Format :

 

16 X 24 cm

Périodicité : 

mensuelle (10 numéros/an)

 

Nombre de pages

28

 

Thème : 

 

 

L'avenir des Wallons 

et des Bruxellois

Tarifs :

 

(à titre indicatif, non officiel et pour la Belgique)

15 euros/an

 

 

 

AU SUJET DU N° 50

(15 février - 15 mars 2009)

 

Note de l'A.FR.AV : Quand on s'appelle Perspectives francophones, on pourrait éviter, nous semble-t-il, de mettre en page de couverture et en couleur, une jeune fille arborant sur son chandail un mot anglais, "Sweet", en l'occurrence. Cela dit, il est quasiment certain que si cette jeune fille avait arboré un mot flamand sur son habit, on aurait pris soin alors de changer la photo. Ce deux poids deux mesures est bien révélateur de la situation linguistique du pays.

Plus loin, dans le journal, il est question d'un « gouvernement marketing ». Là encore, pourquoi cet anglicisme, alors que, par exemple, « un gouvernement démagogue » aurait aussi bien fait l'affaire ?

 

Régis Ravat

Pour l'A.FR.AV

Pour protestez : guy.debisschop@perspectivesfrancophones.be

 

 

 

 

 

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EXTRAIT DU N° 49

(15 janvier - 15 février 2009)

 

Convocations électorales en néerlandais envoyées par des communes wallonnes...

Alors que le ministre flamand de l'Intérieur Marino Keulen a refusé de nommer une deuxième fois les trois bourgmestres francophones de la périphérie, parce qu'ils ont envoyé des convocations électorales en français lors du dernier scrutin communal, en Wallonie, plusieurs bourgmestres ont expédié des convocations électorales en néerlandais à la minorité néerlandophone de la commune, sans le moindre problème.

Exemple : Comines-Warneton, 18000 habitants, est depuis 1963 une commune francophone avec des facilités en néerlandais. Il y a 6 % d'habitants flamands. Lors de chaque élection, la commune envoie deux types de convocation, en français pour les francophones, en néerlandais pour les néerlandophones. Ici cela ne pose pas le moindre problème. Et le bourgmestre Gilbert Deleu est en place depuis 2 mandats.

(...)

 

G.Db

 

 

 

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EXTRAIT DU N° 48

(15 novembre - 15 décembre 2008)

 

 Des Wallons sollicitent le développement du FDF dans leur région

 

Une première rencontre avec Olivier Maingain et Éric Libert s'est déroulée à Namur

(...) réunir Bruxelles et la Wallonie dans une communauté de destin, dans un État Wallonie-Bruxelles, fort et affirmé, est de longue date une priorité du FDF, renforcée encore par les revendications autonomistes flamandes dans le cadre des négociations institutionnelles actuelles. Les nombreux messages reçus ces derniers mois par le FDF et ses mandataires prouvent qu'il faut continuer dans cette voie, les soutiens venant tant de Bruxelles que de Wallonie. Les Wallons ont donc fait leur, l'idée qu'il nous faut préparer l'avenir des Francophones et éviter le repli régional. Afin de relayer à plus large échelle ce discours porteur d'avenir et de projets pour les Francophones, le FDF a modifié ses statuts en juin dernier pour permettre la création de sections locales et provinciales en Wallonie. Ainsi, les Wallons pourront se rassembler et évoquer ensemble les défis que doivent relever la Wallonie et la Communauté française? Ils pourront aussi participer à la vie du parti et insuffler les spécialités wallonnes.

(...)

 

Patrick de Mûelenaere

 

 

 

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EXTRAIT DU N° 47

(15 septembre - 15 novembre 2008)

 

 Les dangers que représente la Flandre à Bruxelles

 

Situation géographique

N'oublions jamais que Bruxelles est potentiellement enclavée en territoire flamand, voir en cela la carte de la Belgique et de sa frontière linguistique, arbitrairement fixée en 1963 au mépris des populations francophones.

À cet égard, accepter la scission de l'arrondissement électoral de Bruxelles-Hal-Vilvorde sans contreparties de territoires (à tout le moins, les six communes à facilités), c'est renoncer à la seule structure administrative encore à cheval entre les deux régions linguistiques qui, de surcroît, conteste le tracé même de la frontière.

C'est dès lors s'exposer à transformer la frontière linguistique en frontière d'État. C'est demain risquer que la Flandre en cas de sécession revendique, au nom du droit international, l'appartenance pleine et entière de Bruxelles à son nouveau territoire d'État. C'est à ce titre que le dossier BHV est aussi essentiel : la scission aurait des conséquences fâcheuses pour l'avenir de Bruxelles !

Institutions

La minorité néerlandophone à Bruxelles constitue indéniablement la minorité la mieux protégée du monde :

(...)

G.Db.
 

 

 

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EXTRAIT DU N° 46

(15 août - 15 septembre 2008)

 

« La francophonie doit avant tout être politique »

 

Lors de la Conférence des Peuples de Langue Française à Québec, Olivier Maingain, président de la CPLF, a également dit que la francophonie doit être plus active dans le monde.

(...) Olivier Maingain, président de la Conférence des peuples de langue française, considère que la francophonie doit être « avant tout politique ». Il rajoute qu' «aincontestablement, la francophonie pourrait être beaucoup plus active dans le mondea». Dans ce sens, le Québec et la France, « peuples qui ont conscience de l'importance politique de la francophonie », doivent être les moteurs d'un mouvement global et organisé de promotion du français à l'échelle de la planète.

La XVlle Conférence des peuples de langue française a été l'occasion de montrer à nos hôtes québécois le soutien inconditionnel des peuples francophones européens aux revendications québécoises de souveraineté nationale. Dans sa première résolution générale, la Conférence rappelle en effet son « appui au mouvement souverainiste québécois et l'encourage à poursuivre sa lutte pour un État souverain, de langue et de culture françaises en Amérique », considérant que le Québec, « nation dont la reconnaissance demeure artificielle au sein de la fédération canadienne », doit prendre sa place d'égal à égal avec les autres nations dans la communauté internationale.

(...)

Patrick de Mûelenaere

 

 

 

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EXTRAIT DU N° 45

(15 juin - 15 juillet 2008)

 

Le choix de la Wallonie

 

 Jules Gheude reconnaît que l'État Wallonie-Bruxelles prôné par Olivier Maingain (en cas d'éclatement de la Belgique...) constituerait une entité à peine moins riche que la Flandre donc parfaitement viable au plan économique « Mais cette association Wallonie-Bruxelles, au contraire de la Flandre ne reposerait pas sur une identité forte. On aurait la conjonction de deux non-identités, ce qui ne peut engendrer une véritable nation » estime-t-il. S'il est vrai que les Flamands se sentent aujourd'hui avant tout flamands à l'inverse des Wallons et des Bruxellois qui sont toujours belges, une situation choquante et brutale comme la scission du pays pourrait très bien créer un rapide sentiment d'appartenance à la nouvelle entité francophone qui naîtrait sous la forme d'une association naturelle entre la Wallonie et Bruxelles. En outre quand Jules Gheude cite une enquête de la VUB qui signale qu'à peine 1,8% (!)des Bruxellois souhaitent le rattachement de leur région à la Wallonie, il prend un peu vite au sérieux cette "enquête" qui frise, et c'est un poli euphémisme, la manipulation. Il suffit de voir les nombreuses réactions positives de citoyens bruxellois lorsque Olivier Maingain a lancé l'idée (en quelque sorte récupérée par le tandem Picqué-Demotte, ce qui prouve qu'elle n'est pas vraiment mauvaise...) d'une association Wallonie-Bruxelles pour comprendre que beaucoup de bruxellois, horripilés par l'attitude  des partis politiques flamands, estiment qu'en cas de divorce belge, c'est l'unique bonne solution.

(...)

 

G.Db

 

 

 

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EXTRAIT DU N° 44

(15 avril - 15 mai 2008)

 

L'État Wallonie-Bruxelles est indispensable !

 

 À la suite du congrès du FDF, le 24 février dernier, consacré au thème « préparer l'avenir des francophones : fédérer la Wallonie et Bruxelles », les partis francophones prennent position à tour de rôle.

À l'évidence, la volonté d'unir plus étroitement la Wallonie et Bruxelles prédomine. Le projet de créer une fédération Wallonie-Bruxelles, qui se substituerait à la Communauté française, semble réunir un large consensus et la simplification des institutions francophones est également souhaitée par les porte-parole de tous les partis. Composer le gouvernement unique des francophones, idée avancée depuis longtemps par le MR, par la réunion des ministres régionaux wallons et des ministres bruxellois francophones est acquise. Au-delà de cette amorce de consensus, les partis francophones sont-ils capables de construire un espace institutionnel plus structuré et plus affiné ?

(...)

 

La Rédaction

 

 

 

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EXTRAIT DU N° 43

(15 février - 15 mars 2008)

 

Le printemps des Francophones s'annonce-t-il ?

 

 (...)

Les partis flamands savent ce qu'ils veulent pour la Flandre et s'entendent pour faire de l'État belge, un État croupion, directement placé sous l'influence de l'État flamand. les résolutions, adoptées déjà en 1999 par le Parlement flamand, se sont enrichies d'exigences encore plus lourdes et plus menaçantes. L'obsession de transformer la frontière linguistique en frontière d'État, telle qu'annoncée par Karel De Gucht, pourtant ministre fédéral des Affaires étrangères, en dit long quant à leur entêtement pré-séparatiste.

Les Francophones ont été trop nombreux à se réfugier derrière un État fédéral qu'ils croyaient protecteur de leurs intérêts et de leurs droits. On sait qu'il n'en est rien. Les Wallons et Bruxellois doivent enfin avoir le courage de prendre les devants, d'anticiper l'avenir.

Les professeurs d'université, wallons et bruxellois, consultés par le groupe Wallonie-Bruxelles au parlement de la Communauté française, l'ont assez proclamé : seule l'unité de la Wallonie et de Bruxelles, dans le respect de la diversité régionale, permettra aux Francophones de forger leur destin commun.

(...)

 

La Rédaction

 

 

 

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EXTRAIT DU N° 42

(15 janvier - 15 février 2008)

 

Une patrie à aimer

 

 (...)

Dans le camp francophone, certaines forces politiques continuent à s'arcbouter à l'État fédéral en croyant naïvement qu'il est le garant des intérêts des Wallons et des Bruxellois. Petit à petit, les yeux s'écarquillent et, grâce à la réflexion que mène le groupe co-présidé par Mme Spaak et Philippe Busquin sur l'avenir des francophones, l'obligation d'assumer un destin commun aux wallons et aux Bruxellois commence à émerger. Certes, les interrogations sont encore nombreuses. Les contours institutionnels de l'entité Wallonie-Bruxelles sont encore imprécis mais, bonne nouvelle, le discours sur l'unité des Francophones prédomine.

Certains partis francophones auront-ils la volonté de quitter la posture de l'immobilisme, cette défense des faibles qui cherchent un abri derrière une ligne Maginot si aisément contournable.

(...)

 

La Rédaction

 

 

 

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EXTRAIT DU N° 41

(15 novembre - 15 décembre 2007)

 

Pas de réforme de l'État sans le désenclavement de Bruxelles !

 

Quelle que soit la majorité gouvernementale qui se mettra en place et quel que soit le Premier ministre qui la dirigera, la longue période d'incertitude et d'attente, vécue depuis les élections du 10 juin dernier, laissera des traces profondes.

Une évidence s'impose : pour bon nombre de décideurs politiques flamands, la formation d'un gouvernement fédéral n'est plus une priorité. L'ambition de conduire les affaires de l'État belge, pourtant largement sous influence des intérêts flamands, n'est plus une motivation suffisante pour forcer les courants les plus nationalistes à se ranger derrière un Premier ministre flamand. (...)

Il est temps de concevoir l'avenir des francophones et de construire, face à l'État flamand, cet indispensable État francophone unissant Bruxelles et la Wallonie. L'unité de Bruxelles et de la Wallonie doit être la priorité de tous les partis francophones. Dans ce but, désenclaver Bruxelles et établir une continuité territoriale entre les deux régions francophones du pays est un passage obligé. Pas de réforme de l'État sans que cet objectif soit rencontré. Tel doit être le message premier et univoque de tous les francophones.

 

La Rédaction

 

 

 

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EXTRAIT DU N° 40

(15 octobre - 15 novembre 2007)

 

La Flandre à la croisée des chemins

 

N'ayons qu'un choix, mais qu'il soit bon...

Cette citation de Jean de la Fontaine devrait faire réfléchir la Flandre et tous ceux qui, aujourd'hui au Nord du pays, font preuve d'intolérance et d'agressivité envers les hommes et les femmes qui ne leur ressemblent pas culturellement et parfois bien au-delà.

Oui, la Flandre doit choisir entre la démocratie, qui la berce depuis si longtemps, et un système politique qu'elle est en train de façonner et qui donne le frisson. On l'a bien vu ces dernières semaines lors des négociations pour la constitution du gouvernement. Les partis flamands ont engagé les discussions au volant d'un rouleur compresseur  : "Voici nos exigences, on ne les discute pas..." Exemple : on scinde l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde sans la moindre compensation pour les francophones.

(...)

La Rédaction

 

 

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EXTRAIT DU N° 39

(15 septembre 2007)

 

Un 27 septembre pas comme les autres...

 

Face aux menaces séparatistes flamandes, la Fête de la Communauté française est cette année plus que jamais placée sous le signe de la solidarité entre Wallons et Bruxellois.

 

Ce 27 septembre, nous célébrerons ma Fête de la communauté française, autrement dit la fête des Wallons et des Bruxellois francophones, mais aussi de tous les francophones de Flandre, notamment ceux qui habitent en périphérie bruxelloise à un jet de pierre de Manneken-Pis.

C'est en 1975 que la communauté française décida d'arrêter la date du 27 septembre pour célébrer cette fête en souvenir des journées de septembre 1830. Le 27 septembre précisément les Hollandais furent chassés de Bruxelles par les révolutionnaires, pour la plupart Wallons et Bruxellois. Le premier acte de solidarité entre francophones de ce qui allait être la Belgique.

Aujourd'hui, 177 ans plus tard, cette solidarité entre francophones est plus que jamais indispensable. non pas pour chasser un envahisseur, mais bien pour résister à des assauts également venus du nord, et imaginés par ceux qui nous avaient aidés à bouter les Hollandais hors de Bruxelles et qui occupent avec nous la maison Belgique depuis lors, à savoir les Flamands

(...)

Guy Debisschop

 

 

 

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EXTRAIT DU N° 37

(mai-juin 2007)

 

Défendre des intérêts des Francophones de  Bruxelles et de la périphérie

 

Dans ce domaine, Olivier Maingain a toujours été ferme, les Francophones savent qu'ils peuvent compter sur lui dans toutes les circonstances. Dans les négociations de l'après 10 juin, le président du FDF sera intransigeant concernant le statut de Bruxelles "Région à part entière, sur le même pied que la Flandre et la Wallonie. Pas question d'une tutelle de ces deux régions sur la nôtre comme le souhaitent certains Flamands. Pas les Wallons cependant, je n'ai jamais entendu un Wallon réclamer la tutelle de sa région sur Bruxelles".

Olivier Maingain mettra également sur la table des négociations l'élargissement de la Région de Bruxelles souhaitable à la fois pour Bruxelles et les francophones de la périphérie . 3Bruxelles sortirait ainsi du carcan inique qui l'étouffe au plan socio-économique". Quelles communes à facilités, déjà francophones à plus de 70% dans leur ensemble, mais aussi les communes de la périphérie qui souhaiteraient leur intégration à la région bruxelloise par consultation populaire; quoi de plus démocratique ?

(...)

 

 

 

 

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EXTRAIT DU N° 37

(avril-mai 2007)

 

Olivier Maingain : "Voici comment on peut regagner des milliers d'emplois francophones à Bruxelles"

 

" Il est primordial", estime Olivier Maingain "que la région de Bruxelles soit respectée en tant que région à part entière et que son caractère nettement francophone (à 90 %) ne soit pas sans cesse nié au profit d'un caractère bilingue qui sert avant tout les intérêts de la Flandre. je pars du principe que les services publics doivent être adaptés aux besoins réels des citoyens, qui doivent dès lors être accueillis correctement dans leur langue. L'administration doit s'adapter au citoyen et non le citoyen qui doit se soumettre aux discriminations et vexations de certains fonctionnaires flamands qui refusent d'admettre la réalité sociologique bruxelloise. La solution que je préconise consiste à imposer un quota d'emplois francophones dans les services publics à Bruxelles. Je pense à un cadre linguistique dont la répartition pour ces services correspondrait nettement mieux à la réalité linguistique de la Région de Bruxelles. La situation de certains services publics, couplée à un taux de chômage indécent en région bruxelloise, impose une réaction rapide, il est grand temps de reconquérir des emplois de francophones, c'est une simple question de justice sociale et d'équité ".

(...)

G.Db

 

 

 

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  EXTRAIT DU N° 36

(mars-avril 2007)

 

Chômeurs francophones humiliés !

 

Des demandeurs d'emploi des six communes à facilités s'effondrent en larmes en quittant le bureau du VDAB (l'Orbem flamand).

La Flandre met plus que jamais la pression sur les francophones de la périphérie bruxelloise...

Comme le signale le député fédéral et échevin de Rhide-Sainte-Genèse, Éric Libert, ce que vivent actuellement certains chômeurs francophones, originaires des six communes à facilités, "dépasse vraiment l'entendement".

Tout en étant francophone (et unilingues) ils doivent se rendre au VDAB (l'Orbem flamand) de Vilvorde pour y subir des tests d'évaluation et d'orientation dans l'optique de la recherche d'un nouveau travail. Et ils sont considérés comme des Flamands, tout se fait en néerlandais.

"Qu'ils soient dirigés vers le VDAB de Vilvorde, soit, c'est là qu'ils doivent se rendre" précise Éric Libert "Mais en leur qualité de francophones des six communes à facilités (Rhode-Ste-Genèse, Linkebeek, drogenbos, Wemmel, Crainhem, Wezemlbek-Oppem), ils doivent être reçus dans leur langue, ce qui n'est pas le cas".

 

G.Db

 

 

 

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EXTRAIT DU N° 35

(janvier-février 2007)

 

Quand la STIB  se flamandise

 

Un de nos lecteurs fait remarquer que les nouveaux trams de la STIB (les 3000 et 4000) présentent sur la paroi vitrée isolant le poste de conduite, un autocollant reprenant les différentes recommandations d'usage, obligations et interdictions du style "Merci de payer en, ayant la monnaie exacte...". Toutes ces indications sont dans l'ordre en néerlandais, en français, en anglais puis en allemand. Pas normal à Bruxelles, ville-région à près de 90% francophone.

Ces indications devraient logiquement se présenter en français, néerlandais, allemand (troisième langue nationale) puis, éventuellement en anglais.

Des remarques ont été faites à la STIB qui, visiblement s'en fiche comme de son premier tramway. Pas dramatique, estiment certains, le principal est que les trams et les bus arrivent à l'heure. C'est vrai, mais on peut interpréter cette situation comme un pas supplémentaire dans la flamandisation de la STIB.

Et dans le même temps, De Lijn élimine de ses bus, reliant la périphérie à Bruxelles, toutes les indications en français.

 

 

 

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RÉDACTEUR EN CHEF  :  GUY DEBISSCHOP

Adresse :

 

Perspectives francophones

Avenue des Arts, 19F

1000 Bruxelles

BELGIQUE

 

 Site :  http://perspectivesfrancophones.be/

Courriel : guy.debisschop@perspectivesfrancophones.be

Téléphone : 02/536 01 36 

Télécopie :  02/539 36 50  

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