable !
- Que
faire alors ? Se soumettre et apprendre l’anglais à outrance, y
passer tous son temps libre, délaissant la lecture, les visites au
musée, la joie d’un bon film, etc. ? Et pour arriver à quoi ? Car
l’anglais n’est pas la langue facile que certains veulent bien faire
croire. Les linguistes vous le diront : 8000 à 10 000 heures sont
nécessaires si l’on veut arriver à un niveau courant et se mesurer à
un natif. Et encore, sans obtenir sa facilité d’élocution. Ce qui
est normal ! En effet, la prétendue facilité de l’anglais est un
leurre : sa prononciation est difficile et variable (seule
langue au monde où le a ne se prononce pas a !), son orthographe
confuse, son vocabulaire immense, ses expressions idiomatiques
innombrables, chaque mot doit être appris avec sa prononciation et
son orthographe. L’anglais est si complexe qu’il présente des
difficultés même pour les natifs où les taux de dyslexie sont
impressionnants (deux fois plus aux États-Unis qu’en Italie). La
maîtrise parfaite de cette langue nécessite la nativisation et la
scolarisation en anglais (je tiens cette analyse du rapport de M.
Alain Lauffenburger, Maître de Conférences à l’Université du Cœur
Immaculé de Kagoshima). Quelques petits exemples qui montrent la
complexité : « these shoes won’t go on » « what a way to
go on ! » (« Ces chaussures n’iront pas » et « En voilà des
manières »). « he’s made it all up » « he’s made up
his mind to stay in » « I’ve made up my face to go out »
(« c’est une histoire qu’il a inventée de toutes pièces » « il a
décidé de rester à l’intérieur » « je me suis maquillée pour
sortir »). « Can you run up the figures ? » « he ran up
the debt » (« pourriez-vous faire le total ? » et « il s’est
endetté »).
- Pas
très facile ? Mais évident pour un natif ou à la limite un
interprète ou un professeur d’anglais (qui aura étudié de longues
heures cette langue et souvent passé de longs séjours en pays
anglophone). Mais plus nous accepterons l’imposition illégale de
l’anglais au travail en France, plus les exigences de niveau seront
grandes. Résultat : dans quelques années, on verra arriver pour les
postes intéressants des anglophones natifs et l’employé français
sera sous ses ordres. Pas de souci, avec toutes les heures d’anglais
qu’il aura reçues, au détriment de sa propre langue et autres
matières scolaires, il en connaîtra assez pour répondre aux ordres !
Car, connaissez-vous réellement le « globish » ou « Basic English » ?
En effet,certains, en lisant mon chapitre précédent me
répondraient : pas besoin de connaître ces tournures compliquées, le
« globish » suffit, c’est génial, c’est la lingua franca, etc.
Eh bien, ce Basic English fut créé en 1930 par Charles Kay Ogden
pour affaiblir les langues autres que l’anglais et renforcer la
position de cette dernière afin que rien ne puisse plus l’endiguer.
L’anglais, qui, à l’inverse du latin, jadis, ou de l’espéranto, de
nos jours, n’est pas neutre, mais sert les intérêts d’une frange
native anglophone (6 à 8 % de la population mondiale). Cet anglais
très simplifié fut enseigné à des soldats non-anglophones enrôlés
dans l’armée américaine, langage jugé suffisant pour écouter des
ordres simples et pouvoir y obéir ! Ainsi mieux connu, ce « globiche »
n’est pas très merveilleux, non ?
- Est-ce
l’avenir que nous voulons pour nos enfants ? Car ne nous trompons
pas : travailler ou étudier dans une langue étrangère (je
corresponds régulièrement avec deux étudiants qui reçoivent des
cours en anglais, pas des cours d’anglais, mais des cours
importants pour leur profession future et assez compliqués même en
français), c’est comme prendre le départ pour une course avec un
lourd sac à dos et des chaussures à talon aiguille ! Face à des
coureurs équipés de tennis spéciaux pour la course à pied et ne
portant aucune charge (anglophones natifs). Et d’autres coureurs
avec un handicap plus léger, juste le sac à dos (non natifs mais de
langue nordique ayant des points communs avec l’anglais). Car nous
sommes latins et avons naturellement plus de facilité pour étudier
une langue latine comme l’espagnol, l’italien ou le portugais.
Faites un test : sur un mode d’emploi multilingue lisez le mode
d’emploi en italien (si vous ne l’avez jamais appris, bien sûr) :
vous constaterez que vous comprenez au moins 50 % du texte.
- Donc, étudiez l’anglais si cette langue vous
intéresse pour de bonnes raisons : l’envie de visiter l’Angleterre,
de lire Dickens dans sa langue d’origine, de vous faire des amis de
Northallerton (qui de leur côté apprendront ou perfectionneront leur
français scolaire). Ces bonnes raisons sont valables pour toute
autre langue. Mais pas pour vous soumettre à cette discrimination
subie au travail ! Au contraire, combattez-la , il y a des solutions
et autour de vous, bien d’autres en ont assez de cette situation,
mais sans le dire car ils croient être seuls, et ils ont peur, peur
d’être différents des autres, peur des reproches, peur du chômage,
de l’avenir ! Parlez avec vos collègues, vous serez surprise !
3) article de Mme Dessertenne « l’allemand ?
quel enjeu ? »
- Cet
article est excellent, mais l’introduction était de trop, si je puis
me permettre. Pourquoi s’excuser ainsi ? L’anglais n’est pas, comme
je l’ai déjà écrit, la langue internationale, mais une langue
internationale qui ne doit sa puissance actuelle qu’au fait qu’elle
soit la langue de la première puissance économique mondiale. Et le
manque d’intérêt pour l’allemand (hors sa réputation de langue
difficile, il est vrai, mais dit-on « l’anglais est facile au début,
dur ensuite, l’allemand dur au début, facile ensuite ») n’a qu’une
vraie raison : cette imposition de l’anglais, cette peur liée à sa
méconnaissance qui fait que les gens n’osent pas « perdre leur
temps » à apprendre une autre langue. Car malheureusement, certains
employeurs préfèrent aujourd’hui embaucher celui qui connaît un peu
d’anglais qu’un autre candidat parlant couramment l’allemand et
l’espagnol, par exemple, mais aucun mot d’anglais ! Encore donc une
raison de combattre cette situation qui ne peut conduire qu’à plus
ou moins longue échéance à la folklorisation de nos langues en
attendant leur mort. Pour compléter le chapitre plus haut sur
« l’anglais s’est imposé naturellement » un député américain a lancé
un jour cette boutade à l’ONU « 6000 langues, ça fait 5999 de trop,
l’anglais suffit ».
Je finirais cette longue lettre par le besoin
qu’ont les humains de communiquer facilement entre eux ! Et en toute
égalité ! Mais éprouvent le besoin d’une langue de communication !
Nous venons de voir qu’aucune langue native (y compris le français
qui pourtant donnerait bien des avantages, à nous francophones ;-))
ne peut remplir ce rôle, sous peine d’injustice flagrante. Que
reste-t-il alors ? Une langue morte comme le latin, bonne solution,
mais il est assez dur à apprendre et reste quand même la langue du
christianisme pouvant ainsi gêner les personnes d’une autre
confession. L’idée d’une langue neutre internationale n’est pas
nouvelle : Descartes avait déjà fait des travaux de recherche.
Certains essais peu satisfaisants sont vite tombés dans l’oubli.
Mais un médecin polonais en 1887, à l’aide des travaux de Descartes,
en a créé une bien conçue, qui connaît beaucoup de succès,
renforcés aujourd’hui par Internet, malgré le silence médiatique qui
l’entoure. Cette langue est la 15ème langue employée sur
Wiképédia l’encyclopédie mondiale d’Internet. Ses règles de
grammaire sont simples et sans exceptions, elle est simple à
apprendre, à prononcer, et permet de correspondre avec des personnes
de tous pays en toute égalité. Je l’ai testée moi-même. N’étant
d’aucune Nation, elle n’implique aucune domination et n’a donc pas
pour but de se substituer à une autre langue. La rapidité avec
laquelle elle s’apprend laisse du temps pour étudier les autres
langues. Elle possède aussi des vertus propédeutiques qui aident à
perfectionner la grammaire du français et à apprendre les langues
étrangères. Et il existe une association dans la ville voisine de
Choisy, avec des cours à Choisy et à Champigny. Pourquoi pas à
Ormesson ? J’en ai déjà parlé à plusieurs personnes de notre ville
qui ont montré un vif intérêt pour cette langue neutre qu’ils ne
connaissaient pas. On lui reproche parfois son manque de culture,
j’y vois plutôt un avantage, celui de transmettre toutes les
cultures sans les déformer. Ce chapitre n’est utile que pour les
personnes qui voient la nécessité d’une langue commune, bien sûr.
J’ai également une idée pour encourager
l’inscription d’élèves à des cours d’allemand dans le cadre du
jumelage. S’ils ne vont pas à l’allemand, que l’allemand aille à
eux ! Cela en donnant simultanément les cours d’anglais et
d’allemand en un seul cours. Cette méthode, approuvée par les
spécialistes, met l’accent sur les phrases de la vie courante, de
manière répétitive, les chansons, les poèmes, et la pluralité des
langues apprises montre leurs racines communes, leurs différences
d’après leurs familles (ces deux langues sont germaniques). Et pour
les récalcitrants, rappelez-leur que l’allemand est la première
langue parlée de l’UE, comme le dit si justement Mme Dessertenne.
Je vous serais très obligée de faire parvenir
copies de cette lettre aux auteurs des articles, et je vous prie
d’agréer, Monsieur le Maire, mes salutations distinguées.
BL