M. GÉRARD SCHIVARDI |
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RÉPONSE À NOTRE LETTRE (lettre et questionnaire envoyés le 21 février 2007) Pour lui rappeler notre bon souvenir, nous lui envoyons, ce jour, le 12 avril 2007, le n°47 de Fraterniphonie |
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Reçu par courriel le 4 avril 2007
Veuillez trouver, ci-joint, la réponse de M. Schivardi. Cordialement,
Bureau de campagne de Gérard Schivardi Eurosites 8 bis rue de la Fontaine au Roi 75 011 Paris 01 55 28 55 19 / 01 55 28 55 19
Gérard Schivardi Maire de Mailhac 11120 Mailhac Candidat à l'élection présidentielle http://www.schivardi2007.com e-mail : schivardi2007@orange.fr
Régis Ravat, Président de l’A.FR.AV. afrav@tiscali.fr
4 avril 2007
Monsieur le Président,
C’est pour moi un honneur de répondre aux questions posées par votre association. Je pense que le droit à l’instruction est un droit vital pour les jeunes générations; je dois constater qu’il est de plus en plus mis à mal par les contre-réformes mises en œuvre depuis des années, directement inspirées par l’Union européenne, comme le prouve l’examen des délibérations de la Commission européenne sur ce sujet. La reconquête de l’instruction publique, la sauvegarde de l’école de la République sont des questions vitales qui figurent au centre de ma campagne qui a pour axe la rupture avec l’Union européenne.
1-Que comptez vous faire pour la promotion de la langue française ? La régression du niveau de connaissances des jeunes générations est patente, que ce soit en lecture, en orthographe, en grammaire comme dans les autres disciplines. Les élèves qui ne maîtrisent pas leur propre langue maternelle, le français, sont de plus en plus nombreux, et cela se répercute sur leur capacité de compréhension dans tous les autres enseignements. Ces lacunes, j’en suis convaincu, trouvent leurs sources dans les « réformes » mises en œuvre ces dernières années. Par exemple, l’horaire qui figure dans les instructions officielles consacré à la transmission des disciplines scolaires ne cesse de diminuer. Au cours préparatoire, pour ne prendre que ce seul exemple, l’horaire consacré à la lecture, l’écriture et à la langue française était de 15 heures en 1956. Il a été réduit à 9 ou 10 heures, désignées selon la formule vague de maîtrise du langage. À la rentrée 2006, les élèves des classes de cinquième et quatrième des collèges ont encore perdu une demi-heure par semaine. Tout ceci découle des orientations dictées par l’Union européenne. Selon le rapport de présentation du budget de l’Éducation nationale 2007, «Un lycéen coûte 9.992 dollars, soit environ 35 % de plus que la moyenne de l’Union européenne (7.419 dollars). » Pour diminuer les coûts des élèves, le rapport préconise de nouvelles coupes dans les horaires d’enseignement pour les prochaines années. J’ai ainsi appris que 5500 postes devraient être supprimés à la rentrée prochaine dans les lycées et collèges et que depuis vingt ans, 11 000 écoles communales ont aussi été fermées, 5 833 communes ont perdu leur école comme elles perdent leurs bureaux de poste et comme les cantons perdent leurs hôpitaux. Et tout cela pourquoi ? Parce que tous les gouvernements successifs ont inscrit leur action dans le cadre des traités de Maastricht et Amsterdam, dont l’article 104 exige : « Les États membres évident les déficits publics excessifs. La Commission surveille l’évolution de la situation budgétaire et du montant de la dette publique dans les États membres en vu de déceler les erreurs manifestes. Elle examine notamment si la discipline budgétaire a été respectée. » C’est ce que l’Union européenne appelle le Pacte de stabilité. Libérer le pays de ce carcan, rétablir classes et postes ne pourra qu’aider les enseignants et leurs élèves. La première condition pour la promotion de la langue française est de rétablir à l’école puis en collège et lycée un horaire suffisant pour maîtriser la langue française puis l’étude des grands auteurs de notre littérature. Cela suppose que soit stoppée la spirale destructrice, initiée par les directives européennes et c’est ce que je compte largement développer dans ma campagne. Nous devons d’abord préserver l’école laïque républicaine donnant à tous les enfants le droit à l’instruction. Je suis particulièrement opposé au projet de création d’ « établissements publics d’enseignement primaire » (EPEP). Un décret est sur le point d’être publié, qui prévoit le regroupement d’écoles en pôles intercommunaux. Près de 11000 écoles communales sur 61000 ont déjà été fermées en 20 ans. Nous avons fait les comptes : ce sont plus de 26000 écoles de moins de quatre classes qui sont menacées avec ces EPEP. De plus ces « pôles » pourraient expérimenter une « autonomie » totale, en dehors de toute réglementation nationale. Que resterait-il de l’égalité de droit ? Et que resterait-il des communes rurales ? Je combats pour l’abandon d’une telle mesure et pour l’abrogation de la loi qui l’a inspirée, la loi décentralisation du 13 août 2004, dite des libertés et responsabilités locales.
2- Que comptez vous faire pour dynamiser le concept de francophonie ? La francophonie doit reposer sur la libre coopération entre les nations et les peuples. Le traité de Maastricht imposant la libre circulation des capitaux, des marchandises et des services renforce la domination économique et donc culturelle de l’économie américaine et de ses multinationales. Pour protéger le cinéma, la littérature, le théâtre, comme l’industrie ou l’agriculture, l’État doit pouvoir accorder les aides publiques nécessaires en toute indépendance et cela implique la rupture avec les traités européens qui l’interdisent. Des enseignants m’ont appris que l’Union européenne a adopté un mémorandum pour l’éducation tout au long de la vie, publié en octobre 2000, qui privilégie « l’éducation non formelle » acquise sur le tas et « l’éducation informelle », celle de la vie : supermarchés, halls de gare, lieux de culte sont cités comme autant de cadres de formation au détriment de « l’éducation formelle », autrement dit l’école. Où cela nous mène-t-il ? Sinon à privilégier l’anglais comme seule langue de « communisation » ?
3 - Que comptez vous faire pour lutter contre le « tout anglais ». Vous soulignez que la pression pour le « tout anglais » est aujourd’hui considérable, et que l’Union européenne ne fait que la renforcer. Il est évident que cela sert des buts commerciaux et vise à permettre aux multinationales, principalement américaines, de diffuser partout leur mode de consommation et de pensée, leurs produits et leurs services. Cela est repris dans les orientations préconisées par l’Union européenne : Par exemple on peut lire dans un document de l’agence de la Commission européenne Eurydice que : « La connaissance factuelle de la matière devient de plus en plus obsolète en raison du rythme des progrès technologiques. Les connaissances factuelles pertinentes peuvent rapidement être mobilisées et transférées grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC)… » (Compétences clés : un concept en développement dans l’enseignement général obligatoire). Si le rôle de l’école n’est plus de transmettre des « connaissances factuelles », que ce soient les règles de grammaire, l’orthographe, les règles de calcul, mais aussi les bases de l’histoire, des sciences etc., alors c’est bien la transmission de tout le patrimoine de la civilisation qui est menacé ! La dernière mesure en date concernant les programmes est le décret instituant le «socle commun de connaissances et de compétences» découlant de la loi d’orientation de 2005 (loi Fillon), qui a été signé le 26 juin 2006. Il y en a bien sûr eu d’autres ces dernières années. Il s’avère que ce décret est la version française des «huit compétences clés » adoptées par le Parlement européen, sur proposition de la Commission européenne et qui sont présentées ainsi : « le double rôle - social et économique – de l'éducation a une importance déterminante dans l'acquisition par les citoyens européens des compétences clés qui leur permettront de s'adapter avec flexibilité à de tels changements. » On peut observer que tout l’enseignement des langues vivantes, en application de la « réforme » Fillon, est désormais défini par les niveaux de compétence de l’Union européenne et que l’acquisition d’une langue étrangère se borne à la « communication ». En même temps que l’on fait régresser l’acquisition de la langue et de la littérature française, on fait disparaître l’étude de la littérature et de la civilisation dans l’apprentissage des langues étrangères. Ce n’est pas contradictoire puisqu’il s’agit d’avoir une compétence en sabir anglais, un moyen de communication rudimentaire, pour être flexible et « délocalisable ». Vous comprendrez donc que j’axe toute ma campagne sur la nécessité de rompre avec l’Union européenne.
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RÉPONSE DE M. À NOTRE QUESTIONNAIRE (renvoi du questionnaire le 6 avril 2007) |
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Pas de réponse à ce jour
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COURRIELS QUE NOUS LUI AVONS ADRESSÉS : |
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RÉSULTATS OBTENUS : |
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