Format :

 

 

21 X 29,70 cm

 

Périodicité : 

bimensuelle

 

Nombre de pages :

28/32

 

Thème : 

 

actualités wallonnes et bruxelloises dans un contexte  inter-linguistique et de politique belge.

Tarifs :

(à titre indicatif, non officiel )

Pour la Belgique :

15 euros/an

Pour la France :

17,50 euros/an

Étudiants : 

8/10 euros 

 

 

 

(EXTRAIT du n° 82 - janvier-février 2009 ) 

 

Le

 

 A.

 (...)

Marc De Middeleer,

Ancien Conseiller ministériel

 

 

 

 

 

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(EXTRAIT du n° 81 - novembre-décembre 2008 ) 

 

Le

 

 A.

 (...)

Marc De Middeleer,

Ancien Conseiller ministériel

 

 

 

 

 

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(EXTRAIT du n° 80 - septembre-octobre 2008 ) 

 

Le Royaume de Belgique ou la Guerre de Sécession en douceur

 

 Alarme, citoyens ! Voici un gouvernement belge vacillant et frappé d'impuissance depuis pas moins de 15 mois : le cadre belge s'avère incontestablement caduc. Les leurres ne trompent plus : sur le fond, les points de vue, flamand d'une part et bruxellois  et wallon d'autre part, sont irréconciliables. Et le Premier ministre  « belge », forcément flamand, censé être l'arbitre, ne peut plus jouer via le système électoral que la carte des sentiments nationalistes et des intérêts des électeurs flamands. Produits de l'histoire depuis 1830, la rancune et l'affrontement du peuple flamand envers ses «aconcitoyens » français - sentiments maîtrisés durant une centaine d'années - ont depuis la bride sur le cou. D'où la situation actuelle de rupture.

Le divorce voulu par la Flandre profonde, qui entend être reconnue par une frontière territoriale et politique absorbant le Grand Bruxelles (métropole française et internationale, pourtant !), est l'indéniable objectif.

 (...)

Marc De Middeleer,

Ancien Conseiller ministériel

 

 

 

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(EXTRAIT du n° 79 - juillet-août 2008 ) 

 

L'anglais et le chinois seules langues de l'olympisme ?

le français cessera-t-il d'exister aux yeux du monde ?  

 

 On n'est jamais mieux trahi que par les siens (vieux proverbe français)

À l'ouverture des J.O. d'Athènes, les délégations des pays africains francophones quittèrent la séance pour protester contre l'absence de discours en français, langue officielle de l'Olympisme. La délégation française ne broncha pas ! Que je sache, le gouvernement français ne fut jamais pressé de se justifier sur cette reculade. Mais fallait-il compter sur une presse largement acquise au tout anglais et confisquant tout débat sur l'usage international du français ?

Pour les J.O. de Pékin, qu'à décidé François Fillon ? Le français cessera-t-il d'exister aux yeux du monde ? Osera-t-on même lui poser la question ?

Renonçant au rayonnement de notre langue, la France répétera-elle aux Africains francophones le message offensant d'Athènes : votre attachement au français est un des stigmates de votre sous-développement ! Mettez-vous donc à l'anglais : les Américains et les évangélistes anglo-saxons sont prêts à intensifier la construction d'écoles et la dotation des centres culturels.

Si la passivité et la complicité des responsables politiques français persistent, bientôt notre langue ne sera plus utilisée que par ses locuteurs natifs, comme le finnois ou le catalan. Une simple langue vernaculaire.

 (...)

Louis Nisse

 

 

 

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(EXTRAIT du n° 78 - mai-juin 2008 ) 

 

Manifeste pour la convocation des États généraux de Wallonie  

 

Mardi 19 février 2008. En 1973, Manu Ruys, l'ancien éditorialiste très influent du journal De Standaard, sous-titrait son ouvrage « Les Flamands : un peuple en mouvement, une nation en devenir ».

Trente-cinq ans plus tard, cette nation est devenue réalité. Le terme lui-même figure dans la proposition de Constitution flamande déposée par le CD§V/NVA. Quant au ministre des Affaires étrangères, Karel De Gucht (Open VLP), il n'hésite plus à qualifier la frontière linguistique de frontière d'État.

l'impasse politique dans laquelle nous nous trouvons depuis les élections législatives du 10 juin 2007 était, en fait, écrite dans le ciel.

Contrairement à un pays comme la France, la Belgique ne s'est pas faite d'elle-même, en mille ans. Elle résulte, bien plus modestement, d'un arrangement diplomatique : la méfiance britannique envers la France était encore si vive quinze ans après Waterloo, qu'il fallut se résoudre à accorder à Palmerston ce « territoire tampon » qu'il s'obstinait à réclamer.

 (...)

www.etatsgenerauxdewallonie.net

 

 

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(EXTRAIT du n° 77 - mars-avril 2008 ) 

 

L'exorciste  

 

(...) quand vers la fin du XVIIIe siècle, l'abbé Grégoire entreprend d'éradiquer les patois, il lutte au bénéfice des Lumières contre les anciens véhicules de la superstition. nos provinces devenues françaises seront traitées sur un pied d'égalité, peu importe que le substrat dialectal soit roman (wallon, picard, lorrain, champenois) ou germanique (brabançon, flandrien, limbourgeois, etc.). Après la néerlandisation avortée du régime hollandais, la Belgique « sortant du tombeau » choisit le français comme langue officielle. l'opération réussit en Wallonie et à Bruxelles. En Flandre, elle s'est heurtée à une prise de conscience culturelle et nationaliste. Alors, qui devrait s'excuser, envers qui et quoi exactement ?

Qui ? pas les Wallons, qui n'ont voulu imposer le français à personne. Les Bruxelloisa? Mais la bigarrure linguistique des métropoles a tourné naturellement  - sans contrainte d'aucune sorte - à l'avantage du français. La bourgeoisie flamande, usant du français dans les occasions publiques et réservant le vernaculaire aux contacts familiersa? Voilà belle lurette que ces Flamands-là ont disparu.

 (...)

Marc Wilmet,

professeur de linguistique à l'U.L.B.

 

 

 

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(EXTRAIT du n° 76 - janvier-février 2008 ) 

 

Un demi pour cent tout au plus...  

 

Ils étaient, paraît-il, 35000 le 18 novembre à Bruxelles. Venus en grande majorité de la capitale et de Wallonie, ils se rassuraient en brandissant des drapeaux et en chantonnant l'hymne " national ". manifestation certes touchante, mais peu porteuse de sens politique !

Auraient-ils été 50000, comme l'avait espéré "l'organisatrice", qu'une évidence saute aux yeux  : moins d'un demi pour cent de Belges, toutes origines confondus, ont arpenté le pavé de Bruxelles pour sauver "leur pays".

l'ancien ministre Mark Eyskens, un Flamand peu suspect d'être séparatiste, l'avait justement constaté le 15 novembre à la RTBF : 50000 marcheurs n'auraient fait qu'agresser la Flandre profonde !

Alors que pèsent ces 35000 manifestants par rapports rapport aux 300000 Flamands, Wallons et Bruxellois, unis en 1958 pour protester contre la loi Collard ? Fort peu.

 (...)

La rédaction.

 

 

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(EXTRAIT du n° 75 - novembre-décembre 2007) 

 

"Penser l'après-Belgique"  

 

C'est donc clair pour Luc Rosenzweig (Le Soir du 13 sept.) : la Belgique agonise et il est urgent de réfléchir à sa succession. Beaucoup de Français ne voient , dans ce conflit belge, qu'un épisode plutôt folklorique, alors qu' " il constitue un défit politique et diplomatique majeur pour la France et l'Europe".

L'ancien correspondant du Monde à Bruxelles ne croit pas plus qu'un prochain "compromis baroque" puisse régler la question en profondeur, "car le mouvement de la Flandre vers son accession au statut d'État-Nation est devenu irrépressible et les Flamands ne comprennent pas qu'on leur refuse de déterminer librement  leur destin" lorsqu'ils voient que les Slovènes, Slovaques et autres Croates y ont eu droit.

Pour l'instant, les francophones bruxellois et les wallons ne veulent jouer que la carte fédérale, mais "une telle situation ne saurait durer". Quand au futur statut de Bruxelles, il ne pourra laisser indifférentes ni la France ni l'Europe.

"dans l'hypothèse où l'atomisation de la Flandre devient une réalité, les Français ne peuvent pas rester insensibles au sort de populations avec lesquelles elle partage langue, culture et souvenirs historiques. Dans leur grande majorité, les belges francophones ne sont pas "rattachistes", c'est-à-dire partisans d'une intégration de la Wallonie et de Bruxelles dans la République française, mais ils sont bien conscients que la situation économique dégradée  d'une région autrefois prospère ne permettrait pas à une entité francophone dépendante de conserver à ses citoyens le même niveau de vie.

La France, en tout état de cause, doit se préparer à toute éventualité.

 (...)

J.L.

 

 

 

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(EXTRAIT du n° 74 - septembre-octobre 2007) 

 

Les Francophones ont refusé le bilinguisme généralisé ? Oui, et alors ?  

 

(...) il me paraît important de revenir sur cette question du bilinguisme qui aurait été refusé en 1932... et serait cause de tous les malheurs. Ce bilinguisme qui aurait sans doute contribué à conforter plus rapidement l'emprise de la Flandre sur tout le pays. On peut comprendre le regret de l'ancien Premier ministre. Mais moins les acquiescements serviles des médias qui ne rappellent pas les circonstances de ce refus.

Il faut se rappeler que cette proposition était alors le fruit des revendications du Mouvement flamand. dans un état dominé par une certaine élite francophone (et pas uniquement wallonne, loin de là, les élites flamandes de l'époque s'exprimaient en français pour se différencier du "petit peuple"), ce dernier a réclamé avant tout le bilinguisme en Flandre obtenu par étapes à partir de 1883. dans l'enseignement secondaire d'abord, puis dans les iniversités. l'étape suivante consistait à obtenir l'égalité des langues dans toute la Belgique, soit l'unilinguisme régional. Les Wallons et les francophones estimèrent que le bilinguisme étendu à tout le pays représenté une concession trop importante. Et, en passant, notons que M. Dehaene reste ainsi dans la droite ligne des revendications historiques du Mouvement flamand. mais qui s'en souvient ?

(...)

Claude Thayse

 

 

 

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(EXTRAIT du n° 73 - juillet-août 2007) 

 

Péril solidaire  

 

Si le français demeure la seconde langue à vocation internationale, après l'anglais, nous ne pouvons pas ignorer le devenir de notre grand voisin allemand dont la langue, elle aussi, subit une érosion préoccupante. Les mêmes causes engendrant les mêmes effets, il convient de renforcer ensemble les mesures les plus utiles, afin de sauvegarder cet élément essentiel de nos cultures : la langue. Le français est relativement protégé par d'importants organismes officiels tels l'Académie française, la Délégation générale à la langue française, le Conseil supérieur de la langue française : rien de pareil ne préserve l'allemand.

En raison de son passé récent, l'Allemagne a exclu toute référence au mot et au concept de "Germanophonie", par crainte d'être suspectée de nationalisme. La discrète promotion de l'allemand est principalement assurée par l'Institut Goethe qui compte 126 instituts dans 77 pays et emploie 3400 personnes au service de 175 000 étudiants. Son financement est mixte, public et privé.

(...)

Pierre Bertrand

 

 

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(EXTRAIT du n° 72 - mai-juin 2007) 

 

Le flamand dans le département du Nord

 

(...) Un juin 1793, H. Grégoire, revenu en qualité de député à la Convention, dépose son célèbre "Rapport sur la nécessité et les moyens d'anéantir les patois et d'universaliser l'usage de la langue française", rapport qui n'aura aucune retombée immédiate, le gouvernement révolutionnaire ayant à ce moment d'autres chats à fouetter.

La Flandre maritime ne devient entièrement française qu'en 1698 (traité de Ryswick). À coups d'ordonnance, de menaces ou de flatteries, Louis XIV va s'efforcer de franciser les élites locales, tant civiles que religieuses; Quand au "bas peuple", il pourra se servir en toute liberté de son "patois". Il ne s'en privera pas, ce qui explique la lenteur de la francisation au cours du XVIIIe siècle.

Commencée timidement avec la Révolution, la politique d'unification linguistique de la France continuera sous les différents régimes. Elle portera ses fruits comme le relève l'enquête de 1864, voulue par Victor Duruy, alors ministre de l'Instruction publique de Napoléon III. À ce moment, il n'y a plus que 10% environ des habitants de l'ancienne Flandre maritime à ignorer le français.

(...)

J.L

 

 

 

(EXTRAIT du n° 71 - mars-avril 2007) 

 

Le bilinguisme des Flamands

 

Il est de bon ton, en Belgique francophone, de louer le bilinguisme des Flamands. (...) Si l'on trouve effectivement de bons bilingues parmi les anciennes générations, force est de constater que chez les plus jeunes et à de très rares exceptions près, la connaissance du français est de médiocre qualité. Les temps et leur concordance sont ignoré : tout est conjugué au présent de l'indicatif... On ne fait pas les accords de genre, les confusions de genre sont fréquentes et le vocabulaire est simpliste... Quant à l'accent, très marqué par la langue d'origine, il est généralement épouvantable. A l'inverse, lorsqu'on entend s'exprimer, à l'occasion, un Moscovite, un Roumain ou un Bulgare francophone... on est frappé par la différence ! Ces gens, qui ont appris le français sans sortir de leur lointain pays, le parlent de manière souvent assez raffinée et presque sans accent. manifestement on apprend bien mieux le français à Moscou ou à Sofia qu'en Flandre... S'agirait-il de mauvais vouloir ? Malgré leur prétention de tout faire mieux que les autres, la plupart des Flamands ne brillent guère dans leur pratique du français et il n'y a vraiment pas lieu d'être ébloui par leur bilinguisme.

 

F. Dejehet

 

 

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(EXTRAIT du n° 70 - janvier-février 2007) 

 

La réalité qui se révèle

 

(...) Voici venu l'an 2007, le bientôt scrutin populaire qui en dira plus long, d'ailleurs dans un système électoral séparant la Communauté flamande de la Communauté française de Belgique.

Cherchez donc la "nation belge". Et comptez les actions en commun et les projets fédérateurs Nord-Sud, bref "le dessein partage" qui fait une nation. Et où la trouver, l'empathie commune ?

L'histoire de Belgique n'est pas commune et divise  francophones et Flamands, nous rappelle le tout récent Médiapoll qui fait la couverture du Vif/L'Express du 7 décembre 2006.

C'est écrit : il y aura un nouveau détricotage de notre État disparate latino-germanique dont la raison d'être dans le concert des nations européennes cohérentes apparaît de plus en plus incertaine. On appelle cela, en langage codé, réforme de l'État , révision de la Constitution, communautarisation, régionalisation. Le délitement de l'État s'opère à pas progressifs, de moins en moins feutrés ; ils seront de plus en plus marquants dans la vie des gens. Les yeux s'ouvrent et les langues se délient malgré "les silences assourdissants et la timidité éditoriale des journaux" (essentiellement francophones) dénoncés par l'ancien journaliste M. Rosten (La Libre, le 22/11/06)

(...)

Marc De Middeleer,

Docteur en droit, UCL

 

 

 

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