De : M. Régis Ravat
Président de l'A.FR.AV
Parc Louis Riel
2811, chemin de Saint-Paul
30129 Manduel
Courriel : afrav@aliceadsl.fr

Objet :
Yann Arthus-Bertrand, un académicien indigne |
Académie Française
À
l’attention de Madame le Secrétaire perpétuel,
Madame Hélène Carrère d’Encausse,
23
quai de Conti
75008
Paris
Courriel :
contact@academie-francaise.fr
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Manduel, le 13 septembre 2009 |
Madame le
Secrétaire perpétuel,
Comme vous
l’avez certainement remarqué, au début du mois de juin, M. Yann
Arthus-Bertrand a présenté aux médias de France et du monde, un film
qu’il a nommé en anglais « HOME ».
Inutile de dire
que les membres de notre association ont été très choqués par ce
titre en anglais émanant d’un Français, un Français, qui plus est,
membre de l’Académie française.
Pour le cas, nous avons eu l’impression qu’un des généraux qui est
chargé d’assurer notre défense, nous tirait dessus !
Mais tout de
même, comment se fait-il qu’un Homme à l’Habit vert dont le premier
devoir est de veiller à la qualité de la langue française, préfère
employer un mot anglais, plutôt qu’un mot français, pour nommer une
de ses réalisations ?
À l’heure où la
langue anglaise est en train de tuer la diversité linguistique et
culturelle du monde entier ; à l’heure où la langue anglaise est en
train d’éliminer systématiquement la langue française des dernières
places qu’elle détient sur la plan international ; à l’heure où
notre propre pays est en train de basculer vers le bilinguisme
français-anglais (l’anglais
est désormais obligatoire dans toutes les écoles de France, dès le
CE1, c’est-à-dire dès l’âge de 7 ans pour nos enfants !),
nous considérons
l’attitude de M. Yann Arthus-Bertrand comme particulièrement
assassine.
Est-ce que
l’Académie française, qui l’a accueilli en son sein, a rappelé à
l’ordre ce membre indélicat ?
Pouvons-nous
vous demander de bien vouloir prendre en considération, si ce n’est
déjà fait, la gravité de la faute de M. Yann Arthus-Bertrand à
l’égard de la langue française et d’en tirer la seule conclusion qui
s’impose :
la radiation de l’Académie.
Et pourquoi,
pour donner un signe fort à ceux qui nous gouvernent et qui ont
programmé la mort du français, ne pas nommer, pour remplacer
l’indigne Arthus-Bertrand, un membre de l’Espace francophone, où
il y a moult personnes bien plus dignes que lui pour veiller, sous
la Coupole, à garder l’universalité, le génie et la clarté de notre
langue.
Nous vous
remercions de votre attention et nous vous prions d’agréer, Madame
le Secrétaire perpétuel, l’expression de toute notre considération.
Régis Ravat,
Président de l’A.FR.AV