Slogan de campagne : 

"Ensemble, tout devient possible".

 

 

Nicolas Sarkozy

55, rue La Boëtie

75008 PARIS

France

Tél. :

Télécopie : 

Site : www.sarkozy.fr/

Courriels : 

Lui poser une question

contact@sarkozy.fr

rp@u-m-p.org

 

Nom :

 Sarkozy

Prénom :

 Nicolas

Date de naissance :

 28 janvier 1955 (52 ans)

Situation de famille :

 Remarié, 3 enfants

Études :

 maîtrise de droit privé, DEA de sciences politiques

Profession :

 Avocat, actuellement ministre de l'Intérieur

Famille politique :

 UMP

Mandat électif :

 président du Conseil Général des Hauts-de-Seine.

Passé présidentiel :

 Première candidature

     

RÉPONSE À  NOTRE  LETTRE  (lettre et questionnaire envoyés le 24 janvier 2007)

Pour lui rappeler notre bon souvenir, nous lui envoyons, ce jour, le 12 avril 2007, le n°47 de Fraterniphonie

 

Lettre reçue le jeudi 4 avril 2007

 

 

Paris, le 02 MAI 2007

 

                                             

 

 

Monsieur le Président,

 

Votre aimable lettre m'est bien parvenue et je vous en remercie chaleureusement.

J'ai pris bonne note de l'ensemble de vos observations relatives à la politique culturelle de notre pays, et en particulier à la promotion de la francophonie. Cette question est, à mes yeux, essentielle car la langue française est l'âme de la France, sa culture, sa pensée et plus encore sa liberté. La diversité linguistique a toujours été un facteur de liberté de pensée et la condition du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Je ne crois pas à la langue unique, y compris au prétexte de son efficacité. Chaque langue a des subtilités d'interprétation. La politique de la langue unique est, en réalité, un leurre qui masque la volonté de domination de la pensée unique.

Nous avons le devoir, pour nos enfants et la défense des valeurs de notre pays, de promouvoir la langue française. Si je suis élu, je mettrai la francophonie au rang des priorités diplomatiques de la France. Je renforcerai tout à la fois le dispositif de l'action culturelle de la France à l'étranger et l'aide à la création, parce que c'est par la création que le Français rayonne. Je veillerai à ce que dans les entreprises installées sur le territoire français la langue de travail soit le Français dès lors qu'il n'y a aucune nécessité économique ou commerciale qui oblige à s'exprimer dans une autre langue. Je me battrai pour que dans les instances européennes et à l'ONU le Français continue d'être employé. Ce sera naturellement une obligation absolue pour tout représentant de la France dans des organisations internationales. Surtout je me battrai pour que soit généralisé partout en Europe l'enseignement de deux langues étrangères parce que c'est la seule façon efficace pour se préserver de l'hégémonie de l'anglais.

J'ai bien conscience que le patrimoine linguistique de la France, ce n'est pas seulement le Français. C'est aussi l'extraordinaire richesse de ses langues régionales. L'ignorer, se résigner à leur disparition, constituerait un immense appauvrissement, y compris pour la langue française. Je souhaite que leur enseignement soit correctement pris en charge par l'éducation nationale. Je souhaite que l'on soutienne leur pratique et leur diffusion.
Pour autant, il n'est pas question de confronter le Français aux autres langues régionales. Nous avons le devoir de veiller à l'unité française que nous avons mis si longtemps à construire et qui reste le bien le plus précieux mais aussi le plus fragile que nous ayons à léguer à nos enfants.
Si je suis élu, je ne serai pas favorable à la charte européenne des langues régionales. Je ne conteste pas les langues régionales. Au contraire, je veux les soutenir et les développer. Mais je crains que l'adoption de cette charte n'ait des conséquences sur le Pacte national.

Force est de constater que la question des minorités en France n'est pas celle des minorités en Europe. Et je crains que le juge européen chargé d'appliquer cette charte, en considérant des expériences historiques du problème des minorités différentes des nôtres, ne conclue qu'une langue régionale peut être considérée comme langue de la République au même titre que le Français. Au-delà de la lettre des textes, il y a la dynamique des interprétations et des jurisprudences qui peut aller très loin. La question des langues et de la place du Français est consubstantielle à notre pacte national. Elle n'a rien à voir avec la construction de l'Europe.

Vous m'interrogez sur mon programme en matière de développement de la langue et de la culture française à l'étranger. L'organisation de notre présence culturelle à l'étranger n'a pas changé depuis 1960. Je souhaite que nous puissions revoir cette organisation, en réduisant les effectifs de nos ambassades dans l'Union européenne au profit d'une plus forte présence culturelle et en redéployant géographiquement l'ensemble du réseau afin que nous soyons plus présents en Asie et en Amérique. Nos dépenses devront être davantage consacrées à l' enseignement du français, à la diffusion des artistes français à l'étranger et à la coopération avec les grandes institutions culturelles internationales.

De même, notre réseau d'Écoles françaises à l'étranger il' a pas vocation, lui non plus, à rester figé dans le passé. Les pensionnaires de la Villa Médicis doivent tirer une réelle plus­value de leur passage. Il faudrait par ailleurs permettre à de jeunes artistes français d'aller étudier et créer dans des conditions comparables à New York et en Asie. Je propose de créer une école française d'archéologie en Afrique noire, comme nous avons su autrefois le faire avec les écoles du Caire, d'Athènes et d'Orient.

Enfin, à l'image du Goethe Institut ou du British Council, je suis favorable à la désignation d'un pilote de la politique culturelle extérieure de la France qui souffre aujourd'hui de la trop grande dispersion d'une multitude d'opérateurs différents.

Tels sont les éléments que je souhaitais porter à votre attention. Mon ambition est que la culture soit aussi le moteur du dynamisme et de la fierté de la France. Votre soutien et votre confiance me sont, plus que jamais, indispensables et précieux pour engager cette action.

En espérant que ces précisions répondent à vos attentes légitimes et restant à votre écoute, je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de ma considération distinguée.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nicolas SARKOZY,

Candidat à l'élection présidentielle

 

 


Monsieur Régis RAVAT

Président

Association Francophonie Avenir

Parc Louis Riel

2811 chemin de Saint-Paul

30129 MANDUEL
 

 

 

RÉPONSE  DE  M.   À  NOTRE  QUESTIONNAIRE (renvoi du questionnaire le 6 avril 2007)

 

Pas de réponse à ce jour

 

COURRIELS  QUE  NOUS  LUI  AVONS  ADRESSÉS :

COURRIEL N °1 (envoyé le 22 février 2007)

 

Monsieur Sarkozy,

 

Ce soir sur France 2 (le 21/02/07), aux actualités de 20 heures, un journaliste a parlé de "speed raiding".

Encore un mot anglais !

Pourquoi les journalistes n'essaient-ils pas de créer des mots français compréhensibles de tous ?
Pour le cas, pourquoi pas "ski-voile" et qualifier celui qui en fait de "ski-voileur" ? Ça sonne bien et ça fait aussi court et aussi "jeune" que l'anglais ?

Le Service public de télévision n'a-t-il pas pour mission de veiller, entre autres choses, à l'enrichissement et à la défense de la langue française ?

Si vous étiez élu Président de la République que feriez-vous pour arrêter notre anglicisation ?

Recevez, Monsieur, l'expression de toute ma considération.

 

Mme Sylvie Costeraste

30100 Alès

 

pas de réponse à ce jour 

 

COURRIEL N °2 (envoyé le 18 mars 2007)

 

Monsieur Sarkozy,

 

Votre discours de Caen concernant votre vue sur la politique à mener en faveur de la langue française et de la Francophonie, m'a particulièrement intéressé. J'ai totalement approuvé ce que vous avez dit. Bravo.

Il y a une ombre au tableau cependant, je viens d'apprendre qu'il y a un site* français tout en anglais vous concernant, fait par un Français se réclamant de votre équipe, M. Lancrenon.

Je n'ai rien contre l'anglais, mais ce qui me gêne, c'est qu'il n'y a que de l'anglais. Pas d'espagnol, pas d'arabe, pas de chinois, autres grandes langues internationales aussi. On aurait pu mettre aussi l'allemand, la langue de notre premier partenaire commercial.

En ne mettant que l'anglais, on ne fait que conforter la position hégémonique de cette langue, on se fait les VRP de cette langue qui menace pourtant de mort, par son rayonnement et sa diffusion, l'existence même de toutes les langues de la terre.

Non, stratégiquement parlant,  favoriser le seul anglais pour communiquer à l'international, c'est faire une grave erreur. C'est scier la branche sur laquelle le français, langue internationale, est placé.

Je vous demande donc, M. Sarkozy, de faire le nécessaire auprès de M. Lancrenon** afin que son site accueille d'autres langues autres que l'anglais, des langues comme l'espagnol, l'allemand, etc. ou, s'il n'est pas capable de vous traduire en d'autres langues que dans la langue anglaise, qu'il arrête de diffuser, tout simplement.

Si votre discours de Caen n'est pas que  démagogie purement politicienne, une réaction de votre part s'impose.

Dans l'attente d'une action, je vous prie d'agréer, M. Sarkozy, l'expression de toute ma considération.

 

Régis Ravat

Président de l'A.FR.AV

www.francophonie-avenir.com

 

* www.support-sarkozy-france.com

** christian@lancrenon.fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Réponse reçue le 30 mars 2007 

 

Vous avez, il y a quelque temps, envoyé un message à Nicolas Sarkozy. Sachez qu’il en a pris connaissance.

 

Nous tenons à vous remercier chaleureusement en son nom. Il nous a demandé de vous envoyer, en avant première, son projet, un document qui sera bientôt distribué à 10 millions d’exemplaires.

 

N’hésitez pas à le transmettre à vos contacts et à nous faire part de vos remarques, lesquelles nous sont précieuses

 

Merci de votre participation au débat et de votre intérêt pour cette campagne.

 

A bientôt sur sarkozy.fr

 

L’Équipe de campagne de Nicolas Sarkozy

 

rp@u-m-p.org

COURRIEL N °3 (envoyé le 30 mars 2007)

 

Merci pour votre message et merci pour le programme que vous y avez joint de Nicolas Sarkozy, mais...

je constate cependant que dans le programme de Nicolas Sarkozy rien n'est dit sur la Francophonie, élément pourtant majeur lorsqu'on veut lutter contre le tout anglais et la mondialisation à l'anglo-américaine qui en découle.

De plus, comment peut-on défendre la langue française, si on ne la place pas dans son contexte international : la francophonie ?

Cela dit, pourquoi M. Sarkozy, s'il aime tant que ça la langue française,  n' a pas répondu à notre questionnaire sur le français (voir ci-joint) ?

Merci de votre attention, et, nous l'espérons, de plus de précision.

 

Régis Ravat

Président de l'A.FR.AV

 

 

 

pas de réponse à ce jour 

 

COURRIEL N °4 (envoyé le 6 avril 2007)

 

Monsieur Nicolas Sarkozy,

 

Tandis qu'aux actualités de 19h30, mardi 3 avril 2007, sur France 3, la journaliste Audrey Pulvar disait en anglais " i aime aïl " pour désigner la société EMI ;

Tandis que l'animateur Patrick Sébastien parle de "Close up" dans son émission  "Le plus grand cabaret du monde" ;

Tandis Que Nikos Aliagas avec la star Academy  nous a asséné des mois durant, de son incommensurable "praïme taïme" ;

Tandis qu'il est question avec Dechavanne de "One man Show", de " Stand up", de "Top ten" et de "Symphonic Show" avec Daniela Lumbroso ;

Des candidats à l'élection présidentielle nous parlent du drapeau français et de l'hymne national pour mettre en avant notre identité !

Mais à quoi bon un drapeau et un hymne national, si demain nous devions tous parler anglais ?

Monsieur Nicolas Sarkozy, vous qui briguez  le poste de Président de la République, que ferez-vous, si vous êtes élu,  pour arrêter notre anglicisation.

Merci de bien vouloir me renseigner.

Dans l'attente, recevez l'expression de toute ma considération.

 

Régis Ravat

Président de l'A.FR.AV

(http://www.francophonie-avenir.com/)

 

 

Réponse reçue le 19 avril 2007 

 

 

Bonjour,

 

Votre message a bien été reçu et nous vous en remercions.

Tout d’abord, vous voudrez bien nous excuser pour cette réponse tardive. Nous recevons des milliers de messages par semaine, nous ne pouvons donc pas répondre personnellement à chacun.

Néanmoins, nous vous le redisons, chaque message est lu et une synthèse très détaillée est remise chaque jour à Nicolas Sarkozy, à laquelle il attache beaucoup d’importance pour connaître mieux vos préoccupations et vos souhaits.

(...)

Par ailleurs, nous vous invitons à consulter, ci-joint, son projet dans un document de seize pages (8 pages A4). Nous espérons que vous y trouverez les réponses à vos interrogations politiques.

Quoi qu'il en soit, nous vous remercions de votre intérêt et de votre volonté de participation.

Bien cordialement.

 

L’Équipe de campagne de Nicolas Sarkozy

contact@sarkozy.fr

 

 

RÉSULTATS  OBTENUS :

LETTRE

4 points, selon les éléments positifs 

dans sa lettre

Réponses satisfaisantes

Note obtenue : 

04

QUESTIONNAIRES

Pour la langue française,

de 0 à 4 points selon les réponses

 (questionnaire n°1)

Pas de réponse

Note obtenue : 

00

Pour la Francophonie

de 0 à 4 points selon les réponses

(questionnaire n°2)

Pas de réponse

Note obtenue : 

00

Pour la lutte contre le tout anglais

de 0 à 4 points selon les réponses

 (questionnaire n°3)

Pas de réponse

Note obtenue : 

00

COURRIELS

2 points, si réponse positive 

au premier courriel 

Pas de réponse

Note obtenue : 

00

2 points, si réponse positive 

 deuxième courriel

Ne répond pas à la question posée

Note obtenue : 

00

2 points, si réponse positive 

au troisième courriel 

Pas de réponse

Note obtenue : 

00

2 points, si réponse positive 

 au quatrième courriel

Ne répond pas à la question posée

Note obtenue : 

00

RESPECT  DE  LA  LOI  TOUBON  DANS  LE SITE  DU  CANDIDAT

2 points, si emploi du mot "courriel" 

emploie le mot anglais "e-mail"

  Note obtenue : 

00

2 points, si emploi du mot "infolettre"

ou assimilé 

emploie les mots anglais "newsletter", "news"

  Note obtenue : 

00

ÉLÉMENT  POUR  OU  CONTRE  NOTRE  CAUSE DANS SON PROGRAMME (ou dans son comportement)

2 points, en plus ou en moins 

selon qu'il y aura un élément positif 

ou négatif pour notre cause dans son programme ou dans son comportement

Dans l’essai du candidat Sarkozy, intitulé «Témoignage», et paru en juillet 2006 aux Éditions XO, ce que l’on peut lire à la page 267 ne laisse aucun doute sur ce que l’auteur veut laisser entendre : aujourd'hui notre politique d'intransigeance linguistique nous rend inaudibles.
Au nom de la Francophonie, nous refusons de parler dans une autre langue que le français dans les négociations internationales
, y compris dans les discussions informelles qui sont souvent les plus importantes.
Nous sommes ainsi à la fois perçus comme arrogants et exclus des débats !

Note obtenue : 

moins 02

 
TOTAL : 30 points    

Total obtenu : 

 02