M. FRANÇOIS BAYROU |
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RÉPONSE À NOTRE LETTRE (lettre envoyée le 24 janvier 2007) Pour lui rappeler notre bon souvenir, nous lui envoyons, ce jour, le 12 avril 2007, le n°47 de Fraterniphonie |
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(lettre reçue le 20 avril 2007)
La directrice de campagne M. Régis RAVAT Francophonie Avenir
Parc Louis Riel 30129 Manduel
Paris, le 26 mars 2007
Monsieur le président,
C'est avec un grand intérêt que j'ai pris connaissance de votre lettre, attirant l'attention de François Bayrou sur la défense de la langue française et la francophonie. François Bayrou est profondément attaché à la langue française et à la francophonie, deux questions essentielles pour l'identité et l'avenir de notre pays. Aujourd'hui, il est évident que, dans les cercles d'affaires ou culturels, on ne parle plus guère français. Si nous n'y remédions pas, que deviendront, dans cinq ou six ans, nos productions, nos films, nos livres, la diffusion française en général? Quel sera le contenu d'Internet ? François Bayrou souhaite que la langue française retrouve sa place dans le concert des nations et du monde. Parce qu'il est convaincu que la francophonie est une grande chance pour la France, il a développé un ensemble de propositions visant à favoriser l'apprentissage du français et à défendre la langue française. Premièrement, François Bayrou a placé l'apprentissage du français au cœur de son programme pour l'école, en fixant un objectif: que 100 % des élèves entrant en sixième sachent lire et écrire. Il s'est également engagé à faire en sorte que le français ne succombe pas à l'hégémonie de l'anglais et conserve son statut de grande langue internationale en maintenant son usage dans les instances européennes et à l'ONU. Ainsi, propose-t-il que, dans le cadre de l'initiation aux langues étrangères en primaire, le choix des élèves ne soit pas limité à l'anglais. Par ailleurs, en tant que député, il a refusé de voter la ratification du protocole de Londres, au nom de la défense de la langue française. La défense de la francophonie comporte un grand enjeu international et stratégique. Pour François Bayrou, elle répond au besoin mondial de dialogue interculturel et ses valeurs de liberté et de solidarité sont celles que réclame la mondialisation humaniste et que la France défend au niveau international. Le monde a besoin de la langue française. La France a établi avec l'Afrique, le Maghreb, le Vietnam, le Cambodge et tous les pays de la francophonie des liens d'amitié fraternelle. Nous ne devons pas dilapider, mais les faire fructifier, en maintenant nos liens bilatéraux, mais aussi en encourageant nos partenaires de l'Union européenne à s'engager sur le plan politique et économique dans les zones où ils sont encore trop absents. Cela implique de relancer la construction d'une communauté francophone : d'une part, en développant une politique étrangère axée sur la francophonie ; d'autre part, en développant les relations avec l'Afrique dans le cadre d'un partenariat euro-africain. L'engagement européen de la France n'est pas contradictoire avec son engagement francophone. La France dispose du deuxième réseau culturel au monde. Grâce à nos lycées et à nos instituts culturels répartis à travers le monde, nous pouvons offrir une formation francophone de qualité, qui se distingue des formations anglophones. La francophonie multiforme portée par de multiples acteurs, que François Bayrou souhaite développer, permettra à la France de peser dans des domaines aussi divers que l'audiovisuel, l'éducation, la recherche et les organisations multilatérales comme l'ONU. Grâce à la francophonie, nous disposons de soutiens très forts en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie, très utiles pour faire entendre la position de la France dans les enceintes internationales, notamment au Conseil de sécurité de l'ONU. Merci d'avoir pris la peine de nous écrire.
Je vous prie de croire, Monsieur le président, en
l'assurance de mes sentiments les meilleurs.
Marielle de Sarnez
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RÉPONSE DE M. À NOTRE QUESTIONNAIRE (renvoi du questionnaire le 6 avril 2007) |
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Pas de réponse à ce jour
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COURRIELS QUE NOUS LUI AVONS ADRESSÉS : |
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COURRIEL N °1 (envoyé le 29/01/07)
Monsieur Bayrou,
En première page de votre site vous écrivez le mot anglais "e-mail", cela alors qu'il existe un mot officiel en français qui est "COURRIEL" (Journal Officiel du 20 juin 2003). Pourriez-vous, au nom de la langue française, si mal menée par ailleurs par l'anglomanie ambiante, faire enlever ce mot anglais et y mettre à la place le mot français. Je vous remercie de votre attention et vous transmets mes meilleures salutations.
Jean-Pierre Colinaro 30 Nîmes
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Réponse reçue le 9 février 2007
Merci monsieur Colinaro d'avoir pris la peine de nous écrire. Nous
tenons compte de votre remarque sur le terme "courriel". L'équipe de campagne de François Bayrou |
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COURRIEL N °2 (envoyé le 16/02/07)
À l'attention de M. Okan,
Dans votre courriel du 9 février 2007, vous me dites que vous tenez compte de ma remarque quant à la nécessité de mettre le mot "courriel" en lieu et place du mot anglo-américain "e-mail". Pourquoi alors, lorsque je vais sur le site de M. Bayrou ( www.bayrou.fr), vois-je toujours le terme anglais "e-mail" en page d'accueil ? Je vous remercie de votre attention.
Jean-Pierre Colinaro 30 Nîmes
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pas de réponse à ce jour
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COURRIEL N °3 (envoyé le 21/02/07)
Monsieur Bayrou,
Ce soir sur France 2 (le 21/02/07), aux actualités de 20 heures, un journaliste a parlé de "speed raiding". Encore un mot anglais ! Pourquoi les journalistes n'essaient-ils pas de créer des mots français compréhensibles de tous ? Le Service public de télévision n'a-t-il pas pour mission de veiller, entre autres choses, à l'enrichissement et à la défense de la langue française ? Si vous étiez élu Président que feriez-vous pour arrêter notre anglicisation ? Recevez, Monsieur, l'expression de toute ma considération.
Mme Sylvie Costeraste 30100 Alès
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Réponse reçue le 20 mars 2007
Merci, chère Madame Costeraste, d'avoir pris la peine de nous faire part de vos remarques sur l'utilisation de la langue anglaise, nous les transmettons à François Bayrou. Sachez que ce dernier, ancien député européen, fait partie de ceux qui participent le mieux à la promotion de la langue française, langue officielle de l'Europe. Bien cordialement,
Morgane L'équipe de campagne de François Bayrou Morgane de Rodellec : m.derodellec@bayrou.fr
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COURRIEL N °4 (envoyé le 12 avril 2007)
Voici ce que nous avons l'honneur de vous proposer pour lutter contre l'anglicite aiguë, une nouvelle maladie due à une dégénérescence du tissu linguistique liée à un excès d'incivisme à l'égard de la langue française : une PRIME DE QUALITÉ DE LA LANGUE FRANÇAISE (LA PQLF). Cette prime serait attribuée à toute entreprise, ou à tout commerce, qui respecterait pleinement et entièrement la langue française (dénomination de l’entreprise ou du commerce en français, communication internationale en français, publicité en français, musique d’ambiance en français, emploi de terminologies françaises, recherche d’équivalents français aux termes anglais, création de néologismes en prenant pour base la langue française ou le latin-grec) Merci d'aller sur le document joint à ce courriel, où vous pourrez constater que l'anglicite aiguë a fait de gros ravages à Nîmes, ville pourtant du Sud de la France située entre l'Espagne et l'Italie, donc loin d'un pays anglophone, ville théoriquement empreinte de latinité de par ses monuments gallo-romains et de par ses férias hispano-tauromachiques. Merci de bien vouloir nous dire ce que vous pensez de cette PQLF et si vous seriez prêt à la mettre en place au cas où vous seriez élu Président de la République. Avec l'expression de toute notre considération.
Sylvie Costeraste Pour l'A.FR.AV
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Réponse reçue le 13 avril 2007
Merci chère madame Costeraste d'avoir pris la peine de nous faire part de vos réflexions, nous les transmettons à François Bayrou. Pour François Bayrou, vouloir que le "modèle français" soit à nouveau source de progrès suppose l'ouverture aux autres et la volonté politique de garder au français le statut de grande langue internationale. "Si je suis élu, une politique déterminée sera mise en œuvre pour promouvoir notre langue, avec pour objectif le multilinguisme. Je m'engagerai pour que l'enseignement de deux langues étrangères soit la règle partout en Europe, et pour qu'étudier en France cesse d'être le parcours du combattant. Être pour la diversité linguistique, c'est résister à l'obsession, sous prétexte d'efficacité, de la langue unique qui conduit à la pensée unique. Cela demande l'engagement de multiples acteurs : État, collectivités locales, société civile et ONG … "
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RÉSULTATS OBTENUS : |
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