Slogan de campagne : 

"Pour faire enfin bouger la France".

 

 

Alain  MADELIN

64 bis, avenue de New-York

75016  PARIS

Tél. :  01 56 75 20 02

Télécopie : 01 56 75 20 20

Site : www.alainmadelin.com

Courriels :  alainmadelin@alainmadelin.com

www.demlib.com/editorial/mad/ecr.html

 

Nom :

 MADELIN

Prénom :

 Alain

Date de naissance :

 26 mars 1946 (56 ans)

Situation de famille :

 divorcé, trois enfants

Études :

 licence de Droit

Profession :

 avocat

Famille politique :

 DL (Droite Libérale)

Mandat électif :

 député européen

Passé présidentiel :

 première candidature

RÉPONSE  DE  M. MADELIN  À  NOTRE  QUESTIONNAIRE

Monsieur Régis RAVAT
Président de l’AFRAV
Association Francophonie Avenir
2811, chemin de Saint-Paul
30129 MANDUEL
 

 

Paris, le 21 février 2002




     

      Monsieur le Président,




     Par un récent courrier, vous avez bien voulu me signaler les activités de votre association en faveur de la langue française. Je suis sensible à l’action que vous menez.

     Sur le problème du tout anglais, il faut reconnaître que l’essor des échanges a engendré le développement de l’anglais commercial. Cela a conduit, notamment, les écoles et les universités, qui forment à la gestion, de privilégier l’anglais. Tout doit être fait pour que le choix soit exercé par les lycéens en souhaitant qu’une deuxième langue obligatoire atténue l’emprise croissante de l’anglais.

     En ce qui concerne les langues régionales, j’ai toujours été favorable à ce que la liberté de choix puisse s’exercer en étant hostile à toute obligation imposée même s’il faut reconnaître aux langues régionales un moyen d’expression précieux dans un monde ouvert. C’est avec plaisir que je vous adresse la proposition de loi que j’avais déposée en ce sens à l’Assemblée Nationale.

     En ce qui concerne la Francophonie, je partage votre analyse. Je me suis engagé à la favoriser tant au niveau de l’aide aux associations, comme l’Alliance Française, qu’au niveau des moyens à dégager en faveur du développement économique des pays francophones.

     Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs.

 

     

Alain MADELIN
 

 

DEUX  DES  COURRIELS  QUE  NOUS  LUI  AVONS  ADRESSÉS :

 

COURRIEL N °1 (20/03/02)


Visitant votre site, j’ai pu constater, au nombre important de mots anglais que vous employez, que vous n’étiez pas un ardent défenseur de notre langue : formation on-line — votez on-line — adhérez on-line — mailing­list — benchmarking — webmaster — news — e-mail — etc.
Etes-vous bien sûr que vous voulez vous présenter à la Présidence de la République française ?

PAS  DE  RÉPONSE 

 

 

COURRIEL N °2 (10/04/02)

Je vous ai écouté le 9 avril sur France 2.
Concernant la prolifération des armes, vous dites qu’il faudrait donner plus de moyens à la police pour démanteler les réseaux de trafiquants. Mais ne s’agit-il pas avant tout d’un problème de société, une société de plus en plus américanisée qui adopte sans broncher la langue et les moeurs des Américains ?
Dans ce cas, au lieu de vanter le plus de policiers, ne serait-il pas plus judicieux de vanter plus d'humanité et moins d'anglais dans nos écoles ?

 

PAS  DE  RÉPONSE

RÉSULTATS  OBTENUS  SELON  NOS  CRITÈRES :

 

QUESTIONNAIRE

4 points

 A eu la politesse de répondre à notre questionnaire.

0 point

L’anglais + une deuxième langue vivante obligatoire, c’est toujours l’anglais en premier.

0 point

Il veut une révision de la Constitution pour que la France signe la Charte des langues régionales ou minoritaires.

2 points

Favorable au développement économique des pays francophones.

 

COURRIELS

0 point

N'a pas eu la politesse de répondre à au moins deux de nos courriels.

0 point

Néant. 

0 point

Néant.

 

RESPECT  DE  LA  LOI  TOUBON

0 point

Emploie le mot anglais “e-mail” dans son site.

 

ÉLÉMENT  POUR  OU  CONTRE  NOTRE  CAUSE

0 point

Emploie, entre autres mots anglais, le mot “newsletter” dans son site.

TOTAL

6/20

 AU  DÉBUT  DU  MOIS  DE  SEPTEMBRE  2002,  NOUS  AVONS

 ENVOYÉ  LES  RÉSULTATS  DE  NOTRE  ENQUÊTE  

À  M. MADELIN,  CELUI - CI  NE  NOUS  A  PAS  RÉPONDU, mais

sa lettre est revenue avec la mention :

"N'habite pas à l'adresse indiquée".

 (Parti aux États-Unis se ressourcer, peut-être !)