QUELQUES-UNS  DE  SES  POÈMES.

 

 

 

« PAS  DE  BEAU  FRANÇAIS  S'IL  N'EST  PAS  BIEN  PRO--NON--CÉ »,

 telle est la devise de notre ami.

Il nous excusera, car pour des raisons techniques, nous n'avons pas pu reproduire ici,

sa façon toute personnelle de transcrire la poésie 

(voir le Syllabaire).

 

LA PATRIE DU LANGAGE

 

Nous n'avons qu'un PAYS : celui de notre LANGUE
Et nos concitoyens la parlent en premier.
Plus est PROCHE de moi “l'étranger” francophone
Et rien plus éloigné que le “FrangLAID” bâtard !
Car, plus qu'une origine, un passeport, un lieu,
L'IDENTITÉ pour nous vaut d'abord par les MOTS
Permettant d'établir des rapports entre humains.
Combien FRÈRE, je suis, de celui qui comprend,
Qui sent, pense, s'exprime en termes qui sont miens !
Combien, m'est opposé, celui qui les renie !
Est TRAÎTRE, DÉSERTEUR et MATRICIDE infâme,
Indigne et scélérat qui cède sur cela !
Le TOUT PREMIER DEVOIR ,
POUR CHAQUE FRANCOPHONE,
Est, toujours et partout, d'AFFIRMER LE FRANÇAIS !

 

 

LES  APPORTS  DE  L'ANGLO-RICAIN


Pollution générale, gangstérisme, règne du fric,
Misère des peuples, dégénérescence des moeurs, amoralisme,
Drogues, épuisement des sols, destructions des forêts,
Vulgarité, brutalité, machisme, abrutissement Buschique,
Par les films ineptes et la cacophonie assourdissante :
Voilà ce que vous apporte avec sa langue et son mode mental affligeant,
L'anglo-ricainerie impérialiste.
Exprimez-vous en français correct bien prononcé !
Le français est le dernier refuge de la liberté et du progrès humain
.

 

 

LE  MINUSTÈRE

 

Fini le Minus-taire
À la Franc-folklo-phonie !
Exit la secrétaire !
Adieu Franco...finie !

Au français ? (pour quoi faire ?)
Une Yankimanie
En notre jospinie :
Un ricain-coin, préfère !

Et “yankikinons”- nous,
Puisque telle est la mode,
À la langue commode
Et la France : à genoux !

Qu'au moins l'on cohabite
En accord sur ce point...
“Donald” en nous habite
Ô veaux : faites ...”cain-coin” !

 

 

ROUMANIE  FRANCOPHONISSIME

France de l'Orient : Roumanie indomptable,
Imprégnée, à jamais de notre francité !
Parmi toutes nos sœurs latines, la plus proche
En dépit d'un écart, de nos sols, le plus long.

France de l'Orient : marche de notre langue,
Irréductible sœur dans la francophonie !
“ Île”, toujours romaine, au sein d'un monde “rustre”,
Investissant le charme, envoûtant, de tes bords...

France de l'Orient : Romania féconde !
Intègre nation tenant tête au malheur !
Royaume de culture et d'art, d'agriculture :
Intarissable terre aux trésors convoités !

France de l'Orient, malgré toute menace,
Appréciant l'honneur avant ses “intérêts !”
Fidèle à sa parole en notre beau langage,
Exprimant noblement nos traits de parenté...

France de l'Orient, d'identique origine,
Arrimée au Danube, ardente Roumanie !
Éternelle Dacie, antiquement latine !
Autre pays le plus... cher au cœur des Français !

 

FRANCOPHONE  OU  FRANCAPHONE ?


Aux armes écrivains :
Notre langage est en péril !
Les oppresseurs anglaids-ricains
Veulent imposer leur “babil”.

Si vous récusez le vulgaire,
“Argothique” “veaucabulaire”,
“Anglaid-basic” le plus sommaire :
Il ne faut pas craindre la guerre !

Entre la langue de Voltaire,
Agréable, précise, claire,
Et le “coin-coin américoin”:
Il faut choisir avant demain !

À ne point être FrancOphone,
On risque d'être ... FrancAphone

 

 

 

À BOUTROS, EX-SECRÉTAIRE  GÉNÉRAL   DE  l'O.N.U...S.A .

 

La meilleure façon d'éviter la défaite est bien de se défendre !
Y renoncer est accepter sa fin !
Lequel est plus “frileux” ? celui-là qui se couche, ainsi qu'un chien soumis, ou celui qui résiste et, surtout, contre-attaque alors que le français est partout en péril ! Exemple l'O.N.U...S.A. par votre faute et celle de nos “dirigeants” capitulards !!!
Si l'universalité française cessait, rien ne s'opposerait à l'anglaméricaine, absolument contraire, opprimante, partout !
Oui, encore et toujours, même plus que jamais : “Tout ce qui n'est pas clair n'est pas français !”
Pourquoi ce qui fut vrai, devrait cesser de l'être ? Aujourd'hui, comme hier et demain, le français parce qu'il est le meilleur, demeure universel !
Défaitiste et frileux est qui dit le contraire !

 

 

POUR  NOS  FRÈRES  HARKIS
“FRANÇAIS ... À  PART  ENTIÈRE”

 

Rien n'est si beau que celui qui choisit
D'être Français non point par la naissance :
Étant Français par le cœur et l'esprit,
Français par choix, libre, en son âge adulte
Et par le sang versé pour le Pays.

Français de corps, d'efforts et de courage :
Ardents Harkis, meilleurs de nos soldats !
Comme tous ceux d'Afrique et d'Indochine,
Injustement traités en “parias” !

Honte à l'État qui, ces braves, dédaigne,
Alors qu'on doit, les honorer, d'abord !...

Leur don, total, pour toujours, à la France,
Avec l'estime et la sécurité
Vaut notre affection reconnaissante !...
Oui ... bien plus que certains ...

Ils sont, vraiment, Français !

 

 

LÉOPOLD  SÉDAR  SENGHOR

 

Homme bon, Homme beau, Homme noble, mon frère !
Homme noir, dont le Noir évoque le soleil
Et dont le Verbe d'OR honore le français,
Par sa voix, l'énonçant d'une Façon parfaite !...
Homme sage ! Homme juste et superbe Poète !
Homme d'État lucide, expert et courageux !
Homme de Vérité, de Valeur authentique
Et le Symbole pur de son Peuple racé...
SENGHOR Le Prince d'Encre à la Force magique !
En quelques mots de Feu...le jour ... illuminant !
SENGHOR qui plus que tels ... notre Coupole ... illustre !
Élargissant son Cercle aussi loin qu'il le peut.

 

 

LA  LANGUE  ET ... SES  ÉCARTS

 

Ne pas se disperser est en tout nécessaire,
Il ne faut consacrer ses efforts qu'au meilleur !
Le bon vin vaut bien plus que la simple piquette
Et le pur français, mieux que ces patois confus...
Ce ne sont pas des mots déformés qu'utilise
Une langue visant l'Universalité !
Le français préférable, est celui de Voltaire
Et des meilleurs auteurs l'élevant au sommet !...

Les ”jargons”, les “sabirs”, les “dialectes”, pour être,
À nos sens, pittoresques, et parfois touchants,
Ne sauraient par leur nombre et leurs rivalités,
Que demeurer restreints seulement au “folklore”,
En laissant au français, ses appuis rassemblés.

 

LE  QUÉBEC  LIBRE

 

Québec, prolongement le plus français de France !
Immense territoire à jamais francisé !
Pays que lie à nous l'amour et non la force
Et, malgré l'océan nous restant amarré !
Plus que nous-mêmes, nous : fidèle à notre histoire !
Indomptable, invincible, exemplaire pays !
Immortel combattant pour son indépendance :
Ô ! Québec, sans répit, constamment investi !
Peuple de foi, de flamme, en “tes arpents de neige” !
Imperturbable roc de la solidité !
Cohérent, résolu, que son climat façonne,
Astreint, par sa rigueur, au combat permanent !
Québec : ardent, superbe, espoir que rien ne lasse !
Orgueil de notre espèce et le meilleur de nous :
Toi seul, as plus qu'aucun mérité d'être libre !
Et par ta volonté, des Anglais : libéré !
Délivré, s'assumant, en pleine suffisance :
En la Francophonie librement inséré,
Comme le pur joyau d'un mondial espace :
Aux membres réunis par l'unanimité !

 

 

LA  NATION  FRANCOPHONE

 

Un pays étendu sur tous les continents !
Dispersé, mais uni dans la diversité.
Sans barrière terrestre, espace illimité,
Incernable, partout et présent cependant.
Un peuple bigarré, aux teintes d'arc-en-ciel !
Blanc, noir, jaune, bis, brun, roux, blond, faible ou puissant,
Heureux ou malheureux, plus ou moins, çà et là,
Quelques-uns, par ici, nombreux en d'autres lieux ...
Nation de fragments immenses ou petits,
Pièce multicolore éparse et réunie.
Sans armement, guerrier derrière son drapeau,
Sans roi ni Président, sans état, sans raison,
Sans pouvoir contraignant, car rien que convaincant,
Sans biens financiers, mais non point sans trésor !
Celui de la Parole, instrument de l'esprit,
Animé seulement par sa langue identique !
Un français pur, si clair, précis, harmonieux,
Distingué, mesuré, sobre, concis, sûr, vrai !
Remparts des libertés, des arts, savoirs et lois ;
Langue parmi toutes, la plus universelle !
Ultime abri de la civilisation !

 

 

À  CONSTANTIN  FROSIN
(Poète francophone roumain)

 

Du côté de l'aurore,
Où renaît la lumière,
Au pays de Trajan,
Latin indélébile :
Un français impeccable,
Écrit comme parlé,
Plaît à l'œil, à l'oreille.

Un langage accompli,
Non pollué s'exprime,
Avec la pureté
De celui d'autrefois,
Qui devrait, honte, faire
Au franglaid d'aujourd'hui,
Que l'on profère en France,
En ce temps d'indigence...

Ami de Galati:
Cher Constantin Frosin :
Enseignez-nous l'amour,
Le respect du français
Comme vous le savez.

 

AVEC  NOUS  LES  ARTISTES !

Aux écrivains insouciants
lorsque leur langue est agressée.

Honte à l'encre qui se refuse
À défendre notre français,
Mais dont le caquetage fuse,
Insignifiant à l'excès !

Honte à la pie, incontinente,
Intarissable, au propos vain,
Honte à l'autruche inconvenante*,
Indigne du nom d'écrivain.

Honte à qui borne, à la “Bluette”,
Une verve, jamais à court,
Mais demeure sourde et muette,
Quand la langue appelle au secours.



* “tout cul à l'air face aux “Ricains”... puisque la face dans le sable.”

 

 

HYMNE  FRANCOPHONE

 

Francophones de tous pays :
Le français est notre frontière !
En tous lieux de la terre entière,
Un seul langage nous unit !
Quels que soient l'état, la fortune
Et la foi, les goûts, la couleur,
Ou l'endroit, le froid, la chaleur :
Une langue nous est commune.
Oui, francophones, tous amis :
Le français est notre frontière !
En tous lieux de la terre entière,
Un seul langage nous unit !
Une langue précise, claire,
Harmonieuse, sans clinquant
Et sans trémolos provocants,
Sans fadeur, sans heurts, exemplaire !
Oui, francophones, tous amis :
Le français est notre frontière !
En tous lieux de la terre entière,
Un seul langage nous unit !
Une langue sobre, discrète,
Impénétrable à tout excès,
Une langue sûre, concrète,
Où la mesure a seule accès,
Francophones de tous pays :
Le français est notre frontière !
Un seul langage nous unit,
En tous lieux de la terre entière !
Un langage d'une noblesse
À l'égal de la qualité,
Qui jamais le tympan ne blesse
Et convient à l'humanité.
Francophones de tous pays :
Le français est notre frontière !
En tous lieux de la terre entière,
Un seul langage nous unit !

 

 

TROP DE  FRANÇAIS  SONT  DES  VEULES !

 

De tout temps, des “Français”
Optent pour l'adversaire,
Acceptant, sans lutter,
Ce qui leur veut du mal !

Et quelques “étrangers”,
(Mais vrais Français de choix),
Parviennent, en dépit
De l'indigène veule,
À maintenir un peu,
De ce qui nous est propre !

Notre langue à ce jour,
Déclinante partout,
N'a, pour Avocats, plus
Que des “venus d'ailleurs”!
Hélas ! trop peu nombreux
Pour sauver le français
Du “baragouin” yankee
Qui nous veut asservir !...

Et des concitoyens,
Sans ressort, avachis,
“Américonisés”,
Ne réagissent plus !

Que vous faudrait-il donc,
Lâches, traîtres, capons,
Gogos, jobards, couchés,
Afin de vous défendre ?

 

 

 

LE PEN  ÉPENGLÉ

 

Lorsque, “l'anglaid-ricain”
Ravage notre langue,
Et qu'on se veut Français
Nationalement :
L'on prêche par l'exemple
Et ne dit, “No Comment” (*),
Alors que l'on s'adresse,
En France, à des Français !

* (sic)

 

 

EUROPE  OU  BABEL ?

 

C'est le français, langue de la clarté,
Qui seul défend vraiment la liberté ;
Le français, sobre et précis, franc, logique,
Est le plus sûr outil diplomatique,
Exempt du “flou” de l'ambiguïté
Par sa classique et pure qualité !

Plus qu'un “anglo-ricain”, vague, sommaire,
Inaudible “sabir”, “coin-coin-isant, vulgaire” :
Il est sage, en dépit de ses difficultés,
D'opter pour le français propice aux facultés.

 

 

AUX “FRANGLAIDS” BATTUS ET CONTENTS

 

Depuis la guerre de Cent Ans,
L'”anglolâtrie” exulte en France,
En dépit de la malfaisance
Infligée aux battus contents.

Plus la perfide Albion frappe,
Et plus on lui fait les yeux doux.
À sa fourberie on s'attrape,
Et c'est l'échec à tous les coups !

“Franglaids”, légers d'esprit, frivoles,
Imprévoyants, verbeux, vantards,
Naïfs, d'une cécité folle,
Oublieux, lâches et faiblards :

Sachez que reste, incompatible,
Un accord sans sujétion !
Fors la capitulation :
N'est que la guerre irréductible !

 

 

 

CLAUDE  HAGÈGE

 

Gloire au Maître des mots,
Des secrets du langage,
Au savoir rigoureux,
Sans appel, infini.

Gloire à celui qui sait
Ce que parler veut dire,
Et nous révèle tout
Ce qui peut s'exprimer :

Claude Hagège, savant,
Qui, mieux qu'un autre, enseigne
Et compare, promeut,
Juge l'expression.

Gloire à l'expert, élu,
Du verbe qui commande,
Interdit ou permet,
Par les sons l'intimant.

Véritable berger
Des termes de la langue,
Et défenseur ardent
du français menacé.

 

 

LÉOPOLD  SÉDAR  SENGHOR

 

Ne pleurez plus, Francophones, chantez :
Senghor le Juste est mort, mais
Impérissable, il demeure !
Sédar le noble Sérère et le fils
De Dyogoye le Lion vert.
Sédar de Nyilane enchanteur de l'oreille
Et source du sang ... or.
Le poète sublime !

Il aima tant sa langue française,
et l'a si bien servie
Qu'il voulut se confondre avec elle,
En s'intégrant pour toujours
Dans sa voix qui l'exprime !
Intégralement...
De sorte que, même mort, tout entier
En elle, il demeure...
Immortel,
Senghor : honneur de l'homme !

 

L'ABSENCE  ÉHONTÉE !
(dédié à MM. Chirac et Jospin)

 

Ne pas se déplacer pour enterrer Senghor
Est une ignominie !
Une insulte à la France, à la Francophonie,
Un outrage gratuit envers le Sénégal,
Une offense au poète autant qu'au Président,
Ainsi qu'à sa famille, à son Académie,
À ses admirateurs !
Votre absence, Messieurs,
Indigne tout le monde !
Et ne vous grandit point !
Pareil comportement vaut que l'on s'en
souvienne...

 

 

LA  LANGUE   ABANDONÉE

 

Notre admirable Langue, hier, universelle

Est, aujourd'hui, partout, en reflux décadent :

Que fait, pour sa défense, un pouvoir décidant,

Inepte, résigné, sourd, sans retour vers elle ?

 

Aucun effort ! si bien, dirait-on, qu'il se scelle

Un constat d'abandon du FRANÇAIS décédant

Par la flaccidité des lâches le bradant

Au profit de "l'anglaid", dont l'abus nous harcèle !

 

Indolents dirigeants, complices du Péril,

Responsables d'un choix révoltant, puéril,

TRAÎTRES, tueurs honteux, du plus précis langage : 

 

Allez-vous demeurer, fourbes, silencieux,

Renégats, aplatis, dans l'ERREUR qui s'engage

À ne s'affirmer, point, d'un tel sort, soucieux ?

 

IL  N'EST  POINT  SUFFISANT ...

 

Il n'est pas suffisant, passivement, de dire à quel point l'on déplore un français déclinant,
Supplanté par l'anglais, beaucoup moins clair pourtant.
Il n'est pas suffisant de rester indolent, devant ce que l'on croit un malheur évident.
Il n'est pas suffisant d'offrir l'assentiment d'un vœu pieux, seulement, mais gratuit, chichement.
Il n'est pas suffisant d'invoquer lâchement, pour ne s'engager point, quelconque empêchement.
Il n'est pas suffisant, fût-ce correctement,d'user de sons français, sans plus, uniquement.
Certes ! il faut d'abord bien exprimer sa langue ! il faut aussi, vraiment s'engager fortement,
Par le temps et l'argent, l'action longuement, dangereusement même,
Afin de maintenir la langue que l'on aime.
Il n'est point de combat vain, car désespéré :
Seul est désespéré ce qu'on ne combat point.

 

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