Mika, The Do et Yael Naim à la Rochelle
 

Alain Bashung, Dionysos, Cali et un hommage à Nino Ferrer ouvriront vendredi les Francofolies de La Rochelle. Strictement francophone, le festival s'ouvre cette année aux artistes hexagonaux qui chantent aussi en anglais.

 

© Reuters STR

Un hommage à Nino Ferrer ouvrira vendredi les Francofolies de La Rochelle, qui élargissent leur identité strictement francophone en accordant une place accrue, bien que toujours marginale, aux artistes hexagonaux dont les chansons sont en anglais. Dans cette catégorie, le festival accueillera notamment The Do, Yael Naim, Moriarty, Soko, Sébastien Tellier, Syd Matters ou Camille, dont le dernier album est en anglais. Cas à part, l'Américano-libanais Mika, qui chante en anglais mais parle français puisqu'il a vécu, enfant, à Paris, clôturera ces 24e Francofolies le 16 juillet.

« Aujourd'hui, toute une génération d'artistes français est crédible en chantant en anglais, ce qui n'était pas le cas avant », déclare Gérard Pont, l'un des dirigeants des Francofolies. « Il faut ramener les choses à leur juste valeur: sur 130 concerts, il doit y avoir 15 groupes ou artistes qui chantent en anglais. On reste le plus gros festival de langue française et on ne quittera jamais la ligne francophone », assure-t-il, en soulignant que la chanteuse de jazz américaine Stacey Kent est au programme avec un spectacle entièrement en français.

Les Francofolies misent en outre sur les créations et les exclusivités : un hommage à Nino Ferrer par l'orchestre de la Boule Noire, un autre à Claude François dimanche par une douzaine d'artistes habillés comme lui (dont Arthur H, Didier Wampas, Kent, Christophe Mali, Clarika, Adrienne Pauly ou Néry), ou les habituelles « Fêtes à », lors desquelles l'artiste à l'honneur (Cali et Tiken Jah Fakoly cette année) s'entoure d'invités surprise.

Un événement comme les Francofolies a aussi besoin de têtes d'affiche grand public pour attirer du monde. Cette année, outre Mika ou Cali, ce rôle sera tenu par Bernard Lavilliers, Christophe Maé, Christophe Willem et Vanessa Paradis.

 

Hélène Favier

 

 

Source : Europe1.fr, le 9 juillet 2008

 

 

 

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Anglofolie :


« Il faut ramener les choses à leur juste valeur : sur 130 concerts, il doit y avoir 15 groupes ou artistes qui chantent en anglais. On reste le plus gros festival de langue française et on ne quittera jamais la ligne francophone », assure Gérard Pont, un des dirigeants des Francopholies.
Certes, mais on disait aussi que jamais la France ne chanterait en anglais à l'Eurovision et on a vu le résultat : cette année avec Tellier, la «aFrance » a chanté en anglais.
Je pense qu'au train où va l'anglicisation, dans quelques années on ne parlera plus des Francofolies, mais des Anglofolies.

 À force de tout accepter, la fameuse exception culturelle française ne sera bientôt plus qu'un souvenir.