Question N°1 : Comptez-vous
faire quelque chose contre la politique
du tout anglais ?
Propos : Cette politique fait que l’on ne doit plus
considérer l’anglais comme une langue étrangère en France (dixit l’ex-ministre
de l’Éducation nationale Claude Allègre), mais comme une langue
"incontournable" que l’on doit apprendre d’une façon
obligatoire à l’école, dès le primaire, voire bientôt dès la
maternelle. Cette politique linguistique est humiliante, presque
"raciste", vis-à-vis de nos partenaires européens non
anglophones — et ils sont largement les plus nombreux — qui voient
du coup leur langue jetée aux oubliettes dans le mépris le plus
profond. Ceux-ci nous le rendent d’ailleurs bien, puisque à l’image
de l’Allemagne, du Portugal, de l’Espagne et de l’Italie, le
français a perdu au profit de l’anglais sa première place de langue
étrangère enseignée.
De plus, cette politique de l’anglais tous azimuts
inculque à nos enfants, dès leur plus jeune âge, les concepts
anglo-saxons de culture et de pensée et les prédispose tout
naturellement à perdre leur propre culture et à être mondialisés
tout crus à la sauce américaine. Elle favorise l’immigration de nos
élites et la fuite de nos cerveaux vers l’Espace anglophone. Il
importe donc, pour sauver notre liberté et donner un sens à notre
avenir, de remettre dans notre système éducatif, l’allemand, l’italien,
l’espagnol, le portugais, voire le russe, au même titre et au même
rang que l’anglais sans favoritisme particulier. Le primaire et la
maternelle seront, en ce qui concerne la langue, exclusivement
réservés à apprentissage de la langue française. Partant du principe
que la maîtrise de la langue maternelle est essentielle, l’enseignement
de la langue étrangère ne commencera qu’à partir de la première
année du secondaire (11 ans). Au CM1 (9 ans) et au CM2 (10 ans), sera
instituée une initiation à la linguistique, initiation qui donnera à
nos enfants, une vue générale et objective des langues du monde ; l’espéranto
ne sera pas exclu de cette initiation.
Question N°2 : Comptez-vous faire quelque chose
contre
l’enseignement obligatoire des langues régionales à l’école
?
Propos : l’enseignement obligatoire des langues
régionales à l’école va à l’encontre des préceptes fondamentaux
de notre République et notamment de l’article 2 de notre
Constitution. Cela va développer, de plus, l’ethno-régionalisme, le
communautarisme, le séparatisme et promouvoir une Europe fédérale à
connotation ethnique comme ont rêvé de le faire les Nazis.
Question N°3 : Comptez-vous faire quelque chose pour
développer
le concept de
Francophonie ?
Propos : La Francophonie doit servir, dans un esprit
d’équité et de fraternité, le dialogue Nord-Sud. Elle doit donner l’indépendance
économique aux pays francophones qui ne l’ont pas. Ce qui arrêtera
du coup, toute immigration vers le Nord due à la misère du
sous-développement et coupera l’herbe sous les pieds à l’intégrisme
religieux qui fait son lit, comme chacun sait, de la misère, des
humiliations et du désespoir. Elle doit permettre de créer un marché
francophone fort, de donner des débouchés à l’expression
francophone et de maintenir ainsi la langue française au rang de grande
langue internationale. Elle doit servir, dans le contexte actuel de
mondialisation, à faire contrepoids à la mainmise des Américains sur
le monde et à rééquilibrer l’influence de la France en Europe face
à celle de l’Allemagne qui va aller grandissant avec l’adhésion
prochaine à la communauté européenne des pays de l’Est.