Slogan de campagne : 

"Nos vies valent plus que leur profit".

Olivier  BESANCENOT

L.C.R

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93100  MONTREUIL

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PAS  DE  RÉPONSE

Commentaire de l’A.FR.AV. diffusé dans ce forum :

Dans la logique capitaliste, ce qui ne rapporte pas doit être supprimé. Tout le monde le sait, les départements d’outre-mer ne rapportent rien, tout du moins en termes pécuniaires, et sont au contraire source de lourdes dépenses (dépenses publiques en tout genre allant du RMI aux allocations familiales en passant par des aides à l’agriculture, la banane pour les Antilles, par exemple).
La Guadeloupe, la Martinique, sans leur statut de département, seraient peut-être comme Haïti, et la Réunion connaitrait le même chaos que les Comores. Que dire d’Anjouan qui veut le statut de département français, voulant ressembler plus à Mayotte qui est un département, qu’aux Comores indépendantes ?
La juste question serait de savoir si on décolonise pour se débarrasser ou si on départementalise pour être solidaires. Vous allez me dire qu’on pourrait décoloniser et être tout de même solidaires, attention vous serez alors traités de néocolonialistes. Chacun sait que l’on a décolonisé l’Afrique Noire pour s’en débarrasser. De Gaulle a même refusé le statut de département à certains pays qui le voulaient. Tout cela pour pouvoir exploiter l’Afrique sans être tenue de la développer. Devant l’état lamentable de l’Afrique, qui dira le contraire aujourd’hui ?

Autres avis relevés dans ce forum sur le même sujet.

Le problème de l’indépendance de la Martinique et de la Guadeloupe, c’est que ces DOM vont passer d’une situation coloniale type XlXe siècle à un colonialisme économique yankie autrement plus contraignant. Je ne suis pas sûr que les autochtones y gagneront.
Il n’est pas absurde d’imaginer que les yankis aident les mouvements indépendantistes de ces territoires.

01/04/02 par Lestournelle.


Le droit à l’autodétermination, pourquoi pas ?  Mais deux questions se posent :
-- Est-ce que la notion de peuple (peuple=ethnos) est supérieure à celle de citoyen ?
-- Comment gérer la responsabilité des pays décolonisateurs devant le résultat des décolonisations précédentes qui ont induit la paupérisation et la mise en place de régimes corrompus et liberticides ?

(29/03/02) par Stéphane.

COURRIEL N° 2 (09/04/02)

Dans ton intervention à la télévision le 8 avril sur France 2, tu as fait une allusion, entre autres choses, à l’américanisation de la violence. Je trouve cette remarque pertinente, car on ne parle pas assez, me semble-t-il, du poids et de l’influence sans cesse croissant de la culture et de la langue des Américains dans notre mode de vie et de pensée. Comptes-tu faire alors quelque chose pour lutter contre le tout anglais?

PAS  DE  RÉPONSE  

Aparté:

     Jean-Guy Talamoni, indépendantiste corse, ne disait pas moins lors de son passage à l’émission de France 2 “Tout le monde en parle” de Thierry Ardisson, qu’il ne reconnaissait pas l’autorité de Paris, mais était prêt à accepter celle de Bruxelles.

     Comme on le sait, les indépendantistes-régionalistes européens sont favorables à l’Europe des Régions, une Europe bafouant les Nations, leur capitale et leur langue, où régnerait le bilinguisme langue régionale/anglais.

     Et si, pour contrer cela, on proposait à Talamoni, et aux autres indépendantistes de l’aire francophone, une indépendance-association dans le cadre de l’Union francophone, cette fois-ci, où pourrait régner là, un bilinguisme langue régionale/français ? Ceux qui veulent nous fédérer à l’anglais mondial seraient alors coincés.

(À suivre)