Ci-joint un article de la revue « Challenge » (semaine du 18 au 24
février) de cette semaine concernant les JO de Vancouver. Un paragraphe
est consacré à la francophonie, une fois de plus sacrifiée. Hypocrisie
toujours du Canada qui s'affirme bilingue et qui n'est même pas capable
d'assurer une digne représentation du français, pourtant langue
officielle des Jeux Olympiques et langue officielle du Canada avec
l'anglais.
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JO-2010 -
Français à la cérémonie d'ouverture : mission
accomplie, selon les organisateurs
VANCOUVER, 14 fév 2010 (AFP) - 15.02.2010
La représentation de la culture francophone a eu toute sa
place dans la cérémonie d'ouverture des JO de Vancouver,
vendredi, ont estimé dimanche les organisateurs, répondant
à des critiques venues des défenseurs de la langue
française issus du monde politique canadien.
« La personnalité et l'aspect créatif francophones étaient
entrelacés dans les éléments de la cérémonie d'ouverture,
y compris les effets visuels, la chorégraphie, la
prestation et la conception des costumes », a expliqué
dimanche Sébastien Théberge, porte-parole du comité
organisateur des JO de Vancouver (Covan).
« Nous tenons compte de toutes les critiques très
sérieusement », a dit le porte-parole à l'AFP, sans
préciser si des efforts supplémentaires seront faits pour
la cérémonie de clôture, le 28 février.
Le ministre d'État du Patrimoine et des Langues
officielles, James Moore, a notamment déclaré à la
radio-diffusion canadienne CBC que « la cérémonie
d'ouverture était brillante, belle, spectaculaire à la
télévision, mais qu'il y aurait dû y avoir davantage de
français ».
« Une critique partagée par Graham Fraser, commissaire aux
langues officielles du Canada, et par le Premier Ministre
du Québec, Jean Charest, qui s'est dit « déçu », et a émis
le souhait que la cérémonie de clôture reflète davantage
le bilinguisme canadien.
Parmi les chanteurs qui ont animé la soirée se trouvait le
Québécois Garou, tandis que la présentation des
délégations officielles et certains discours ont été
prononcés en français et en anglais, les deux langues du
Canada et du mouvement olympique.
Le Covan a fait savoir que d'autres « grands artistes
francophones » canadiens avaient été approchés pour
participer à la cérémonie, et n'avaient pu se dégager pour
des raisons de calendrier.
© 2010 AFP
Source : tv5.org, le 14 février 2010
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-JO_2010_Franb_ais_b_la_cb_rb_monie_d_ouverture_mission_accomplie_selon_les_organisateurs.htm?rub=4&xml=100215050128.4zw9v3d3.xml
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JO-2010 - La Journée du Québec, jour de
polémique à Vancouver
VANCOUVER (Canada), 15 fév 2010 (AFP) - 15.02.2010
La Journée du Québec organisée lundi en marge des jeux
Olympiques de Vancouver a été l'occasion de polémiques entre
des défenseurs de l'usage du français aux JO et le comité
d'organisation (Covan) qui a rappelé ses « efforts pour
faire de Vancouver-2010 des Jeux bilingues ».
« J'ai beaucoup aimé la cérémonie d'ouverture, mais je fais
le constat que la présence de la langue française n'y était
pas suffisante », a déclaré Jean Charest, le Premier
ministre du Québec, la province francophone du Canada, pays
où la question linguistique est particulièrement sensible.
« Cela dit, sur les sites, je suis satisfait de ce qui est
fait en matière d'affichage et au niveau des animations », a
poursuivi Jean Charest lors d'une conférence de presse
conjointe avec le président du Covan, John Furlong.
« Vendredi, l'hymne olympique a été chanté dans les deux
langues. Le serment des officiels a été prononcé en
français. Un artiste (Garou) a chanté en français. De
nombreux Québécois ont participé aux chorégraphies », a
répondu M. Furlong.
Pascal Couchepin, Grand témoin de la Francophonie aux Jeux
de Vancouver et ancien président de la Confédération suisse,
a pour sa part reconnu les « efforts réalisés par les
organisateurs ces derniers mois » pour promouvoir le
bilinguisme dans les Jeux, tout en reprenant à son compte
les critiques sur la cérémonie d'ouverture.
« Les citations d'un poète québécois du 19e siècle dites en
anglais mais traduites en français, c'est dommage. J'aurais
également imaginé qu'une des quatre saisons présentées se
fasse en français », a t-il commenté dans un entretien
téléphonique avec l'AFP.
Déjà à Calgary
« Je pense que la cérémonie d'ouverture qui était surtout
très visuelle, n'a pas négligé le français », a dit pour sa
part M. Furlong, qui estime en outre que « le Covan n'a
négligé aucun effort pour présenter des Jeux bilingues sur
les sites ».
« Tous les panneaux d'indication sont dans les deux langues,
de très nombreux volontaires sont bilingues », a-t-il
rétorqué à un journaliste qui lui demandait s'il comptait
s'excuser auprès de « la communauté des Acadiens et des
francophones qui s'était sentie offusquée » vendredi.
Frank King, directeur général des JO de Calgary en 1988, a
rappelé qu'il y a 22 ans des polémiques similaire avaient
éclaté.
« Jamais on ne pourra être parfait. C'est l'effort (envers
les francophones) qui compte », a-t-il déclaré, rappelant
que « les deux langues officielles de l'Olympisme sont
l'anglais et le français ».
Dans un esprit d'apaisement, Jean Charest a invité « tout le
monde » à participer lundi aux activités proposées à
Vancouver à l'occasion de la Journée du Québec.
Dimanche, la première médaille d'or obtenue par le Canada
sur son sol, a été obtenue par le Québécois Alexandre
Bilodeau dans l'épreuve des bosses. « Une façon de débuter
avec un peu d'avance la Journée du Québec », s'est réjoui
Jean Charest.
© 2010 AFP
Source : tv5.org, le 15 février 2010
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-JO_2010_La_Journb_e_du_Qub_bec_jour_de_polb_mique_b_Vancouver.htm?rub=4&xml=100215235904.3rd5ynfr.xml
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Langues officielles bafouées
Gilles Rhéaume :
« Une violation de la volonté du baron de Courbertain »
MONTRÉAL -
Ulcérée par la quasi-absence du français lors des cérémonies
d’ouverture des Jeux olympiques de Vancouver, la Ligue
québécoise contre la francophobie canadienne (LQCFC), dont le
porte-parole est Gilles Rhéaume, a déposé dimanche une plainte
auprès du commissaire aux langues officielles, Graham Fraser.
Dans le document, la LQCFC y va également d’une demande
d’enquête sur « la place du français dans l’ensemble du
déroulement de cet événement capital qui projette une image
dénaturée de la réalité juridique du Canada ».
En entrevue, M. Rhéaume n’a pas caché sa frustration face au
manque de considération du fait français aux J.O.
« C’est une violation de la volonté du baron Pierre de
Coubertain, qui doit se retourner dans sa tombe de voir sa
langue piétinée dans un pays de la francophonie », lance M.
Rhéaume, qui qualifie le sort réservé au français à ces Jeux de
« disgrâce » et de «adéshonneur ».
Ce dernier souligne que M. Fraser a lui-même rappelé que la
présence du français est incontournable dans ce genre
d’événements.
« Ce n’est pas juste dans la tête des séparatistes », tonne M.
Rhéaume, qui profite de l’occasion pour tirer une flèche aux
fédéralistes. « Continuez à voter Non et d’être des porteurs
d’eau. Vous payez le prix de votre absurdité. »
Pour Jean-Paul Perreault, d’Impératif français, le problème
était perceptible bien avant l’ouverture des Jeux. « Nous avions
déjà envoyé des plaintes pour signaler que ce qui se préparait
était inacceptable. »
M. Perreault se questionne sur la place qu’aura le français lors
des prochains rendez-vous olympiques après cet impair dans un
pays bilingue.
« Le français n’aura pas de médailles aux Jeux et le
gouvernement s’est assuré d’être à la queue du classement en
matière de respect envers les francophones. »
À l’instar du Canada, le français et l’anglais sont les langues
officielles du Comité international olympique.
Source : fr.canoe.ca, le 15 février 2010
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2010/02/20100215-155421.html
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Français aux olympiques
Marois dénonce Charest
QUÉBEC
- Jean Charest a eu une réaction « très timide »
en se disant simplement « déçu » du peu de place
accordé au français lors de la cérémonie
d’ouverture des Jeux olympiques de Vancouver.
C’est l’opinion émise lundi par la chef de
l’opposition Pauline Marois. « M. Charest a été
très timide dans sa dénonciation de cette
situation, croit-elle. Il est pas mal mieux quand
il est à l’étranger. Il a l’air de nous défendre.
Mais quand il revient ici, sa réaction n’est pas à
la hauteur. » D’après la leader péquiste, Jean
Charest « aurait pu dénoncer plus fermement et
rappeler le fait qu’on existe comme nation et que
cela a des conséquences ».
Mme Marois ne va cependant pas jusqu’à dire que M.
Charest aurait dû quitter Vancouver pour exprimer
son mécontentement. « C’est toujours un peu
difficile pour un premier ministre de faire ça ne
serait-ce que par respect pour les Québécois qui
sont là- bas, ajoute-t-elle. Mais il y a toutes
sortes de façons de dénoncer un peu comme le fait
Danny Williams (premier ministre de
Terre-Neuve-et-Labrador). Quand ça ne va pas avec
Ottawa, il met les drapeaux en berne et il se
manifeste. »
À visage découvert
La quasi-absence du français dans une compétition
qui a lieu au Canada se fait « habituellement de
façon plus sournoise. Là, c’est à visage découvert
», déplore Mme Marois. À ses yeux, la cérémonie
d’ouverture des Olympiques illustre à quel point «
on n’est jamais mieux servis que par soi-même. La
souveraineté reste l’avenue à privilégier pour le
Québec ».
Gérard Deltell a dit qu’il était « surpris » de
l’occultation du français. Cela dit, le chef de l’ADQ
a refusé de blâmer M. Charest pour sa réaction. «
Je ne peux pas présumer de ce qu’il a dit ou fait
sur place, a-t-il mentionné. Parfois, c’est plus
percutant de parler directement aux personnes
concernées. Je souhaite qu’il l’ait fait. »
Omniprésent sur le site de Microblogging
Twitter, le député libéral Denis Coderre a
livré ses commentaires minute par minute aux
internautes qui le suivaient durant la cérémonie.
« J’ai même écrit que Jacques Rogge (président du
Comité international olympique) pouvait parler
français pendant son discours. Heureusement qu’il
l’a fait juste après avoir parlé en anglais », a
rappelé M. Coderre.
Source : 15 février 2010
http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/actualites/national/archives/2010/02/20100215-183740.html
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QUEBÉC —
Le Canada a
affiché tout son mépris envers les francophones vendredi lors de
la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Vancouver, a
soutenu, lundi, la chef du Parti québécois, Pauline Marois.
Présent dans la capitale de la Colombie-Britannique, le premier
ministre Jean Charest a pour sa part préféré prendre « son trou
» plutôt que de défendre vigoureusement l'autre langue
officielle du pays, a ajouté la leader souverainiste.
Le spectacle presque exclusivement anglophone
concocté par les organisateurs des Jeux a piqué la chef
du Parti québécois au vif.
« C'est un manque profond de respect »,
a fulminé Mme Marois, en entrevue à La Presse Canadienne.
Pour la chef péquiste, les organisateurs olympiques ont tenté de
se donner bonne conscience en permettant au chanteur populaire
Garou d'offrir une prestation en français à la toute fin du
spectacle.
À son avis, la toute petite place accordée à un
artiste francophone en fermeture de rideau n'était qu'un écran
de fumée. Le Canada, a-t-elle estimé, a démontré
hors de tout doute qu'il considérait la minorité de
la langue française comme une quantité négligeable sans
importance, ou pire, un boulet pour la majorité anglophone.
« L'indifférence, c'est pire que le mépris.
Cela veut dire que l'on existe plus, que nous sommes une
quantité négligeable, que nous ne sommes pas importants et à la
limite, que nous sommes un poids », a soulevé Mme Marois.
Qui plus est, les critiques formulées par le premier
ministre Charest à l'issue de la cérémonie n'ont
certainement pas été de nature à rassurer les
Québécois inquiets de l'avenir du français au Canada,
a-t-elle fait valoir.
En se contentant de dire qu'il aurait « souhaité » plus de
français dans la cérémonie d'ouverture des Jeux, M.
Charest s'est comporté « en souris qui rentre dans son trou »,
a imagé la députée de Charlevoix.
L'esprit frondeur qui semble animer le premier ministre lors de
ses nombreux voyages de par le monde était curieusement éteint à
Vancouver, a-t-elle ironisé.
« M. Charest, quand il est à l'étranger, est beaucoup
plus vocal qu'ici », a évoqué Mme Marois.
La place réservée à la langue française durant le rendez-vous
olympique soulève une large controverse tant au Québec
qu'ailleurs au pays.
La chef du PQ a notamment reproché a certains journaux
anglophones de tolérer sur leur site Internet des commentaires
anonymes « inimaginables, effrayants et inacceptables » contre
le Québec et le fait français.
« C'est du "Quebec bashing*" encore une fois
», a-t-elle pesté.
Bien entendu, la sortie de Mme Marois
n'est pas désintéressée. Elle espère que cette
nouvelle polémique entre le Canada et le Québec francophone
convaincra plus de Québécois d'opter pour la souveraineté.
« Le choix le plus logique, c'est d'avoir notre pays.
Il me semble que des événements comme ceux là devraient nous
amener au moins à y réfléchir un peu », a-t-elle
* NDLR : Le
Québec bashing est une attitude de dénigrement du
Québec et, plus particulièrement, des francophones et des
nationalistes qui l'habitent. Cette attitude est surtout
exprimée dans le
monde anglo-saxon, plus spécifiquement dans la presse
canadienne d'expression
anglaise. Elle est aussi parfois adoptée au sein même du
Québec de la part de certains
fédéralistes canadiens (principalement anglophones, parfois
francophones). (Source : Wikipédia)
Source : mediats-france-libre.fr, le jeudi 18 février
2010
http://www.mediats-france-libre.fr/index.php/component/content/article/16-divers/214-jo-le-canada-a-affiche-tout-son-mepris-envers-les-francophones-accuse-marois.html
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Le français aux JO : les retombées
André Pratte
La quasi-absence
du français dans les performances artistiques de la cérémonie
d’ouverture des Jeux olympiques a fait couler énormément
d’encre. Au Québec, les commentaires sont unanimement critiques.
Pour ce qui est des médias francophones, cela n’a rien étonnant.
Mais The Gazette a aussi exprimé sa déception, en
éditorial et dans la
chronique de Don Macpherson. « Le Canada a raté une belle
occasion de montrer au monde – et à lui-même – comment
fonctionne un pays bilingue et biculturel », constate le
journal.
Le Globe and Mail, de Toronto, déplore aussi en
éditorial le choix des metteurs en scène de la cérémonie: «
Il ne s’agit pas d’un simple irritant. Ce n’est pas non plus une
question de rectitude politique. Toute célébration de
l’histoire, de l’identité et de la nationalité canadienne doit –
certains diraient par définition – donner une place égale au
français et aux plus de 7 millions de Canadiens francophones. »
Pour les Québécois qui croient au Canada, de tels textes sont
rassurants, surtout après que les blogues de divers médias
anglophones aient fait une grande place aux commentaires
intolérants.
La presse canadienne-anglaise n’était évidemment pas unanime. Le
National Post
admet que « les Canadiens francophones ont le droit de se
sentir négligés. » Du même souffle, cependant, le Post qualifie
les réactions outrées des francophones de « crises d’adolescents
»…
Le Vancouver Sun
écrit : « Il reste presque deux semaines de compétition, de
fête et de spectacles. Nous ne voulons pas nous laisser
distraire par les éternelles complaintes régionales qui trop
souvent font office de dialogue dans ce pays. » Et le Sun de
déplorer un problème beaucoup plus grave : le fait qu’on ait
entouré la vasque olympique d’une clôture…
Sans doute corrigera-t-on le tir lors de la cérémonie de
clôture. Mais la mauvaise impression demeurera. Une occasion
ratée, comme le dit The Gazette. La chef du Parti québécois,
Pauline Marois, y a vu un argument de plus en faveur de
l’indépendance: « L’indifférence, c’est pire que le mépris. Cela
veut dire que l’on n’existe plus, que nous sommes une quantité
négligeable, que nous ne sommes pas importants et à la limite,
que nous sommes un poids. » Cette interprétation est simpliste
et excessive. Autant j’estime inexcusable l’attitude du COVAN
pour la cérémonie d’ouverture, autant je constate que les
organisateurs ont fait en sorte que le français soit très
présent sur les lieux des compétitions. On a aussi aménagé à
Vancouver une Place de la francophonie qui donne à la culture
québécoise francophone une visibilité inédite dans cette région
du pays. La politique et l’histoire sont faites de nuances.
Quand on voit la fête faite d’un bout à l’autre du pays au
skieur Alexandre Bilodeau, devenu un héros national à la suite
de sa médaille d’or, on ne peut pas dire que les Canadiens
anglophones ont donné l’impression que nous, Québécois
francophones, sommes « un poids ». Seulement, la plupart d’entre
eux nous apprécient davantage quand nous réussissons que quand
nous nous plaignons. Il faut dire que nos critiques ne sont pas
toujours aussi justifiées que cette fois-ci.
Parlant d’Alexandre Bilodeau, peu de Québécois savent que la
remise de la médaille d’or à Alexandre Bilodeau a eu lieu au
stade BC Place, lors d’un spectacle en l’honneur du Québec, tenu
en grande partie en français, auquel participaient Mes aïeux,
Karkwa, Gregory Charles et plusieurs autres.
Source : blogues.cyberpresse.ca,
le mercredi 17 février 2010
http://blogues.cyberpresse.ca/edito/2010/02/17/le-francais-aux-jo-les-retombees/
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Note de l'A.FR.AV
Et
pendant ce temps,
en
France, sur RMC talk Sport,
chez
Bourdin and Co,
on
lance la rubrique "NEWS IN JO" !
Soulagez-vous en envoyant un courriel
de protestation à cette bande de vendus :
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