(À Ouagadougou au Burkina-Faso) |
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Photo de famille du 10e sommet de la Francophonie à Ouagadougou (26/11/2004) |
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10e Sommet de la Francophonie Rapport de position de la FIDH (Fédération Internationale des Droits de l'Homme )
La Commission chargée d’élaborer les thèmes du sommet indique que « s’il est vrai que le développement harmonieux et durable des États francophones a de tout temps constitué un objectif prioritaire de notre communauté, il est de nos jours évident que cette préoccupation au sortir du Sommet Mondial du Développement Durable de Johannesburg, revêt une singulière urgence dictée par le phénomène de la mondialisation ». Afin que les États membres de la Francophonie réalisent l’objectif du développement durable, la Commission en précise certains fondements essentiels : la Paix et la Sécurité, la Démocratie, la Justice et les Droits de l’Homme, l’environnement et l’éducation. Ces fondements font partie intégrante de la Charte de la Francophonie et de la Déclaration de Bamako qui lient les États membres. La Charte de la Francophonie adoptée le 15 novembre 1997, consacre comme objectifs prioritaires « l’aide à l’instauration et au développement de la démocratie, la prévention des conflits et le soutien à l’État de droit et aux droits de l’Homme ». La Déclaration de Bamako du 3 novembre 2000 rappelle l’adhésion des États de la Francophonie à « L’État de droit qui implique la soumission de l’ensemble des institutions à la loi, la séparation des pouvoirs, le libre exercice des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, ainsi que l’égalité devant la loi des citoyens, femmes et hommes, [qui] représentent autant d’éléments constitutifs du régime démocratique ». La FIDH insiste dans ce rapport de position sur la persistance de nombreuses violations des droits de l’Homme dans l’espace de la Francophonie qui contreviennent aux engagements pris par les États au titre de la Charte et de la Déclaration de Bamako et donc ainsi au développement durable. La FIDH adresse certaines recommandations aux États membres et à l’Organisation Internationale de la Francophonie afin qu’ils respectent leurs engagement et progressent sur la voie du développement durable.
Source : http://www.fidh.org/spip.php?article2059
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Ouverture du 10e sommet de la Francophonie : la Côte
d'Ivoire en vedette
Le rendez-vous de la famille à la fin de semaine dernière a fait grand cas des ennuis qui déchirent l’un de ses membres Le Xe sommet des pays ayant en partage le français s’est ouvert vendredi matin à Ouagadougou. C’était en présence d’une quinzaine de chefs d'État et de gouvernement. (Le président ATT et son homologue burkinabé Blaise Compaoré lors du 10è sommet à Ouagadougou)
Au total 36 délégations sont présentes à
Ouagadougou à l’occasion de cette grand-messe francophone. Le président
de la République Amadou Toumani Touré, qui a pris part à ce sommet, est
arrivé jeudi après-midi dans la capitale burkinabé où il a été accueilli
à sa descente d’avion par le président Blaise Compaoré. À sa suite, le président français, Jacques Chirac, a déploré qu’à « quelques heures de route de Ouagadougou où bat le cœur de la Francophonie, l’un de nous traverse une crise profonde ». « Il est impérieux, ajoutera-t-il, que la Francophonie œuvre pour enrayer la spirale de l’autodestruction d’une grande nation si proche et si chère à nous tous ». Il a ensuite tenu à préciser que la France n’est pas en Côte d’Ivoire pour imposer sa propre paix. « Comment rester indifférent quand un conflit déchire l’un de nous », s’est interrogé le président Chirac, avant d’appeler ses pairs à envoyer un message ferme et amical pour amener les dirigeants ivoiriens à renoncer à la politique du pire, à la violence. Abordant le thème du sommet - « la Francophonie, un espace solidaire pour un développement durable », le président français, a indiqué que le cadre stratégique décennal qui sera adopté par le présent sommet, permettra d’orienter les actions des opérateurs de la Francophonie dans divers domaines. Ces opérations ne sont autres que l’Agence intergouvernementale de la francophonie (AIF), l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), l’Association internationale des maires francophones (AIMF). Exhortant au développement du micro-crédit dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, Jacques Chirac a annoncé un budget de 20 millions d’euros (environ 130 milliards Fcfa) pour les pays francophones de la zone de solidarité prioritaire. Dans le même élan de solidarité, le Premier ministre canadien, Paul Martin, a engagé les pays riches membres de la Francophonie à respecter les engagements pris dans le cadre de l’aide aux pays pauvres. Dénonçant la reprise des hostilités en Côte d’Ivoire, il a indiqué que les auteurs des actes de violence doivent être traduits en justice. « Le gouvernement de Côte d’Ivoire doit protéger les Ivoiriens et les étrangers vivant sur son sol », a-t-il souligné, réaffirmant son soutien aux sanctions prises récemment par l’Onu contre la Côte d’Ivoire.
Quant au président de la Commission de
l’Union africaine, notre compatriote Alpha Oumar Konaré, qui a débuté
son intervention en bambara «apour montrer
que tous les locuteurs des langues africaines sont concernés par la
Francophonie », il a déclaré que notre communauté ne peut se sentir à
l’aise pendant que « notre chère Côte d’Ivoire continue à déraper ». Il
a ensuite appelé au refus d’une Côte d’Ivoire désunie car « nous ne
sommes rien sans ce pays ». « J’appelle au refus de l’action militaire
pour résoudre une crise politique », dira-t-il. Sur le même registre, le secrétaire général de l’Organisation internationale la Francophonie, Abdou Diouf, a souhaité que la solidarité et la paix cessent enfin d’être de simples slogans, appelant la communauté francophone à garder l’espoir même si notre monde demeure « si difficile et si menaçant ». À l’issue des travaux qui se sont poursuivis dans l’après-midi du vendredi et dans la matinée de samedi une résolution finale et un plan de développement sur 10 ans ont été adoptés que nous développerons dans nos éditions ultérieures.
Source : essor.gov.ml, le 29 novembre 2004 http://www.essor.gov.ml/cgi-bin/view_article.pl?id=8326
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SOMMET DE OUGADOUGOU Le 10ème Sommet s’ouvre ce vendredi 26 novembre 2004 C’est ce vendredi 26 novembre que s’ouvre dans la capitale Burkinabè, le 10ème Sommet de la Francophonie C’est ce vendredi 26 novembre que s’ouvre dans la capitale Burkinabè, le 10ème Sommet de la Francophonie. 15 Chefs d’État dont le Président AZALI Assoumani arrivée dès le 24 novembre au Burkina Faso, et 36 délégations prendront part à ce sommet. Rappelons que le mardi 23 novembre s’est tenu la session du Conseil permanent de la francophonie (CPF) pour parachever les préparatifs du grand rendez-vous du Sommet de Ouagadougou. Et le mercredi 24, la traditionnelle rencontre des ministres a adopté le projet de déclaration finale. Combien de chefs d’État vont effectivement prendre part au sommet, et quel sera le projet de résolution sur la Côte d’Ivoire ? Telles sont questions qui préoccupent les observateurs en cette veille du Sommet. Sur le premier point, les invitations ont été adressées par le pays hôte à tous les pays membres, mais pour des raisons de programmes des présidents qui sont changeants, « il faut éviter de donner des chiffres qui fâchent après » ont déclaré, prudents, MM. Sada, porte-parole de l’OIF et Michel Ouédraogo, porte-parole du gouvernement burkinabé pour le Xe Sommet de la Francophonie. Une présence est au moins sûre : celle, effective, de Koffi Anan, Secrétaire Général de l’ONU à Ouagadougou. La question ivoirienne préoccupe tout le monde. Qu’en est-il de la résolution sur la Côte d’Ivoire ? Cette question intéresse particulièrement les journalistes. MM Hugo Sada et Michel Ouédraogo ont dit que non seulement, ce n’est pour le moment qu’un projet qui pourrait être modifié à tout moment par les chefs d’État, mais aussi qu’ils ne peuvent parler à la place des présidents. Néanmoins, M. Sada a confié que ce projet de résolution porte sur la médiation et les applications des Accords de Marcoussis, ceux d’Accra ainsi que sur les actions de l’OIF dans le cadre de la déclaration de Bamako. À noter que cette fois et pour la première fois depuis le Sommet de la Francophonie à Alexandrie en 1997, la question des Comores n’est plus à l’ordre du jour. Une manière pour la famille Francophone de prendre acte du retour des Comores à la normalité. A l’heure où je vous parle, le Chef de l’État Comorien rencontre le Premier Ministre Mauricien arrivé ce jour à Ouagadougou. L’entretien porte sur les relations bilatérales entre les deux pays et certainement sur la prochaine tenue de la table-ronde des bailleurs de fonds et des Amis des Comores, prévue courant 2005 à l’Ile Maurice. BEN ABDOU SAID SAID ORTC OUAGADOUGOU Visite officielle du Chef de l’État en France. Le président de l’Union des Comores, Son Excellence Monsieur AZALI Assoumani sera reçu à l’Elysée sur invitation de son homologue Monsieur Jacques Chirac, président de la République Française, du 31 janvier au 02 février 2005. A la tête d’une forte délégation composée de hautes personnalités de tout bord (des « Midjidjengo » et des différents partis politiques) de notre pays, le chef de l’Etat va, pendant trois jours, plaider la cause des Comores devant son partenaire privilégié sur plusieurs points : historique, socio-politique et économique. Parmi les personnalités qui accompagnent le chef de l’Etat comorien en France, se trouvent l’ancien premier Ministre, Monsieur Ali Mdroudjé, les anciens Ambassadeurs des Comores à Paris, respectivement MM Said Hassane Said Hachim et Ali Mlahaîli, le Député de l’Union Monsieur Said Ali Kemal, Le Dr Mouthar Ahmed Charif ancien Ministre des Affaires étrangères, le Colonel Abdou Razak, pour ne citer que ceux-là. Dans cette délégation, il faut aussi noter la présence non moins forte des opérateurs économiques de notre pays qui devront mettre ce voyage à profit pour créer les conditions d’un partenariat solide entre le secteur privé français et comorien. Outre le Président français, le Président comorien rencontrera le premier Monsieur Jean-Pierre Raffarin, le Ministre des Affaires étrangères, Monsieur Michel Barnier et le président de l’Assemblée nationale, Monsieur Jean-Louis Debré. Cette visite officielle prometteuse, constitue une confirmation du réchauffement des relations bilatérales et de la relance de la coopération économique et culturelle, reprises progressivement depuis que l’Union des Comores a parachevé la mise en place de l’ensemble de ses institutions.
http://www.beit-salam.km/article.php3?id_article=127
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Du côté de la Suisse Lors du 10ème Sommet de la Francophonie qui s’est déroulé en novembre 2004 à Ouagadougou (Burkina Faso), l’Organisation s’est fixé quatre missions : 1. la promotion de la langue française et de la diversité culturelle et linguistique 2. la promotion de la paix, de la démocratie et des droits de l’homme 3. l’appui à l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche 4. le développement de la coopération au service du développement durable et de la solidarité. Engagement de la Suisse en Francophonie La Suisse, en qualité de pays pluriculturel et plurilingue, est membre à part entière de l'Organisation internationale de Ia Francophonie (OIF) depuis son adhésion en 1989 au Sommet des Chefs d'État et de gouvernement des pays ayant le français en partage. En 1995, le Parlement a accepté à très large majorité, l’adhésion de la Suisse à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Quatrième principal bailleur de fonds derrière la France, le Canada et la Communauté française de Belgique, la Suisse occupe une position influente dans l’Organisation. Elle participe à toutes les instances de la Francophonie (Sommet, Conférence ministérielle, Conseil permanent, Conférences ministérielles spécialisées et permanentes) ainsi qu'aux travaux de tous les opérateurs de la Francophonie (Agence universitaire francophone, TV5Monde, Association internationale des maires francophones, Université Senghor). Conformément à ses objectifs de politique extérieure, la Suisse s’engage, au sein de la Francophonie en faveur de l’amélioration de la sécurité humaine, du respect du droit international et des droits de l’homme ainsi que de la promotion de la diversité culturelle et linguistique. La Suisse participe activement depuis plusieurs années aux célébrations de la Fête de la Francophonie. La Semaine de la langue française et de la francophonie (SLFF) en Suisse se tient chaque année autour du 20 mars, Journée internationale de la Francophonie (http://20mars.francophonie.org/). Les manifestations en Suisse sont organisées par plusieurs institutions et des organisations non gouvernementales réunies au sein d’un comité présidé par la Délégation à la langue française de la Conférence intercantonale de l’instruction publique de Suisse romande et du Tessin (http://www.ciip.ch/slf/). À l’étranger, ce ne sont pas moins de 100 ambassades et représentations suisses qui, soutenues par le Centre de compétences pour la politique étrangère culturelle (CCC) du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), participent chaque année activement aux festivités du 20 mars, en coopération avec les représentations diplomatiques d’autres Etats membres de la Francophonie.
Source : http://www2.unine.ch/webdav/site/ilcf/shared/documents/ce/suisse_francophonie08.pdf
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FRANCOPHONIE : Espace solidaire pour un développement durable
Le Burkina Faso s'honore de la confiance qui lui a été faite depuis Moncton d'abriter à Ouagadougou après celui de Beyrouth le Xe Sommet de la Francophonie. Cette décision est un hommage rendu à tout le continent africain, berceau de la Francophonie. Aussi le Burkina Faso, avec l'appui de tous, est-il prêt à relever le défi et à réserver à l'ensemble de la famille francophone un accueil digne des plus pures traditions africaines. S'il est vrai que le développement harmonieux et durable des États francophones a de tout temps constitué un objectif prioritaire de notre communauté, il est de nos jours évident que cette préoccupation, au sortir du Sommet mondial du développement durable de Johannesburg, revêt une singulière urgence dictée par le phénomène de la mondialisation. La communauté francophone se doit, de ce fait, de s'organiser de l'intérieur, en vue de mieux s'arrimer au processus en cours. En cette période d'indispensables regroupements en pôles viables, face aux risques d'isolement et de marginalisation, les questions qui interpellent tant les gouvernants que les peuples sont celles de la solidarité, de la lutte contre la pauvreté. Aussi le thème « Francophonie : espace solidaire pour un développement durable » nous paraît pertinent pour apporter la réponse commune du monde francophone aux défis actuels de la mondialisation. L'engagement du Burkina Faso à accueillir le Xe Sommet de la Francophonie en 2004 s'accompagne d'une invite à la communauté francophone à célébrer les notions fortes et fondatrices de solidarité et de développement durable. A l'heure des grands ensembles économiques, il nous faut imprimer à la Francophonie une plus grande dynamique d'intégration, de partage du savoir et de transfert de technologies. En effet, il ne fait aucun doute que notre communauté sera jugée sur son aptitude ou non à créer des conditions de croissance et de progrès partagés susceptibles d'assurer durablement une amélioration substantielle du niveau de vie des populations qui la composent.
L'espace économique francophone doit se consolider et se prendre
en charge
L'Éducation,
clef de voûte du développement durable
Les nouvelles technologies de l'information et de la communication
au service du développement durable
La paix et la sécurité, la démocratie,, la justice et les droits
de 1'Homme, fondements essentiels du développement durable
La protection de l'environnement et la lutte pour la sauvegarde de
la diversité biologique
La Francophonie des peuples, la coopération décentralisée et non
gouvernementale, nouveaux vecteurs d'un développement solidaire
Conclusion (Communication du gouvernement burkinabé)
Source : http://www.presse-francophone.org/francophonie/francophonie_sommet10sommaire.htm
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