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HIVERS
2009 (extrait)
Et l'environnement culturel !
D'un côté, nous avons le développeur du
« Chelsea Creek » et de
l'autre, ceux qui s'y opposent, le «
Preservation Chelsea ».
Tous les deux disent se préoccuper de l'écologie et de
l'environnement..., mais ne se soucient pas de l'écologie et de
l'environnement linguistique. Tous les deux se comportent en
pollueurs linguistiques ?
D'un côté, on préfère imposer l'anglais
« Chelsea Creek » plutôt qu'un
nom français « Le Domaine du Ruisseau », de l'autre, le nouveau
parti politique « Preservation Chelsea » vous accueille dans
son site Internet à
www.preservationchelsea.com majoritairement en anglais,
puisqu'on y banalise et infériorise le français, le site étant
presque entièrement en anglais !
(...)
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PRINTEMPS
2008 (extrait)
Manipulation politicienne
Ce que la ministre St Pierre cite comme une
« étude
» dans ses nombreuses déclarations publiques pour justifier
son inaction par rapport au déclin du français et au non-respect des
droits linguistiques fondamentaux n'est rien d'autre qu'une
« campagne promotionnelle auprès
de commerçants du centre-ville de Montréal
».
Rien de scientifique ! Rien de représentatif ! Rien de sérieux !
Cela ne pourrait même pas être défini comme un sondage, les règles
de base n'ayant pas été respectées.
Que la ministre parle « d'étude
» pour appuyer ses propos non
seulement la discrédite, mais discrédite aussi son gouvernement et
l'Office québécois de la langue française (OQLF) qui a accepté de se
prêter à cette fumisterie. Tout cela soulève plusieurs questions sur
l'intégrité et l'autonomie de l'Office.
Qui plus est, pour obtenir cette supposée
« étude
», il aura fallu exiger par voie
de communiqué et par la Loi d'accès à l'information pour qu'on la
rende publique, l'OQLF et le Cabinet ministériel ayant préalablement
refusé...
(...) |
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AUTOMNE
2007 (extrait)
Tout est fait pour encourager les jeux vidéo
en anglais.
Une récente visite des principaux magasins de jeux à Gatineau nous a
permis de faire à nouveau le point sur la place accordée au français
sur ce marché vecteur de valeurs fortes, tant sur le plan
linguistique que culturel.
Après un examen des produits offerts en rayon dans les magasins Best
Buy, Future Shop et EB Games, notre conclusion est sans appel : le
français est encore et toujours mis au second plan au profit de
l'anglais. Malgré les efforts de certains éditeurs pour proposer aux
jeunes québécois des jeux en français, nous ne pouvons pas pour
autant verser dans l'optimisme. Le mépris du français que
manifestent de nombreux fabricants couplé à la complicité des
revendeurs qui acceptent de distribuer des produits en anglais en
faisant fi de la Charte de la langue française nous paraissent
intolérables.
Il est souvent impossible de savoir si le jeu qu'on nous vend est
offert en français avant de l'avoir acheté : même si l'emballage est
bilingue, il ne comporte que trop rarement le détail des langues
proposées. Après un examen minutieux et pas mal de chance, vous
trouverez peut-être un minuscule message signalant que le jeu est en
français. Dans certains cas, il est écrit, toujours en caractères
minuscules, que le livret est bilingue, mais que le jeu est
exclusivement en anglais, alors que le boîtier est totalement
bilingue.
(...)
Au final, tout est fait pour nous encourager à consommer des
produits uniquement en anglais. de plus, il est parfaitement anormal
de continuer à nous les proposer en anglais quand ils existent en
français.
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ÉTÉ
2007 (extrait)
Le Canada, un pays anglais traduit en français.
L'anglais domine largement au sein de l'État
fédéral.
Les fonctionnaires fédéraux travaillent en anglais
neuf fois sur dix.
Dans la fonction publique fédérale, seulement 12% de la traduction
se fait du français à l'anglais. Cette proportion n'a pas varié au
cours des trois dernières années. Quant au Parlement fédéral, la
proportion y était l'année dernière de 16,6% et elle a
considérablement diminué récemment. Il y a trois ans, elle était de
24,8%. Ces statistiques sont révélatrices de l'usage peu fréquent
qui est fait du français au sein de l'État
fédéral. Elles ont été obtenues du Bureau de la traduction en vertu
de la Loi sur l'accès à l'information.
Le Bureau de la traduction, qui fait partie du ministère fédéral des
Travaux publics et des Services gouvernementaux, est le principal
fournisseur de services de traduction de la fonction publique
fédérale. Son effectif comprend environ un millier de traducteurs
qui traduisent chaque années des centaines de millions de mots. le
Bureau dispose d'un système informatique dans lequel sont consignées
avec précision toutes les demandes de traduction venant des
ministères et des autres organismes fédéraux, dans l'ensemble du
Canada. Il peut ainsi savoir combien d'heures ont été consacrées
chaque années, au total, dans chacune des combinaisons de langues,
ainsi que le nombre de mots traduits. Le Bureau ne fait qu'effectuer
les traductions et n'a aucune prise sur la demande dans l'un ou
l'autre des langues officielles.
(...)
L'usage très prépondérant de l'anglais signifie que nombre de
francophones sont forcés de travailler dans cette langue. Elle
signifie aussi que l'usage de la langue française n'est pas
favorisée au sein de l'État
fédéral...
(...) |
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PRINTEMPS
2007 (extrait)
Colonialisme
rampant au Cégep de la Gaspésie et des
Îles.
Nous dénonçons le colonialisme rampant du Cégep de la Gaspésie et
des Îles à Gaspé qui tolère qu'un de ses enseignants, Luc Bélanger,
ait décidé de donner des cours de physique en anglais à des élèves
de son secteur francophone. Selon un reportage de Radio-Canada, M.
Bélanger voudrait "les sensibiliser à l'importance d'être
bilingues".
Nous considérons que cela va à l'encontre de l'esprit et de la
lettre de la Charte de la langue française, notamment de l'article 1
("Le français est la langue officielle du Québec") et de l'article
88 (politique linguistique pour les collèges et universités du
Québec).
Il nous paraît d'ailleurs assez incongru que le Cégep de la
Gaspésie et les Îles, collège public, ait une section
francophone et une autre anglophone avec la possibilité de
passer de l'une à l'autre à volonté.
(...)
Jacques Poisson
Président du Mouvement Estrien pour le Français (MEF) |
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HIVER
2006 (extrait)
Cette
année, tous mes cadeaux sont en français !
(...)
Impératif français rappelle que le Père Noël parle
très bien français et invite la population en cette période des
emplettes de Noël à encourager les établissement commerciaux
qui offrent un excellent service à la clientèle en français...
Dans ces établissements, l'excellence signifie que tout ce qui
est important pour le client se passe en français : l'accueil,
l'affichage, la raison sociale, les dépliants, les catalogues,
les sites sur la Toile, la musique ambiante et la langue de
travail. Tout y est en français !
Vous
voudrez aussi profiter de l'occasion pour acheter des produits
d'ici... dont l'étiquetage, les modes d'emploi, les certificats
de garantie sont rédigés en français et sans fautes. (...) Les
emplettes de Noël, une occasion d'offrir la langue française en
cadeau et d'encourager les établissements d'ici qui offrent un
bon service (en français) à leur clientèle ! Et
une fois parti, aussi bien le faire en tout temps ! |
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AUTOMNE
2006 (extrait)
Discrimination
et exclusion
(...)
si l'objectif de la charte de la langue française est de donner
une plus grande place au français dans une perspective
intégrationniste, la réalité est tout autre. En effet, force
est de constater que les allophones qui choisissent la langue
française ou ceux qui ont été dirigés vers les cours de
francisation sont discriminés en matière d'emploi par rapport à
ceux qui choisissent l'anglais. La langue française demeure un
avantage, bien sûr, mais trop souvent seule la langue anglaise
est considérée comme essentielle dans l'obtention d'un emploi.
Il s'agit selon nous de discrimination fondée sur la langue.
"La discrimination, c'est le fait de traiter des gens de
manière à les priver d'un service ou d'une chance quelconque
sans raison valable". A moins de considérer la langue
française comme un élément insignifiant de la vie publique au
Québec, il s'agit bel et bien de discrimination. (...) |
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ÉTÉ
2006 (extrait)
Des
pièces vocales en français à la radio anglophone
Une
suggestion novatrice et plutôt inusité d'Impératif français
est l'exigence de la diffusion par les stations commerciales de
langue anglaise de 10 % de pièces vocales en français à travers
le Canada et le double pour les stations anglophones diffusant au
Québec. Selon
Impératif français, le CRTC (Conseil de la Radiodiffusion et des
Télécommunications Canadiennes) doit faire preuve de courage
pour affirmer que les pièces vocales de langue française doivent
avoir leur place à la radio au Québec et même à l'extérieur
du Québec. Cette
position est défendable si on tient compte des objectifs du CRTC
et des sommes énormes que le gouvernement du Canada investit dans
le bilinguisme. D'autres intervenants ont suggéré que la chanson
de langue française soit exigée sur la radio anglophone, mais
seul Impératif français était présent devant le régulateur
des ondes pour défendre cette idée. |
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HIVER 2006 (extrait)
Impératif
français en fête !
La
francofête et l'année senghor ...
Les festivités "Impératif français en fête"
souligneront l'adoption par la conférence générale de l'UNESCO
de la convention internationale et la promotion de la diversité
des expressions culturelles contre le nivellement culturel,
l'anglicisation et l'américanisation. La Francophonie a joué un
rôle de précurseur dans ce domaine. Oeuvrer à la protection et
à la promotion de la francophonie, ici et ailleurs, c'est
promouvoir la diversité culturelle, la démocratie, les droits de
l'Homme ! Du
3 au 25 mars prochain, Impératif français et ses partenaires
invitent la population à célébrer la langue et la culture
d'expression française et son appartenance à l'Espace
francophone et à célébrer l'Année Senghor en participant aux
festivités "Impératif français en fête". Impératif
français a préparé une programmation culturelle exceptionnelle
qui fait place aux grands de la culture québécoise et
francophone en général. |
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HIVER
2005 (extrait)
Cette
année, tous mes cadeaux sont en français !
Impératif
français profite du début de la période des emplettes
de Noël pour lancer une vaste campagne de francisation en
rappelant qu'il ne peut exister une seule bonne raison
d'encourager des fabricants ou des commerçants qui ne respectent
pas leurs clients... Impératif
français rappelle que le Père Noël
parle très bien français et invite la population, en cette
période des emplettes de Noël, à encourager les établissements
commerciaux qui offrent un excellent service à la clientèle en
français... Dans ces établissements, l'excellence signifie que
tout ce qui est important pour le client se passe en français :
l'accueil, l'affichage, la raison sociale, les dépliants, les
catalogues, les brochures, les sites Internet, la musique ambiante
et la langue de travail. Tout y est en français ! (...) Les
emplettes de Noël, une occasion d'offrir la langue française en
cadeau ! Et d'encourager les établissements qui offrent un bon
service en français à leur clientèle. Et
une fois parti, aussi bien le faire en tout temps ! |
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AUTOMNE 2005 (extrait)
Le
projet de loi S-3
(...)
Le parlement du Canada est en voie d'adopter une législation qui
obligera le gouvernement fédéral à promouvoir l'anglais au
Québec, au risque de faire face aux tribunaux. En effet, le
Comité des langues officielles s'apprête à avaliser le projet
de loi S-3 dont l'objet est de rendre exécutoire la partie VII de
la Loi sur les langues officielles, à s'assurer que toutes
ses organisations, soit tous ses ministères et organismes, et
toutes les sociétés d'État oeuvrent à la promotion de
l'anglais sur le territoire du Québec. De plus, le projet de loi
dans sa mouture actuelle astreint Patrimoine canadien à
promouvoir l'anglais dans toutes les sphères de la société
québécoises, autant sur les plans municipal, syndical,
communautaire, que dans le milieu des affaires et du travail. Impératif
français se demande où se situe la ministre de la Culture et
des Communications du Québec, Mme Line Beauchamps, dans ce
dossier ? Comment expliquer son silence, elle qui a la
responsabilité de la Charte de la langue française ?
Qu'en pense le ministre des Affaires intergouvernementales
canadiennes, M. Benoît Pelletier, qui habituellement s'insurge
lorsqu'on touche à ses champs de compétences ? (...) Jean-Paul
Perreault |
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PRINTEMPS 2005 (extrait)
Anglicisation
du Québec
Selon
Statistique Canada
Selon
Statistique Canada, l'anglicisation du Québec et des Québécois
progresse : " le nombre de personnes pouvant soutenir une
conversation en anglais au Québec en 2001 s'élevait à 3 234
735, soit 45,40 % de la population, une augmentation par rapport
aux 42,90 % (en 1996) et 40,90 % (en 1991) enregistrés lors des
deux recensements précédents. De ceux-ci, 2 176 415 étaient des
francophones qui pouvaient converser en anglais, soit 37 % de
l'ensemble des francophones, ce qui représente une augmentation
relativement aux 34 % et 32 % observés en 1996 et 1991
respectivement." Toujours
selon Statistique Canada, il y a au moins un anglophone du Québec
sur trois qui ignore toujours la langue commune du Québec, le
français, imposant ainsi l'anglais. Au Canada, à l'extérieur du
Québec, à peine 7,10 % des anglophones connaissent le français,
contribuant ainsi à la défrancisation des francophones :
"en 2001, 38,10 % des francophones utilisaient l'anglais le
plus souvent à la maison, en hausse par rapport aux 36,50 % et
35,10 % enregistrés respectivement lors des recensements de 1996
et 1991." (...) |
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HIVER 2004 (extrait)
Cette
année, tous mes cadeaux sont en français !
Impératif
français profite du début de la période des emplettes de
Noël pour lancer une vaste campagne de francisation en rappelant
qu'il ne peut exister une seule bonne raison d'encourager des
fabricants ou des commerçants qui ne respectent pas leurs
clients... Pour ce qui est des magasins de détails, ce n'est pas
le choix qui manque ! Impératif
français rappelle que le père Noël parle très bien
français et invite la population, en cette période des emplettes
de Noël, à encourager les établissements commerciaux qui
offrent un excellent service à la clientèle en français... Dans
ces établissements, l'excellence signifie que tout ce qui est
important pour le client se passe en français : l'accueil,
l'affichage, la raison sociale, les dépliants, les catalogues,
les brochures, les sites Web, la musique ambiante et la langue de
travail. Tout y est en français ! (...) |
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AUTOMNE 2004 (extrait)
Français,
langue de TRAVAIL
Témoignage
d'un immigrant : Je suis immigrant reçu au Québec depuis
trois ans. J'ai été étonné de voir que la plupart des postes
d'emploi affichés au Québec requièrent le bilinguisme comme
critère essentiel à l'embauche. Je cite en l'occurrence le
secteur bancaire (CIBC, TD Canada Trust, etc.). En conséquence,
je suis sans emploi jusqu'à ce jour. Je
me demande parfois si le Québec est francophone. En effet, si je
dois parler anglais, alors pourquoi devrais-je rester au Québec ? Je
vous rappelle que je suis francophone et que j'ai choisi le
Québec comme terre d'accueil à cause de la langue
française. A.M |
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ÉTÉ
2004 (extrait)
(...)
Oui, ensemble nous sommes meilleurs, nous sommes plus forts.
Chaque fois que nous lisons un livre ou un journal français de
chez nous, chaque fois que nous écoutons une radio francophone,
chaque fois que nous regardons la télé québécoise, chaque fois
que nous écoutons ou encourageons un chanteur québécois ou
francophone, nous faisons preuve de solidarité envers les nôtres
et construisons un avenir à notre image. Je
souhaite que le 24 juin prochain nous prenions, Québécois et
Québécoise de toutes origines, la ferme résolution d'affirmer
encore plus notre culture commune d'expression française en
Outaouais, et ce, dans tous es domaines de notre vie quotidienne,
parce que le français est une caractéristique essentielle à
notre identité distincte. Vive
les québécoises et les Québécois ! Raymond
Ouimet |
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PRINTEMPS
2004 (extrait)
(...)
Quel message notre gouvernement envoie-t-il donc ainsi aux
Québécois en général et, en particulier, aux 42 000 immigrants
qui entrent au Québec chaque année quand il offre des emplois
où seule la langue anglaise est considérée tellement
essentielle que sa connaissance servira de critère de
discrimination et d'exclusion ? Imaginez
un seul instant le tollé si, au Canada anglais, les gouvernements
anglophones posaient comme exigence "essentielle" et
"éliminatoire" pour obtenir un emploi "la
connaissance de la langue française". On crierait à la
discrimination, à l'exclusion, jusqu'aux Nations Unies ! |
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AUTOMNE
2003 (extrait)
Le
président d'Impératif français, Jean-Paul Perreault, a
déclaré : "Oui, Bell Expressvu a fait un pas en
avant en annonçant l'ajout d'ici le 15 octobre de huit nouvelles
stations locales de langue française, mais cela est nettement
insuffisant puisque des régions entières demeurent encore mal
desservies en français. C'est le cas, par exemple, de l'Outaouais
où la population est toujours privée d'un service de qualité
puisqu'elle n'a toujours pas accès à la diffusion par satellite
aux bulletins de nouvelles et aux émissions régionales de la
Société Radio-Canada (SRC/CBOFT) ! "Nous
déplorons ces pratiques discriminatoires à l'endroit de
certaines régions et à l'endroit des francophones qui se
trouvent ainsi défavorisés." Par exemple, les anglophones
de la région outaouaise ont accès à la station régionale de
langue anglaise la (CBC/CBOT), alors que les francophones sont
privés de la leur (SRC/CBOFT) !
Jean-Paul
Perreault |
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ÉTÉ 2003 (extrait)
Enseignement de l’anglais dès la première année
Le gouvernement, nouvellement élu, à l’intention de rendre
obligatoire l’enseignement de l’anglais dès la première
année du primaire. Cette décision est une erreur sur les plans
pédagogique et linguistique.
À la base de cette décision, il y a la croyance selon
laquelle plus on apprend tôt une langue seconde, plus c’est
facile. Il ne faut pas confondre apprentissage de la langue
maternelle et apprentissage de la langue seconde. Dans le cas de
la langue seconde, les études montrent que son enseignement à l’école
réussit mieux à un âge avancé. « Dans les systèmes scolaires
institutionnalisés, les jeunes adultes (18-30 ans) apprennent
mieux et plus vite que les adolescents et retiennent davantage ce
qu ils ont appris, et les adolescents (12-17 ans) apprennent
mieux, plus rapidement et plus efficacement que les enfants du
primaire (6-11 ans) », confirme Gilles Bibeau, docteur en
linguistique. Accaparer du temps du primaire pour apprendre une
langue seconde est au mieux une perte de temps, au pire un risque
pour la langue française. (..)
De plus, dans le contexte québécois, cet apprentissage
précoce de l’anglais a un impact sur la langue maternelle, tout
spécialement chez les élèves qui ont des difficultés en langue
maternelle, des garçons et des enfants d’immigrants notamment.
Avant d’apprendre une langue seconde, il vaut mieux bien
connaître sa langue.(...)
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PRINTEMPS
2003 (extrait)
UN CANDIDAT POUR LE PRIX CITRON
Le ministre français de l’Éducation nationale pour la
généralisation de l’anglais à l’école primaire...
Comment lutter contre la prépondérance de l’anglais : en
généralisant son apprentissage à l’école primaire ! Il
fallait y penser !
Extrait d’une interview de Luc Ferry, ministre français de l’Éducation
nationale par le journal Die Zeit à l’occasion du 40e
anniversaire du traité franco-allemand de l’Élysée.
Le texte
complet est visible à l’adresse suivante :
http://www.zeit.de/2003/04/P-Interview
_Ferry
zeit : « Seulement 15 % des jeunes Français apprennent l’allemand,
25% des Allemands apprennent le français. Comment répondre à la
prépondérance de l’anglais? »
Ferry : « Nous devons trouver cette réponse. Simplement il ne faut
pas faire de démagogie. De fait, les parents veulent le plus
souvent que leur enfant apprenne l’anglais comme première et l’espagnol
comme deuxième langue ».
zeit
: «
Une proposition : Sortez l’anglais des langues étrangères et
mettez-le dans le panier «techniques culturelles» comme les
maths ou la langue maternelle».
Ferry
: «
Je suis d’accord avec votre argument. Il faut considérer l’anglais
comme une langue à part. Une possibilité : on apprend l’anglais
à l’école primaire et on passe à deux autres langues dans le
secondaire»...
Jean-Henri
Mora
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AUTOMNE 2003 (extrait)
Une Saint-Jean
ensorcelante.
Pour
la première fois, j'ai eu la satisfaction de participer à la
fête du Québec que vous avez organisée. Je ne peux décrire les
émotions que j'ai ressenties au moment où je me suis retrouvée
dans l'immense foule qui s'amusait et exprimait sa joie d'être
québécois. Les drapeaux bleus et la beauté de l'endroit sous la
lune et près de la rivière ont donné à votre célébration une
ambiance ensorcelante. Je suis une immigrante qui habite au
Québec depuis un an et qui commence à aimer le Québec comme son
vrai pays.
Rosa Ameli Sandoval
Gatineau (Québec)
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HIVER 2003 (extrait)
Le massacre des Acadiens, le premier
génocide.
L'occident
a gardé 3 minutes de silence pour les 3000 morts du WTC.
Combien
de minutes de silence le Canada a-t-il gardées pour les Japonais
brimés pendant la Deuxième guerre mondiale ? -- 40 ans.
Combien
de minutes de silence la France a-t-elle gardées pour les
massacres de la guerre d'Algérie ? -- 40 ans.
Combien
de minutes de silence le canada, l'empire britannique et les
Américains ont-ils gardées pour les 50% des Acadiens tués,
massacrés, scalpés lors du Grand Dérangement ? -- 3
siècles.
Après
250 ans (environ 129 000 000 minutes de silence), va-t-on enfin
reconnaître le massacre des Acadiens comme le premier génocide
et la première épuration ethnique du monde moderne ? avant celle
des Béothuks par les Anglais de Terre-Neuve, avant celle des
Arméniens par les Turcs, ou celle des Tziganes par les Nazis
?
F. Granger
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DIRECTEUR
DE LA PUBLICATION : JEAN-PAUL PERREAULT |
Adresse
: |
Impératif
français
C.P.
449, succ. AYLMER
Gatineau (QUÉBEC)
J9H
5E7
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Courriel
: secretariat@imperatif-francais.org |
Site
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