Chatel : « Donnons un message d'optimisme aux Français »

 

Luc Chatel :

«  Je n'aime pas le show off. J'avance step by step. »

 

Entrevue : Le ministre de l'Éducation plaide pour « une nouvelle prospérité », estimant que « la croissance est en nous si nous la voulons ».

LE FIGARO. - Pourquoi vous impliquer davantage dans la galaxie libérale ?

Luc CHATEL. - J'ai toujours défendu des positions réformatrices. Je suis entré en politique par les Républicains indépendants. J'ai adhéré en 1991 au Parti républicain. Mais il est paradoxal que l'on entende si peu les représentants de cette sensibilité. Avec la présidentielle, le moment est venu d'assumer un certain nombre de convictions. Hervé Novelli, Gérard Longuet, Jean-Pierre Raffarin m'ont demandé d'être plus présent. J'ai accepté car je crois en ces convictions.

La crise actuelle démontre pourtant les limites de la dérégulation prônée par les libéraux…

Le libéralisme a été caricaturé par les ultralibéraux. Il y a eu des excès notamment quand la dérégulation systématique a été prônée sans que soit conduite, en parallèle, une réflexion sur le bon équilibre entre la liberté, l'autonomie et l'État. Si on avait laissé faire le marché en 2008, il n'y aurait plus d'industrie automobile en France. J'ai défendu après de Nicolas Sarkozy le plan de sauvetage du secteur automobile. Pour moi, le libéralisme, c'est plus de liberté, plus de concurrence et plus de règles. Le libéralisme, ce n'est pas moins de règles comme le souhaitent les ultralibéraux et ce n'est pas moins de liberté comme le veulent les socialistes.

(...)

Contrairement à vos amis « Mousquetaires » Jean-François Copé, François Baroin, Bruno Le Maire, vous êtes discret sur vos ambitions.

Le ministère de l'Éducation nationale est passionnant, mais difficile. J'avais à conduire un certain nombre de chantiers. J'ai travaillé. Je n'aime pas le show off. J'avance step by step. On entre dans une séquence politique intéressante. Ma seule préoccupation est la réélection du président de la République.

Que pensez des polémiques récurrentes entre Jean-François Copé et François Fillon ?

Chacun a compris que l'union de la majorité derrière Nicolas Sarkozy passait avant tout.

Par Anne Rovan et Philippe Goulliaud

 

 

 

Source : lefigaro.fr, le jeudi 10 novembre 2011

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Réaction :

« Je n'aime pas le show off. J'avance step by step. », ces mots anglais pour un public francophone, de la part d'un ministre de la République, et qui plus est, d'un ministre de l'Éducation nationale, n'est-ce pas scandaleux ? Cela ne montre-t-il pas tout le mépris que ce monsieur peut avoir à l'encontre du peuple de France, un peuple qu'il méprise puisqu'il bafoue sa langue ?

Régis Ravat

 

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