REVUE  WALLONIE  LIBRE

(extraits de numéros de l'année 2006)

 

 

EXTRAIT du numéro de novembre-décembre 2006

Unilinguisme des régions

 

L'ancien premier ministre a prétendu que la fixation des régions unilingues, wallonne et flamande, répondait à une exigence purement wallonne.

Il s'agit là d'un raccourci inexact de l'histoire.

En effet, dès 1929, deux hommes d'État, l'un wallon, Jules Destrée, et l'autre flamand, Camille Huysmans, avaient mis au point un "compromis des Belges" qui allait être la base même de la législation linguistique de 1932.

Dans ce texte, dont les principes rencontrèrent une très large adhésion, aussi bien dans les milieux flamands que dans les milieux wallons, le principe de base consacré fut énoncé comme suit : « L'unilinguisme est la règle, le bilinguisme l'exception ». C'est dans ce sens que fut mis au point la législation linguistique de 1932 qui, mis à part la région bruxelloise qui fut dotée d'un régime bilingue très tempéré, consacrait l'unilinguisme régional de l'administration, de la justice, de l'enseignement.

Il ne s'est pas agit  d'une simple revendication wallonne, la majorité des Flamands de l'époque, notamment dans les milieux socialistes et démocrates-chrétiens, étant nettement favorables à cette règle.

(...)

Pertinax

 

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EXTRAIT du numéro de septembre-octobre 2006

Wallons toujours ?

 

Le 16 mars 1913, des délégués issus de tous les horizons politiques, culturels et régionaux se réunissaient à Mons, sous le nom, d'Assemblée Wallonne, bien décidés à se choisir un emblème et un événement à commémorer. je vous passe les détails des débats. Le Coq Hardy - c'est-à-dire la patte droite dressée, prête à défendre son territoire - l'emporta sur le Perron, l'écureuil, l'alouette et... l'étalon. Nos représentants choisirent de commémorer les journées révolutionnaires de 1830 et « la victoire du parc ». Ils fixèrent la fête de la Wallonie au quatrième dimanche de septembre. Nous avons pris un peu d'avance en nous alignant sur Namur...  Le 20 avril de la même année, à Ixelles, l'Assemblée adopta le drapeau au fond d'or avec le fameux coq de gueules (rouge), le cri « Liberté » et la devise « Wallon toujours ».

« Wallon toujours ! » Cela m'a toujours paru superfétatoire, superflu, si vous préférez. Je me suis toujours senti citoyen du monde européen, bon belge, fervent wallon, valeureux liégeois attaché à mon quartier de Saint-Pholien , situé géographiquement sur l'île d'Outre-Meuse, mais gardant jalousement son esprit de clocher et ses particularismes du temps des biefs et des tanneurs. Ouf ! Wallon toujours, ça me semblait couler de source, au pays des eaux vives, non ?

(...)

Marcatchou

 

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EXTRAIT du numéro de mai-juin 2006

La fin d'une histoire ! La fin d'un pays !

 

Le mot du président, Jacques Dupont : Le ralenti de l’éclatement d’une grenade fait apparaître d’abord des fissures qui grandissent pour enfin se rompre et disperser définitivement les morceaux. Les clivages grandissants entre les Communautés et Régions de la Belgique de papa annoncent pour bientôt la disparition du royaume.

(...)

   Le mot de Georges Boreux, membre du Directoire : Faire grief aux Wallons d’être réfractaires au multilinguisme avec l’arrière-pensée de les orienter vers le néerlandais, c’est apporter de l’eau au moulin d’une colonisation politico-culturelle de la Wallonie par les Flamands...

 

(...)

 

 

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EXTRAIT du numéro de mars-avril 2006

 Waterloo 2006

 

Dans la tourmente de mai 1940, alors que la débâcle générale n'offre plus d'espoir en un avenir de liberté, mais bien la dégradation et l'asservissement à l'idéologie nazie, quelques militants wallons se révoltent contre le défaitisme général et clandestinement déposent des fleurs au monument de L'Aigle blessé à Waterloo. C'était le 18 juin, jour de l'appel du Général De Gaulle aux Français, les appellent à continuer le combat aux côtés de l'Angleterre. Ces militants wallons créent ainsi le Mouvement « La Wallonie Libre » en référence à la « France Libre » du Général De Gaulle.

C'était des hommes d'action. Ils abandonnent le discours pour poser des actes concrets et dangereux sous l'occupation. Le Mouvement devient un mouvement de résistance avec ses combattants armés et ses martyrs.

Aujourd'hui, ce ne sont plus les Panzer Divisions nazies ni les Stukas qui mitraillent et bombardent la Wallonie et tout ce qui parle français, aujourd'hui, ce sont les héritiers de cette idéologie à croix gammée, avec leur « ordre nouveau » venant du Nord qui détruisent moralement et économiquement la Wallonie. (...)

  La flamandisation des Fourons, de Bruxelles, de la Wallonie est en marche. Le bilinguisme s'installe dans toutes les publicités, dans les offres d'emploi...  Le bouteur flamingant s'impose partout avec mépris et haine de la langue et de la culture françaises.

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RESPONSABLE  DE  LA  REVUE : Michel  DEVOS

 

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Wallonie Libre

M. Michel  DEVOS

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