Le Burundi satisfait de l’introduction du français parmi les langues de travail de la CEA

Pierre NkurunzizaLe président burundais, Pierre Nkurunziza, a exprimé sa satisfaction, dimanche, au lendemain du sommet des chefs d’État et de gouvernement de la communauté est-africaine (CEA) de Kampala, en Ouganda, qui a adopté, entre autre point « important », selon lui, le français comme troisième langue de travail de ce regroupement sous-régional de libre échange.

L’anglais et le swahili étaient jusque-là les seules langues de rigueur au sein de la communauté est-africaine dont la majorité des pays membres sont anglophones.

Le français reste, par contre, la langue officielle la plus parlée des Burundais qui n’étaient pas, de ce fait, à l’aise pour communiquer avec les anglophones et swahilophones kenyans, ougandais, tanzaniens et rwandais dans des réunions et autres sommets officiels de la CEA.

Le président Nkurunziza a déclaré qu’il a fallu des négociations au cours du sommet pour que le français soit accepté, en plus de l’anglais et du swahili, comme cette autre langue de travail.

Le chef de l’État burundais a également rendu compte, avec la même satisfaction, de la signature avec ses pairs de la CEA d’un protocole portant union monétaire et dont l’entrée en vigueur interviendra à l’horizon 2024, avec la mise en circulation d’une monnaie unique et commune à l’échelle des cinq pays membres.

La présidence tournante de la communauté, pour l’exercice 2014, a été confiée au chef de l’État du Kenya, Uhuru Kenyatta, pour prendre la relève de son homologue ougandais, Yoweri Kaguta Museveni.

 

Source : africanmanager.com, le dimanche 1er décembre 2013

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