À  Monsieur François Hollande, Président de la République

 qui parle anglais en France dans une usine danoise !

 

le 20 février 2014

 

 

Monsieur le Président de la République,

M. François Hollande

 

 

 

 

Objet : Quid de notre indépendance linguistique ?

 

 

Monsieur le Président de la République,


 

Je me permets de vous envoyer le courriel que je viens d'adresser à France 2, pour vous dire combien je trouve anormale, la place que vous et vos ministres accordez à l'anglais : Montebourg avec son "Made in France", Flower Pellerin avec sa "French Tech", Fioraso avec sa loi qui a légalisé l'enseignement EN anglais dans nos universités, Peillon qui a rendu obligatoire l'apprentissage de l'anglais dès le CP, le CSA qui veut assouplir le quota de chansons en français sur nos ondes, etc.
 

Courriel à France 2 :

Lundi 17 février 2014, dans le journal télévisé de 20 heures, sur France 2, nous eûmes la désagréable surprise d'entendre parler anglais le Président de la République, François Hollande, parler anglais, alors qu'il était en France, à Chartres, en visite dans une usine danoise !

La folie d'anglais qui règne actuellement en France est donc apparemment soutenue et cautionnée par le pouvoir en place.

Est-ce que cela expliquerait la politique anglicisante de France 2, qui, notamment à travers son journal télévisé de 20 heures, ne manque jamais de faire la promotion de l'anglais et de l' "american way of life" ?

Est-il normal que la télévision de service public s'aligne ainsi sur les directives gouvernementales en matière d'anglicisation et est-ce pour cela, notamment, que l'article 39 de la Charte de France télévisions consistant à proscrire les termes étrangers sur les chaînes publiques lorsqu'on équivalent français existe, n'est jamais appliqué (voir entres autres affaires, le dossier du "TEN" de Ruquier) ?

Est-ce que France 2 aura le droit de me répondre ?

 

En espérant, Monsieur le Président, qu'au lieu de participer à prostituer la France au monde anglo-américain et que vous préférerez plutôt à la place mettre l'accent sur la coopération avec les pays francophones, je vous prie d'agréer l'expression de ma très haute considération.

 

Régis Ravat,

Président de l'A.FR.AV
 

 

 

 

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