Francophonie :
Premières adhésions au « pacte linguistique »     

 

Le président des Seychelles James Michel à son arrivée, samedi 23 octobre, au Sommet de la francophonie à Montreux. (Photo: epa)

 

MONTREUX - Les Seychelles, le Liban et Sainte-Lucie ont été les premiers pays membres de l'Organisation de la Francophonie à signer le  « pacte linguistique » en marge du sommet de la Francophonie qui s'est achevé dimanche à Montreux (Suisse).

« La signature du pacte atteste la ferme volonté de mon gouvernement de renforcer la place du français aux Seychelles, autour d'un mécanisme particulièrement novateur, souple et structurant », a déclaré le président des Seychelles James Michel, cité dans un communiqué publié lundi 25 octobre 2010.

Proposé par le Secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf (Sénégal), lors du sommet de Québec (2008), le pacte constitue un nouvel outil destiné à promouvoir le français dans les pays membres de l'OIF et dans leurs échanges internationaux.

Il suppose notamment de définir un certain nombre d'actions prioritaires pour développer la pratique de la langue française, non seulement avec l'OIF, mais également avec d'autres acteurs de la francophonie comme l'Agence universitaire de la francophonie, la chaîne de télévision TV5 Monde et l'Association internationale des maires francophones.

Il est également assorti d'un calendrier d'exécution, d'un suivi et d'une évaluation régulière du processus et des résultats engagés.

Le prochain sommet de la Francophonie aura lieu à Kinshasa en 2012. Dans leur déclaration finale, les dirigeants francophones ont décidé notamment de «aconsolider la place et la visibilité de la Francophonie dans la gouvernance mondiale » et appelé à « une réforme urgente du Conseil de sécurité » de l'ONU.

 

© 2010 AFP

 

Source : tv5.org, le 25 octobre 2010

http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-francophonie-premieres-adhesions-au-pacte-linguistique.htm

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Pacte linguistique :

Une nouvelle ère d’étroite coopération

 

Les Seychelles, le Liban et St. Lucie sont les premiers pays membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) à signer le «aPacte Linguistique », pendant le Sommet de la Francophonie à Montreux samedi.


 

Photo de famille des participants du XIIIe Sommet de la Francophonie.
  Le Président Michel est 3ème de la gauche, premier rang

 

Le Président James Michel et le Secrétaire Général de l’OIF, M. Abdou Diouf, ont signé le pacte, en vue de renforcer le principe d’un trilinguisme équilibré aux Seychelles.

Le pacte prévoit une attention particulière pour l’amélioration de l’enseignement du français à travers de la formation d’enseignants. 

Le dernier Sommet de la Francophonie à Québec en 2008 a décidé la création d’un accord cadre entre les pays membres intitulé « Pacte linguistique » destiné à renforcer les actions en faveur de la promotion du français.

« La signature du pacte aujourd’hui atteste la ferme volonté de mon gouvernement de renforcer la place du français aux Seychelles, autour d’un mécanisme particulièrement novateur, souple et structurant », a déclaré le Président Michel après la signature.

Il a souligné l’importance de cet événement comme un exemple de ce qui peut se faire de meilleur en dépit de la petite taille et avec des ressources limitées des Seychelles.

« Nous savons maximiser sur ce qui nous unit : l’histoire, la langue, l’excellence, l’innovation et la complémentarité de nos relations avec nos partenaires. »

Le Président Michel a rappelé les interlocuteurs présents que la langue française a su coexister pour des décennies aux Seychelles à côté les deux autres langues nationales, le créole et l’anglais.

« Face aux forces de la mondialisation, il est quand même nécessaire d’entreprendre des mesures innovatrices pour s’assurer que la langue française garde sa juste place au sein de notre société », a constaté le Président de la République.

 

Le plan d’action du Pacte d’une durée de 4 ans – du 1er janvier 2011 au 31 décembre 2014 – a pour but :

1. D’agir dans le système éducatif (renforcer la place du français dans tous les secteurs d’enseignement)

2. D’encourager la population à s’exprimer oralement en français, en parallèle avec les autres langues officielles – l’anglais et le créole

3. De créer un environnement francophone et faciliter l’accès de la population aux productions et supports francophones

4. De renforcer la place du français dans la vie publique et administrative pour tendre vers le trilinguisme effectif

La signature du Pacte s’est déroulée en marge du XIIIe Sommet de la Francophonie auquel a participé le Président de la République. Le Sommet a eu lieu pendant trois jours – du 22 au 24 octobre.

Le sommet a traité les « défis et visions d’avenir pour la francophonie », quarante ans après sa fondation à Niamey, et dix ans après l’adoption de la Déclaration de Bamako qui a fondé l’action politique de la francophonie.

Pendant ce sommet, les chefs d’État ou de gouvernement ont discuté de coopération francophone, d’économie mondiale, du changement climatique, de droits humains, d’éducation, de culture et de démocratie.

 

Source : NATION, le 25 octobre 2010 

http://www.seychellesweekly.com/October%2024,%202010/top3_pacte_linguistique.html

 

 

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Le Président James Michel et le Secrétaire général Abdou Diouf lors de la signature du Pacte linguistique, le 23 octobre 2010.

 

Écoutez l'entrevue du Président Michel avec Bruno Daroux, chef de service de Radio France Internationale :

CAP OCÉAN INDIEN -24/10- Pdt Seychelles