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EXTRAIT
DU N° 34
(décembre
2006 - janvier
2007)
La
périphérie en a assez, le FDF contre-attaque !
(...)
Le résultat des élections communales du 8 octobre dernier
indique très clairement que la périphérie bruxelloise est de
plus en plus francophones. "Les
francophones ont bien compris qu'ils doivent se serrer les coudes
face aux nombreuses agressions flamandes". estime Éric
Libert. " Et leur détermination est grande. Elle a été
constatée notamment par les gros scores réalisés lors des
dernières élections communales par les "locomotives
francophones" (NDLR : notamment Éric Libert qui a plus que
quadruplé son score en passant de 461 voix en 2000 à 2056 voix
en 2006 dans la commune de Rhode-Saint-Genèse !) aux quatre coins
de la périphérie. C'est significatif, les électeurs
francophones soutiennent à fond leurs chefs de file ils leur ont
manifesté la plus grande confiance avant le grand rendez-vous
institutionnel qui se tiendra dans quelques mois". (...) Guy
Debisschop
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EXTRAIT
DU N° 33
(novembre-décembre
2006)
Plus
que 11,8 % de conseillers flamands à Bruxelles !
Les
chiffres sont implacables : la
représentation flamande est en baisse dans les conseils communaux
bruxellois : face à 586 conseillers francophones (88, 2 %), à
peine 77 Flamands (11,8 %) dont 52 figuraient sur des listes
étiquetées francophones ou bilingues. En 200, on enregistrait
572 conseillers francophones contre 81 néerlandophones. Explication
d'Olivier Maingain : « De plus en plus de Flamands bruxellois
ne se reconnaissent plus dans les partis flamands qu'ils jugent
trop radicaux. Notre parti qui n'a jamais été anti-flamand, mais
bien anti-flamingant, ce qui est quand même très différent,
désire développer une stratégie d'ouverture en direction des
Bruxellois flamands dans le but d'affirmer l'autonomie de la
Région de Bruxelles et son élargissement territorial
». Guy
Debisschop
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EXTRAIT
DU N° 32
(septembre-octobre
2006)
La
fête qui unit Bruxelles et la Wallonie !
La
fête de la Communauté française, le 27 septembre, a souligné
l'importance de la solidarité entre Wallons et Bruxellois. Une
actualité brûlante par les temps qui courent... La
fête de la Communauté française, qui commémore les quatre
journées révolutionnaires du 23 au 27 septembre 1830, qui virent
la débâcle des troupes hollandaises au parc de Bruxelles, se
projette plus que jamais dans l'actualité. En
effet, face à des décideurs politiques flamands de plus en plus
hostiles au maintien de la Belgique dans le cadre fédéral, les
francophones sont en droit de se demander s'ils ne risquent pas un
jour d'être largués par leur voisin néerlandophone. Yves
Leterme, le Ministre-président flamand, reconnaît que pour
divorcer il faut être deux, mais dans le même temps, il annonce
qu'il annonce qu'il envisage très sereinement l'indépendance de
la Flandre. Une séparation qui se prépare de manière
insidieuse. On réclame le confédéralisme - pour rappel, le
CD§V d'Yves Leterme l'a officiellement intégré dans son
programme depuis un congrès tenu en 2002 à Courtrai -, on
détricote un peu plus l'État belge, et puis un jour on quitte le
maison Belgique, vide de tous ses meubles de valeur. (...) Guy
Debisschop
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EXTRAIT
DU N° 31
(juin-juillet
2006)
Mettre
LE HOLÀ au poison flamingant dans les communes bruxelloises
La
stratégie des partis flamands en vue des élections communales
dans l'agglomération bruxelloise mérite d'être analysée. Finie
l'époque où tous les partis flamands formaient un cartel pour
chercher à affirmer un poids, très relatif, au niveau communal.
La réalité du suffrage universel leur était particulièrement
cruelle et c'est avec peine qu'ils arrivaient à faire élire plus
d'un élu dans les conseils communaux. À Uccle et à
Saint-Gilles, ils ne décrochaient même pas un siège . Marris
de ce constat, les partis flamands cherchent à se loger sur des
listes bilingues, avec le secret espoir d'obtenir plus d'élus en
organisant un report des voix flamandes sur l'ensemble de leurs
candidats. Le système électoral communal favorisant une telle
pratique. À
la veille d'importantes négociations institutionnelles sur le
statut de la Région de Bruxelles, faire respecter la réalité du
suffrage universel dans les communes bruxelloises est une
priorité. (...) La
Rédaction
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EXTRAIT
DU N° 30
(mai-juin
2006)
Un
bourgmestre HORS-LA-LOI à Mertchem
Le
libéral flamand, Eddi De Block, qui préside aux destinées de la
commune de Merchtem, dans le Brabant flamand, est un bourgmestre
hors-la-loi. Auteur
d'un règlement communal interdisant au marché local
l'utilisation par les commerçants ambulants de panneaux et écriteaux
dans une autre langue que le néerlandais (en clair, surtout pas
en français...), il s'était heurté au ministre flamand des
Affaires intérieures, Marino Keulen (pourtant grand défenseur de
la cause flamande pour ne pas dire flamingante), qui avait annulé
ce règlement en février dernier. Il
faut savoir que la législation linguistique n'est pas
d'application dans les relations entre personnes privées. La
liberté d'utilisation des langues est parfaitement valable pour
les panneaux et inscriptions publicitaires (très souvent
bilingues), ainsi que l'affichage des tarifs.(...)
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EXTRAIT
DU N° 29
(mars-avril
2006)
Pour
Brigitte Grouwels, un francophone compétent unilingue, cela
n'existe pas...
Coutumière
du fait, Brigitte Grouwels s'est une fois de plus distinguée,
l'autre dimanche dans les studios de RTL-TVI, où elle avait été
invitée par Pascal Vrebos. À
la question, "qui choisiriez-vous entre un francophone
unilingue archicompétent et un Flamand bilingue incompétent
?", la Limbourgeoise répondit avec un petit sourire "le
Flamand". Le
lendemain, à l'occasion d'une conférence de presse, elle rajouta
une couche en signalant qu'elle "n'avait jamais rencontré un
francophone compétent unilingue, que cela ne pouvait pas
exister..." Le
fait de posséder une langue autre que la sienne est un atout,
personne ne le conteste, mais, affirmer qu'une personne unilingue
ne peut en aucun cas être compétente, relève de la sottise. Les
propos de la représentante CD§V-NVA, Brigitte Grouwels, ne sont
finalement pas réellement surprenants. On connaît le personnage. (...) La
rédaction
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EXTRAIT
DU N° 28
(février-mars
2006)
"Désolé,
vous n'avez pas l'accent anversois !"
Un
lecteur nous signale la mésaventure qui lui est arrivé suite à
son passage dans une agence d'intérim (Actief Intérim). "D'abord,
bravo pour votre enquête sur les agences d'intérim dans le
dernier numéro de Perspectives francophones. Vous avez simplement
décrit la réalité. Mon histoire est banale, mais pénible. Je
suis envoyé dans la région d'Anvers par l'agence, pour un
entretien à 45 km de mon domicile. Là, je suis reçu par une
personne qui teste mes connaissances en néerlandais et en
français. Mon néerlandais est jugé bon, mais la place me file
entre les doigts parce que ... mon accent n'est pas
anversois". À
quoi bon tester un francophone si c'est pour lui confirmer que,
forcément, il n'a pas l'accent de la région ? Pour
la petites histoire, notre lecteur a vécu et travaillé 6 mois en
Hollande où jamais on ne lui a reproché un quelconque accent... |
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EXTRAIT
DU N° 27
(janvier
2006)
"Les
agences d'intérim n'ont pas le choix"
(...)
"On s'étonne que la majorité des offres d'emploi
proposées par les agences sur le territoire de la Région
bruxelloise sont rédigées en néerlandais, mais, moi qui connais
bien le secteur, je peux vous affirmer que les agences n'ont pas
le choix. Ce sont les entreprises à la recherche de personnel qui
imposent cette situation aux agences. Si elles ne respectent pas
les exigences des employeurs, elles peuvent ferler
boutique..." D'origine
hennuyère, mais bonne bilingue, installée à Bruxelles depuis 10
ans, Nathalie a même rencontré un certain racisme au plan
personnel. "
Un jour, un responsable d'entreprise m'a demandé s'il n'y avait
pas moyen de travailler avec une personne s'exprimant en
néerlandais sans accent francophone... Je lui ai passé ma
collège néerlandophone et nous avons ainsi parlé ce client.
Sinon, il nous aurait quitté..." Guy
Debisschop
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EXTRAIT
DU N° 26
(décembre
2005)
Des
patrons flamands réclament l'indépendance de la Flandre
. Le
"Club de Warande", qui se réunit habituellement au parc
Royal à Bruxelles, est un mouvement intellectuel flamand au sein
duquel on retrouve de nombreux représentants purs et durs de la
cause néerlandophone. fondé
en 1988, ce club de réflexion, qui réunit 1 500 membres, veut
avant tout assurer de manière visible la présence des
intellectuels flamands à Bruxelles. Régulièrement
le club organise des rencontres et des débats. Mais
certains de ses membres réfléchissent également à l'avenir de
la Flandre qui, selon eux, se fera sans la Belgique. Sous
la férule d'un ancien patron de la KBC (Rémi Vermeiren), des
membres du club ont ainsi rédigé un manifeste demandant
l'indépendance de la Flandre. (...)
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SOMMAIRE
DU N° 25
(octobre-novembre
2005)
Comment
regagner des milliers d'emplois francophones à Bruxelles ?
Simple,
répond le député fédéral Olivier Mangain, il suffit de faire
respecter un quota d'emplois francophones dans les services
publics desservant la population bruxelloise. Olivier Mangain
estime que les francophones pourraient logiquement regagner près
de 7 000 emplois dans le secteur public à Bruxelles. Olivier
Mangain et de nombreux mandataires de FDF sont régulièrement
interpellés par des citoyens bruxellois qui se disent choqués
par la flamandisation des services publics à Bruxelles,
desservant la population bruxelloise. La
Poste est un exemple flagrant de cette situation anormale où
certains bureaux, situés dans des quartiers francophones à 95%
sont occupés par une majorité d'employés néerlandophones. Ce
constat indique un réel dysfonctionnement, d'autant plus choquant
dans une région où les demandeurs d'emploi -- à 95%
francophones -- atteignent les 100 000 personnes. (...) Guy
Debisschop |
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SOMMAIRE
DU N° 24
(septembre
2005)
Olivier
Maingain donne le ton de la rentrée politique à Bruxelles. Dans
le même temps, il dénonce une manoeuvre flamande d'encerclement
de la Région bruxelloise
Ce
n'est pas la première fois qu'Olivier Maingain insiste sur
l'importance des relations entre Bruxelles et la wallonie. En
octobre 2003, il avait donné à Namur le coup d'envoi à la
création d'un club de rencontres "Bruxelles-Wallonie". "Les
flamands prennent de plus en lus d'importance au sein du secteur
économique bruxellois "avait-il précisé à cette occasion.
Dans le même temps, les Wallons font preuves d'une trop grande
passivité à l'égard de Bruxelles. Avec ses 450 000 Wallons ou
descendants de Wallons, Bruxelles est une grande ville wallonne.
Dès lors, je demande aux wallons d'être présents à Bruxelles,
sans pour autant renoncer à l'affirmation de la Wallonie". Deux
ans plus tard, la situation n'a pas évolué : la Flandre, plus
que jamais, utilise Bruxelles comme vitrine pour développer son
économie et y est de plus en plus présente. La Wallonie continue
à faire preuve d'une trop grande prudence envers la Région
bruxelloise. (...) Guy
Debisschop |
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SOMMAIRE
DU N° 23
(juin-juillet
2005)
"Plutôt
le séparatisme que le confédéralisme !"
Serge
Moureaux, ancien président du Parlement francophone bruxellois,
ne mâche pas ses mots : "Sans Bruxelles, la Wallonie
risquerait le sous-développement à moins de s'arrimer à la
France. Sans la Wallonie, Bruxelles deviendrait un nain politique
et une proie pour les prédateurs qui l'entourent. ensemble, les
deux régions francophones détiendraient l'arme irremplaçable
d'une culture universelle et universaliste et le savoir-faire
d'ouvriers et d'intellectuels qui ont construit la Belgique et
l'ont portée économiquement à bout de bras pendant plus d'un
siècle".
Propos
recueillis par Jean
Bourdon
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SOMMAIRE
DU N° 22
(avril-mai
2005)
Flamandisation
de Bruxelles
À
propos des discriminations linguistiques, force est de constater qu'elles sont
de plus en plus nombreuses en Région bruxelloise. Des
employeurs font ainsi paraître dans des périodiques francophones
des offres d'emploi en néerlandais, réservés à des flamands,
pour des postes vacants en Région bruxelloise, où la population
francophone approche les 90% ! Ces
discriminations linguistiques sont en partie responsables de
l'impressionnant taux de chômage (22%) constaté dans la Région de
bruxelles. Souvent
à compétence égale, y compris linguistique, des candidats
néerlandophones sont préférés aux candidats francophones. De
nombreux cas nous sont parvenus à la rédaction de
"Perspectives francophones", de la part de francophones
dégoûtés par l'attitude des responsables du personnel de
certaines entreprises situées sur le territoire bruxellois et qui
avantagent de manière flagrante les Flamands dans le cadre d'une
véritable flamandisation de la région bruxelloise ! J.B.
et G.Db.
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EXTRAIT
DU N° 21
(mars
2005)
"Désolé,
je suis obligé d'engager des Flamands..."
M.
D.W. se dit choqué, outré même, par les discrimination à
l'embauche qu'il vient de constater dans son proche entourage. "Mon
père, parfait bilingue, s'est récemment présenté pour un emploi
dans une entreprise bruxelloise. Le recruteur était flamand. Il a
eu un entretien parfaitement normal avec mon père, lui signifiant
au passage que tout était parfait au niveau des langues. Ensuite,
il lui a demandé s'il était flamand, ce que mon père n'a pas
reconnu puisqu'il est francophone. À ce moment, le recruteur lui a
carrément dit qu'il y avait un problème, qu'il avait reçu pour
consignes de n'engager que des Flamands sur Bruxelles dans le cadre
d'une politique qui consiste à encore un peu plus flamandiser
l'emploi dans la région bruxelloise. Le pire, c'est que cet homme
n'a eu aucun scrupule à lui avouer cette diabolique stratégie.
Faut-il dès lors s'étonner que près de 22% des Bruxellois sont
sans travail ? ". (...)
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RÉDACTEUR
EN CHEF : GUY DEBISSCHOP |
Adresse
: |
Perspectives
francophones
Avenue
des Arts, 19F
1000
Bruxelles
BELGIQUE
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Site
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Téléphone
: 02/536 01 36 Télécopie
: 02/539 36 50 |
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