Slogan de campagne : 

"Remettre de l'ordre en France, 

remettre la France à l'endroit".

 

 

Bruno MÉGRET

15, rue de Cronstadt

75015  PARIS

Tél. : 01 56 56 64 33 

Télécopie : 01 56 56 52 47

Site : www.bruno-megret.com

Courriel : bruno-megret@bruno-megret.com

 

Nom :

 MÉGRET

Prénom :

 Bruno

Date de naissance :

 4 avril 1949 (53 ans)

Situation de famille :

 marié, deux enfants

Études :

 ingénieur des Ponts et Chaussées

Profession :

 haut fonctionnaire

Famille politique :

 MNR (Mouvement National Républicain)

Mandat électif :

 conseiller régional

Passé présidentiel :

 première candidature

     

RÉPONSE  DE  M. MÉGRET  À  NOTRE  QUESTIONNAIRE


Monsieur Régis RAVAT
Président de l’A.FR.AV
Association Francophonie Avenir
2811, chemin de Saint-Paul
30129 MANDUEL
 

 

Paris, le 4 avril 2002




     

      Monsieur le Président,

 

 

      J’accuse réception de votre courrier en date du 11 mars dernier et je vous en remercie vivement.

      Le problème que vous soulevez est des plus criants et je partage totalement vos craintes actuelles et votre volonté de voir la francophonie non seulement défendue mais renforcée et réhabilitée, et cette préoccupation à la fois personnelle et politique ne date pas, chez moi, d’hier.

     Cette exigence est en effet inscrite depuis l’automne 2000 dans le programme de gouvernement du MNR, “ Pour que vive la France “, et constitue la 194e proposition libellée comme suit :
"Conforter la francophonie en unifiant et renforçant ses structures et en instaurant des relations institutionnelles avec les peuples francophones européens ou d’origine européenne comme par exemple les Wallons et les Québécois".

     Cette politique, visant à résister à la déferlante du “basic English “, répond par l’affirmative à votre première et à votre troisième interrogation

     S’agissant de votre deuxième question, étant tout comme vous attaché à la Constitution qui stipule dans son article 2 que “la langue de la République est le Français “, je suis bien évidemment hostile à un enseignement obligatoire des langues régionales à l’école, la seule langue pouvant être obligatoirement enseignée sur le territoire national étant celle de la République, c’est-à-dire le français.

     Face à la double menace du nivellement culturel anglo-saxon et de l’avènement d’un communautarisme étranger à nos coutumes comme à notre vision de la citoyenneté, la cohésion administrative, sociale et politique, le poids diplomatique et le rayonnement culturel international de la France justifient à mon sens amplement de maintenir le français comme langue officielle.

     Cet attachement aux valeurs de la République et à son unité n’est pas incompatible avec l’enseignement facultatif et la promotion, localement, des langues régionales enracinées dans notre plus longue mémoire, dans la mesure où celles-ci participent à la richesse de notre identité nationale et européenne et donc au rayonnement de notre culture.

     Vous souhaitant bonne réception et bon usage de ma contribution, et restant à votre entière disposition pour tout renseignement complémentaire, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs.

Bruno MÉGRET

 

 

 

 

DEUX  DES   COURRIELS  QUE  NOUS  LUI  AVONS  ADRESSÉS :

 

COURRIEL N °1 (08/03/02)

Pourquoi employez-vous le mot anglais "e-mail " dans votre site, alors qu’il existe en français le mot "courriel" ?

 

RÉPONSE  (11/03/02)

Vous avez raison et prouvez ainsi que les plus ardents défenseurs de la France et de son rôle dans le monde ont aussi des progrès à faire! Mais sachez que nous avons eu plusieurs fois cette remarque et l’avons transmise à notre "webmaster". Sa réponse a été la suivante : "Ce monsieur a raison, mais nous sommes débordés et retoucherons les sites après la campagne".

Nous comptons sur vous pour le lui rappeler en temps utile ! (webmaster@bruno-megret.com)

 

COURRIEL N° 2 ( 15/03/02)

 

Merci pour avoir répondu à mon courriel du 8 mars relatif au mot “e-mail ”, que vous employez dans votre site au lieu du mot français “courriel ”.

Dans votre réponse vous parlez de “webmaster”, ce terme aussi est anglais, son équivalent français est "sitemestre". Oui, nous sommes tellement colonisés par l’anglo-américain qu’il devient difficile d’y échapper.

L’essentiel serait qu’enfin nous prenions conscience du problème de la langue et qu’ensemble nous commencions le combat pour elle et la Francophonie.

 

RÉPONSE  (18/03/02)

 

Tout à fait d’accord avec vous. J’ignorais le mot “sitemestre”, qui me parait parfaitement composé, dans la mesure où le français peut puiser dans de lointaines sources pour innover des mots. Il faut dire que les Américains ont pu imposer, du fait de leur avance technologique, leur langage informatique.., ce qui explique en grande partie le défaut dans notre langage courant d’utilisation de mots français.

 

RÉSULTATS  OBTENUS  SELON  NOS  CRITÈRES :

 

QUESTIONNAIRE

4 points

A eu la politesse de répondre à notre questionnaire.

0 point

La lutte contre le tout anglais ne peut pas se résumer qu’en des relations Institutionnelles entre Wallons et Québécois.

2 points

Contre l’enseignement obligatoire des langues régionales.

0 point

La Francophonie ne peut pas être faite uniquement des
peuples européens ou d’origine européenne. Elle est, et doit
être, mondiale sans distinction, notamment, des races ou
des religions.

 

COURRIELS

4 points

A eu la politesse de répondre à au moins deux de nos courriels.

2 points

Réponse satisfaisante.

2 points

Réponse satisfaisante.

 

RESPECT  DE  LA  LOI  TOUBON

0 point

Emploie le mot anglais “e-mail” dans son site.

 

ÉLÉMENT  POUR  OU  CONTRE  NOTRE  CAUSE

1 point

N’emploie pas le mot anglais”newsletter” dans son site, mais l’expression “la Lettre de Bruno Mégret”.

TOTAL

15/20

 AU  DÉBUT  DU  MOIS  DE  SEPTEMBRE  2002,  NOUS  AVONS

 ENVOYÉ  LES  RÉSULTATS  DE  NOTRE  ENQUÊTE   

À  M.  MÉGRET,  CELUI - CI  NOUS  A  RÉPONDU :


Monsieur Régis RAVAT
Président de l’A.FR.AV
Association Francophonie Avenir
2811, chemin de Saint-Paul
30129 MANDUEL
 

 

Paris, le 16 septembre 2002




     

      Monsieur le Président,

 


     J’ai bien reçu votre récent courrier ainsi que les deux derniers numéros de votre journal associatif et je vous en remercie vivement.

     Partageant pleinement comme vous le savez votre volonté de voir la francophonie défendue et renforcée, j’en ai pris connaissance avec le plus grand intérêt.

     Vous souhaitant bon courage dans la suite de votre combat au service de la langue française et restant à votre écoute, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de mes sentiments les meilleurs.


 

Le Président
Bruno MÉGRET