Voir la phrase : « Après, si elle veut apprendre l'occitan à l'école, tant mieux. Mais il faut aussi de la place pour autre chose. L'anglais, c'est l'avenir… »

Une phrase qui donne beaucoup d'espoir pour l'avenir de la langue d'oc ... et du français !

AK

 

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Auch.

L'occitan : une langue naturelle pour les Gersois

salon du livre d'òc

 

Caroline Bédué et sa fille Rosalie captivées par Bertrand Duthil qui leur a lu un texte en occitan./Photo DDM, S. L.

 

Le salon du livre d'òc a recueilli un succès d'estime, hier, à la Maison de Gascogne. Les auteurs sont satisfaits. Quant au public, il a replongé dans ses souvenirs d'enfance.

L'occitan, c'est le bain de jouvence préféré de Marcèu Esquieu «le joen», dit « le jeune ». Georges Nosella chambre. À 80 ans, le parrain du salon du livre d'Oc répond du tac au tac : « pas tròp, pas tròp »… « pass trope, pass trope » avec l'accent. Tous les deux ont une maîtrise parfaite de l'occitan. Mais ce n'est pas le cas de tout le monde.

Petit test auprès des visiteurs : l'occitan est bien la madeleine de Proust des Gersois. Nous le vérifions d'abord avec Sylvie Penche, une orthophoniste de 49 ans qui vit à Saramon. Sylvie ne parle que français. « Mais je comprends quand même un peu le gascon, parce que mes parents sont du côté de Riscle », dit-elle. ça me permet d'être en lien avec la culture, les paysages et les coutumes. Ne serait-ce que connaître le nom des animaux, c'est extraordinaire. Les brebis, las aulhas, je trouve que le mot va bien avec le paysage. »

Quels poètes ces Gascons ! Mais ce sont de sacrés conteurs aussi. Assis derrière son stand, Bertrand Duthil veut faire plaisir à Caroline Bédué, 41 ans, de Duran, une jeune mère de famille venue avec sa fille Rosalie. Le vieux conteur choisit Le lièvre et lit quelques phrases en gascon. « Vous avez compris là ? » Caroline s'excuse. Ses souvenirs sont lointains : « Moi, j'ai connu le patois parlé de tous les jours. » Il reprend. « Ah oui, là, j'ai compris. » Puis, à sa fille : « Tu vois, j'ai grandi à Clermont-Pouyguilès. Quand mes parents travaillaient, je suivais ma grand-mère qui parlait patois avec son mari et son père. À l'époque, je comprenais tout. » Puis, en aparté : « Un arbre généalogique, ça ne suffit pas à connaître son histoire. Je veux parler à ma fille de tout ça, qu'elle sache d'où elle vient et que, moi, j'ai grandi avec ça. C'est important de connaître son histoire pour bien grandir. C'est important aussi de la transmettre. Après, si elle veut apprendre l'occitan à l'école, tant mieux. Mais il faut aussi de la place pour autre chose. L'anglais, c'est l'avenir… »

Certes, mais la maîtrise de l'occitan avant 7 ans prédispose aussi les jeunes enfants à une bonne pratique des langues étrangères, à une curiosité. «L'intérêt, c'est d'aller vers l'autre, sourit Georges Nosella. Comme disait Jaurès, l'occitan est une langue romane pivot. Elle a servi de base à beaucoup d'autres langues dans la structure.» Finalement, ce qui compte, c'est l'ouverture d'esprit.

repères

Le chiffre : 50% des gersois comprennent l'occitan. Ce pourcentage met le Gers au 1er rang des départements de Midi-Pyrénées.

« Un atelier de chant a commencé il y a un mois avec Guillaume Lopez : 7 élèves sur 10 ne sont pas occitanisés et ils ont tous vite compris. Si on se concentre sur l'occitan, en un quart d'heure on peut décoder la graphie »

Georges Nosella,

de l'institut d'estudis occitans deu Gèrs.

Contacts : 05 62 61 88 08 ou le 09 54 10 11 41.

 

 

 

Source : ladepeche.fr, le 18 avril 2011

Possibilité de réagir sur :

http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/18/1061844-Auch-L-occitan-une-langue-naturelle-pour-les-Gersois.html

 

 

 

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École maternelle : quand les langues se délient !

Quelques parents d'élèves, membre du collectif devant l'école maternelle "Kergomard" de gauche à droite Mmes Lay et Duchen, M. Fuhrer. 

 

IL est établi que l’apprentissage de l’occitan dès la maternelle est une chance pour l’enfant :
- Le bilinguisme précoce (avant 6-7 ans) permet, en plus de l'éveil et de l'ouverture au monde qu'il augure, de faciliter fortement l'acquisition des langues étrangères.
- L'occitan étant particulièrement proche des autres langues latines, il permet de donner des outils à l'enfant pour orthographier le français.
- C'est aussi et surtout un vecteur de construction individuelle, et permet aussi à l’enfant d’accéder à un élément central de son patrimoine, de sa culture et de celle de ses aïeux : la langue qui a depuis mille ans baigné et imprégné la terre sur laquelle il a les pieds.
Lors d’une réunion publique, l’Education Nationale s’engagea à créer une section bilingue Français-Occitan à partir du moment où trois conditions étaient réunies, à savoir :
-qu’un effectif de 15 enfants soit inscrit,
-qu’un enseignant bilingue français-occitan soit candidat au poste,
-que la mairie soutienne le projet et mette à disposition les moyens nécessaires (effectif, locaux, matériel, etc.).
 
Aujourd’hui les trois objectifs sont atteints et plus de vingt enfants sont inscrits. Cependant, l’Inspecteur de l’Éducation Nationale a, quelques jours avant les vacances de Pâques, imposé au conseil d’école un vote impromptu, sans  information ni concertation préalable des parents intéressés, dans le seul objectif de refuser le projet, et sans prendre en compte la vingtaine d’inscriptions déposées par les parents auprès du secrétariat de l’école.
Indignés de ces pratiques, les parents favorables au projet ont décidé de se constituer en collectif. 

Ces derniers, navrés et inquiets du peu d’intérêt que l’Administration leur porte, demandent  qu’elle respecte ses engagements et statue en toute impartialité dans le respect des procédures et mette en place une vraie campagne d’information et d’apaisement auprès des parents et du corps enseignant afin de recréer une dynamique positive autour de ce projet.              

C.P

 

Source : seignanx.blogs.sudouest.fr, le 21 avril 2011

Possibilité de réagir sur :

http://seignanx.blogs.sudouest.fr/archive/2011/04/21/ecole-maternelle-quand-les-langues-se-delient.html

 

 

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Commentaire intéressant :

Le problème est que l'occitan est une langue artificielle inventée par un « ligueur » d'Action Française, devenu supplétif de la Gestapo, Louis Alibert.

C'est un mélange de patois de Carcassonne et de catalan d'Espagne avec des conjugaisons espagnoles.

Acò'i plô diferent de nostro lengo d'o.

 

Écrit par Piémont, le 21/04/2011

 

 

 

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