Sous cette rubrique, nous vous présentons des livres sur Louis Riel.

(Par ordre d'entrée dans notre bibliothèque)

PREMIER  LIVRE

 Ce livre est l'histoire romancée,  mais véridique, s'inspirant des documents d'époque, de la rébellion des Métis de l'Ouest, en 1885, et de leur chef, Louis Riel. Cent ans après sa pendaison, celui-ci demeure une énigme. Était-il un fou ou un prophète? Le portrait troublant, émouvant, que nous en fait le narrateur, «agrand-père Falcon » le rapprochera de nous et nous incitera à méditer longuement sur son sort.

L'auteur : RUDY  WIEBE est né en 1938 dans une ferme mennonite de Saskatchewan, où ses parents avaient pu se réfugier pour échapper aux persécutions de leur secte en Russie.

Auteur d'une dizaine de romans, ainsi que de nombreux essais, articles, critiques, nouvelles, Rudy Wiebe habite aujourd'hui Edmonton, Alberta,  avec sa femme et ses trois enfants. Il y enseigne, à l'Université de l'Alberta, la littérature canadienne et la création littéraire.

La traductrice : Traductrice de Constance Beresford-Howe et de Margaret Laurence, MICHELLE  ROBINSON apporte encore une fois son solide talent à l'œuvre de Rudy Wiebe. Par sa richesse et ses nombreuses facettes, le style de cet auteur présente au traducteur un véritable défi que Michelle Robinson a su brillamment relever.

DEUXIÈME  LIVRE

Comme Simon Bolivar en Hispano-Amérique, Tiradentes au Brésil et Toussaint Louverture en Haïti, Louis Riel nous apparaît comme un des grands libérateurs du Nouveau Monde. Assassiné politiquement sous les ordres et la vindicte de John A. Macdonald, Premier ministre d'une Amérique britannique en quête de sang fondateur, Louis Riel est le héros de la résistance métisse.

En 1886, l'écrivain brésilien Mathias Carvalho faisait publier un grand poème en hommage à Louis Riel. Traduit enfin pour la première fois dans cet ouvrage, c'est avec grande émotion qu'on en prend connaissance. Dans une postface percutante, Jean Morisset nous dit que Louis Riel n'était pas que le prophète d'une cause, celle de la libération de l'Amérique franco-métisse dont le Québec contemporain et les Premières Nations incarnent jusqu'à ce jour la continuité. En nous donnant à lire de larges extraits sur l'histoire métisse écrits par Louis Riel, de même que son grand poème à Sir John A. Macdonald, Jean Morisset ajoute :

« Louis Riel était, à côté des Papineau et des Fréchette, l'un des esprits les plus éclairés de son époque. Loin d'être le fou-illuminé auquel l'élite canadienne l'aura réduit pour ne pas assumer son héritage, on doit plutôt le considérer comme le premier écrivain «québécois» de portée internationale. »

TROISIÈME  LIVRE

L'épopée d'un immortel de l'Ouest

Ce reportage historique nous fait découvrir un bâtisseur, un chef de gouvernement, un écrivain méconnu. Victime d'une machination destinée à déposséder les Métis de leurs terres au profit des barons du rail et des affairistes, qui feront finalement main basse sur l'Ouest canadien, Louis Riel, était bien plus que le fondateur du Manitoba ou encore un prophète un peu illuminé. Il s'agissait d'un visionnaire qui rêvait de fraternité entre les peuples fondateurs du continent.

À une époque charnière, tel le puissant bison des Plaines, il lui fallut affronter les adversaires des Métis et des Francophones du pays. Mais, pris en étau entre le pouvoir ecclésiastique et celui des politiciens, avec sa sensibilité exacerbée de Métis et de poète, il devint un élément aussi fragile que du cristal ballotté par les remous de l'Histoire et paya de sa vie son rêve inachevé.

Incarnation du combat contre l'oppression des minorités, c'est un Riel vivant, mais exempt de folklore qui émerge des présentes pages. Il nous est raconté ici de manière enlevée, sous la forme d'une époque qui n'a rien à envier aux légendaires récits de l'Ouest américain. Une différence toutefois : si Louis Riel a sa légende, il n'en demeure pas moins présent, car son message est toujours actuel après plus d'un siècle.

QUATRIÈME  LIVRE

Journaux de guerre et de prison

Une grande épopée de l'Ouest canadien revit dans ce livre dont le héros, Louis Riel, fut exécuté arbitrairement au nom d'un ultranationalisme qui a déshonoré à tout jamais ses pratiquants.

Le Journal de guerre en est un de combat, mais aussi un recueil de réflexions intimes sur la pensée de l'homme politique, sur les événements de sa vie, et surtout sur les Métis, son peuple dépossédé. Il se compose aussi de rêveries, de visions, de prémonitions. Les faits historiques y côtoient une dimension imaginaire confinant à la voyance, puisqu'une partie de ses prophéties s'est déjà réalisée. En effet, le 8 mai 2005, une union entre les Métis canadiens-français de l'Ouest et une partie appréciable de ceux de l'Est du canada était conclue.

Comme les dernières lettres des condamnés à la peine capitale, Riel tente, dans son Journal de prison, d'apprivoiser la mort. Il y développe toutes ses oppositions intimes, son mysticisme romantique sur les entités supérieures et l'au delà. On y ressent aussi la grande solitude des combattants qui doutent encore. Dans ses deux journaux, les notes de l'auteur sont comme des miroirs mettant en valeur avec maints détails les tenants et les aboutissants d'un chapitres cardinaux de l'histoire du Canada et du Québec.

On y découvre également un aspect méconnu de Riel : celui d'homme de lettres. Enfin, des hommages et une chronologie inédite, de 1604 à nos jours, décrivent l'histoire de la famille Riel et la lutte des Métis pour leurs droits, qui débouche actuellement sur la résurgence d'un mouvement riellien.

Louis Riel avait prévu qu'une centaine d'années après sa mort, le peuple métis s'éveillerait et que les écrivains et les artistes en seraient les porte-parole. Une autre prophétie qui se réalise ici...

CINQUIÈME  LIVRE

 Automne 1869. La rumeur enfle dans les Prairies canadiennes. Ottawa aurait décidé de s'approprier ces  terres sauvages. Ici pourtant, les "sangs-mêlés" sont parvenus à vivre en harmonie avec la nature. Le gouvernement aurait-il décidé d'ignorer leur existence ?

Louis Riel, Jeune métis francophone de 24 ans, organise la rébellion. En tenant tête à la Confédération Canadienne au nom du Manitoba. il rêve encore d'un dénouement pacifique. Mais quand ses hommes décident l'exécution d'un opposant, Louis riel doit fuir;

Commence alors un parcours semé d'embûches. Député exilé, Louis Riel se convainc peu à peu de sa vocation divine. Quand les métis francophones le rappellent à l'aide, cette fois en Saskatchewan, le prophète errant saura-t-il entendre la voix de la raison et mener la résistance jusqu'au bout ?

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