Voici le questionnaire que nous avons envoyé aux 16 candidats à l'élection présidentielle :

 

Question N°1 : Comptez-vous faire quelque chose contre la politique 

du tout anglais ?

Propos : Cette politique fait que l’on ne doit plus considérer l’anglais comme une langue étrangère en France (dixit l’ex-ministre de l’Éducation nationale Claude Allègre), mais comme une langue "incontournable" que l’on doit apprendre d’une façon obligatoire à l’école, dès le primaire, voire bientôt dès la maternelle. Cette politique linguistique est humiliante, presque "raciste", vis-à-vis de nos partenaires européens non anglophones — et ils sont largement les plus nombreux — qui voient du coup leur langue jetée aux oubliettes dans le mépris le plus profond. Ceux-ci nous le rendent d’ailleurs bien, puisque à l’image de l’Allemagne, du Portugal, de l’Espagne et de l’Italie, le français a perdu au profit de l’anglais sa première place de langue étrangère enseignée.

De plus, cette politique de l’anglais tous azimuts inculque à nos enfants, dès leur plus jeune âge, les concepts anglo-saxons de culture et de pensée et les prédispose tout naturellement à perdre leur propre culture et à être mondialisés tout crus à la sauce américaine. Elle favorise l’immigration de nos élites et la fuite de nos cerveaux vers l’Espace anglophone. Il importe donc, pour sauver notre liberté et donner un sens à notre avenir, de remettre dans notre système éducatif, l’allemand, l’italien, l’espagnol, le portugais, voire le russe, au même titre et au même rang que l’anglais sans favoritisme particulier. Le primaire et la maternelle seront, en ce qui concerne la langue, exclusivement réservés à apprentissage de la langue française. Partant du principe que la maîtrise de la langue maternelle est essentielle, l’enseignement de la langue étrangère ne commencera qu’à partir de la première année du secondaire (11 ans). Au CM1 (9 ans) et au CM2 (10 ans), sera instituée une initiation à la linguistique, initiation qui donnera à nos enfants, une vue générale et objective des langues du monde ; l’espéranto ne sera pas exclu de cette initiation.

 

 

Question N°2 : Comptez-vous faire quelque chose contre 

l’enseignement obligatoire des langues régionales à l’école ?

Propos : l’enseignement obligatoire des langues régionales à l’école va à l’encontre des préceptes fondamentaux de notre République et notamment de l’article 2 de notre Constitution. Cela va développer, de plus, l’ethno-régionalisme, le communautarisme, le séparatisme et promouvoir une Europe fédérale à connotation ethnique comme ont rêvé de le faire les Nazis.

 

 

Question N°3 : Comptez-vous faire quelque chose pour développer 

le concept de Francophonie ?

Propos : La Francophonie doit servir, dans un esprit d’équité et de fraternité, le dialogue Nord-Sud. Elle doit donner l’indépendance économique aux pays francophones qui ne l’ont pas. Ce qui arrêtera du coup, toute immigration vers le Nord due à la misère du sous-développement et coupera l’herbe sous les pieds à l’intégrisme religieux qui fait son lit, comme chacun sait, de la misère, des humiliations et du désespoir. Elle doit permettre de créer un marché francophone fort, de donner des débouchés à l’expression francophone et de maintenir ainsi la langue française au rang de grande langue internationale. Elle doit servir, dans le contexte actuel de mondialisation, à faire contrepoids à la mainmise des Américains sur le monde et à rééquilibrer l’influence de la France en Europe face à celle de l’Allemagne qui va aller grandissant avec l’adhésion prochaine à la communauté européenne des pays de l’Est.