Vidéo :

Luc Chatel et l'anglais dès la maternelle

Date :

24/01/2011

 

Luc Chatel, actuel ministre de l'Éducation nationale (?) dit sans honte : « Aujourd'hui, en France, ne pas maîtriser l'anglais est un handicap ».  La question que l'on devrait lui poser alors serait : « Mais comment se fait-il qu'on en soit arrivé à un tel stade, alors que notre langue est une langue internationale et qu'à travers la francophonie, elle est présente sur les 5 continents ? Le rôle de nos politiciens n'est-il pas, après tout, d'assurer notre indépendance et de préserver nos acquis ? » Le discours de M. Chatel prouve que non seulement cet homme est un capitulard immonde, mais qu'il est également un nullard abject, incapable, avec ses acolytes, d'assurer notre indépendance et de préserver nos acquis linguistiques.

Gandhi, qui n'ignorait pas l'anglais, avait écrit : « Il est à noter que, en recevant l'enseignement en anglais, nous avons asservi la Nation.» Si Chatel voulait vraiment aider la jeunesse, il ne supprimerait pas des postes d'enseignants à tour de bras. Le but est clair, il veut nous amener vers une dépendance croissante par rapport aux États-Unis d'Amérique, un pays picsou surendetté. Chatel est un excellent auxiliaire de la colonisation de la France. Son discours est un discours de la servitude volontaire.

Tant qu'à faire, pour mieux parler anglais, pourquoi ne pas interdire le français dans nos écoles comme il a été interdit en Louisiane, en Acadie et dans l'Ouest canadien ?

De plus, Luc Chatel, avec sa folie d'anglais est en retard d'une guerre. En effet, les États-Unis d'Amérique risquent fort de perdre leur suprématie mondiale dans les années à venir et la langue alors qu'il sera bon de parler pour faire des affaires sur le plan mondial risque d'être plutôt le chinois que l'anglais.

La politique du tout anglais aujourd'hui, c'est un peu la politique de la ligne Maginot dans les années 40, c'est se tromper sur l'avenir et se préparer à une racler... encore.

Ensemble, demandons la démission de Luc Chatel : http://www.elysee.fr/ecrire/index.html

Signalons également, qu'un bon nombre d'associations de défense de la langue française commence à s'organiser pour aller manifester dans la rue leur désaccord sur la politique de défrancisation-anglicisation de la France. Si vous êtes intéressé pour aller manifester avec ces associations, merci de prendre contact avec notre secrétariat : afrav@aliceadsl.fr

(Source de la vidéo : http://www.europe1.fr/Politique/Chatel-de-l-anglais-a-l-ecole-des-3-ans-382849/)

 

(vidéo non visible sur la chaîne censurée afrav01)

Possibilité de réagir et de noter la vidéo sur :  http://www.youtube.com/watch?v=-3HULfo0JxE

 

 

******************************

 

 

 

(vidéo retranscrite sur la chaîne Fraterniphonie, le 8 septembre 2011)

 

Possibilité de noter cette vidéo et d'y apporter un commentaire sur :

http://youtu.be/4X_9oi_tJqk

 

 

******************************************

 

 

Chatel : de l'anglais à l'école « dès 3 ans »

Luc Chatel © EUROPE 1

 

Le ministre de l'Éducation, Luc Chatel, veut « réinventer l'apprentissage de l'anglais ».

« Aujourd'hui, en France, ne pas maîtriser l'anglais est un handicap. Je veux donc réinventer l'apprentissage de l'anglais dans notre pays », a indiqué Luc Chatel, dimanche sur Europe 1. Le ministre de l'Éducation souhaite que cet apprentissage soit développé, dès 3 ans, chez les enfants.

Un apprentissage via internet

Dans ce cadre, « je veux que nous réfléchissions à l'usage des nouvelles technologies et d'Internet dans les écoles pour faire appel à des professeurs à distance », a ajouté le ministre qui ambitionne d'installer « dans les prochains jours, un comité stratégique sur l'enseignement des langues avec des membres de l'Éducation Nationale, mais aussi des personnalités extérieures ».

Des échanges avec les lycées étrangers

« Il y a un second levier à activer pour l'apprentissage de l'anglais : c'est tout ce qui concerne la mobilité », a également estimé Luc Chatel.

Selon lui, « il faut que dans chaque lycée, chaque collège, il y ait un autre lycée partenaire en Angleterre, en Allemagne, aux États-Unis. Et ce, pour qu'à 18 ans, tout enfant ait fait, au moins une fois dans sa vie, un séjour à l'étranger. C'est essentiel », a-t-il martelé.

Enfin troisième et dernier volet de ce plan d'action pour améliorer l'apprentissage de l'anglais : Luc Chatel entend que le Cned - l'organisme national enseignement par correspondance - mette en place un « outil pour permettre un apprentissage à distance » de cette langue.

Hélène Favier

 

Source : europe1.fr, le 23 janvier 2011

Possibilité de réagir sur :

http://www.europe1.fr/Politique/Chatel-de-l-anglais-a-l-ecole-des-3-ans-382849/

 

 

 

******************************************

 

 

AU FOU !

Chatel veut apprendre la « novlangue » à nos gosses dès trois ans !

 

 

Je viens d'entendre ce matin que le désolant Luc Chatel - le s(m)inistre de l'éducation nationale ayant formé son jugement en tant que représentant de commerce puis « DRH » (celui qui met les employés au chomdu) de... l'Oréal (salut Liliane !) - veut faire apprendre l'anglais dès l'âge de trois ans. À rapprocher des élucubrations du pittoresque Allègre, un de ses prédécesseurs dans l'entreprise de démolition du patrimoine intellectuel français, qui estimait (je cite de mémoire) que « dans l'avenir les petits Français parleront l'anglais et apprendront le français ». Non mais qu'est-ce que c'est que ces conneries ! C'est tout simplement céder aux pressions de la « mondialisation », concept fuligineux inventé par les Zétazuniens pour assoir leur domination du monde. Méditons les mots de grands... Zétazuniens dont le regard n'est pas obscurci par les illusions, et par exemple celui-ci : « La mondialisation n'est pas un concept sérieux. Nous l'avons inventé pour faire accepter notre volonté d'exploiter les pays placés dans notre zone d'influence » (J. K. Galbraith, économiste célèbre).

 

Le « citoyen du monde » parle un anglais dégénéré, sorte d'esperanto moderne, qui lui permet de faire illusion dans le monde global. L'anglais reste une langue riche, complexe, subtile. Et les intellectuels britanniques sont les premiers à s'inquiéter de la dérive vers le bas de leur idiome. Mais la langue du monde des affaires, du monde du tourisme, du monde des médias et du spectacle, l'anglais de nos « élites » mondialisées ressemble de plus en plus à la novlangue décrit par Orwell. Avec toutes les conséquences en termes d'appauvrissement du débat, en particulier du débat démocratique, citoyen. Voilà la première force de la mondialisation: priver les peuples de leur langue, leur fournir une langue de substitution, appauvrie, pour atténuer leur pensée.

 

Le père Noël m'a offert une machine à lire électronique et je viens donc de relire « 1984 » d'Orwell. Aussi effrayant que prémonitoire hormis le fait que l'idéologie prédatrice actuelle n'est pas le socialisme, mais le capitalisme ultra libéral. Orwell dit ceci : « - C'est une belle chose la destruction des mots. Naturellement, c'est dans les verbes et les adjectifs qu'il y a le plus de déchets, mais il y a des centaines de noms dont on peut aussi se débarrasser. Pas seulement les synonymes, il y a aussi les antonymes. Après tout, quelle raison d'exister y a-t-il pour un mot qui n'est que le contraire d'un autre ? Les mots portent en eux-mêmes leur contraire. Prenez « bon » par exemple. Si vous avez un mot comme « bon », quelle nécessité y a-t-il à avoir un mot comme « mauvais »? « Inbon » fera tout aussi bien, mieux même, parce qu'il est l'opposé exact de bon, ce que n'est pas l'autre mot. Et si l'on désire un mot plus fort que « bon », quel sens y a-t-il à avoir toute une chaîne de mots vagues et inutiles comme « excellent », « splendide » et tout le reste? « Plusbon » englobe le sens de tous ces mots, et, si l'on veut un mot encore plus fort, il y a « double-plusbon ». Naturellement, nous employons déjà ces formes, mais dans la version définitive de la novlangue, il n'y aura plus rien d'autre. En résumé, la notion complète du bon et du mauvais sera couverte par six mots seulement, en réalité par un seul mot. Voyez-vous Winston, l'originalité de cela ? Naturellement, ajouta-t-il après coup, l'idée vient de Big Brother. (...) Ne voyez-vous pas que le véritable but de la novlangue est de restreindre les limites de la pensée ? A la fin, nous rendrons littéralement impossible le crime par la pensée car il n'y aura plus les mots pour l'exprimer. Tous les concepts nécessaires seront exprimés chacun exactement par un seul mot dont le sens sera rigoureusement délimité. Toutes les significations subsidiaires seront supprimées et oubliées. Déjà, dans la onzième édition, nous ne sommes pas loin de ce résultat. Mais le processus continuera encore longtemps après que vous et moi nous serons morts. Chaque année, de moins en moins de mots, et le champ de la conscience de plus en plus restreint. Il n'y a plus, dès maintenant, c'est certain, d'excuse ou de raison au crime à la pensée. C'est simplement une question de discipline personnelle, de maîtrise de soi-même. Mais même cette discipline sera inutile en fin de compte. La Révolution sera complète quand le langage sera parfait. La novlangue est l'angsoc et l'angsoc est la novlangue, ajouta-t-il avec une sorte de satisfaction mystique. Vous est-il jamais arrivé de penser, Winston, qu'en l'année 2050, au plus tard, il n'y aura pas un seul être humain vivant capable de comprendre une conversation comme celle que nous tenons maintenant? »

 

On n'en est pas loin. Et pendant ce temps on démolit l'apprentissage du français, un des fondements essentiels de notre république avec la laïcité et la liberté. J'ai été effrayé, l'an dernier, alors que je donnais quelques leçons de français à mon petit-fils, de l'incroyable indigence des gosses « SMS » en matière d'orthographe. Les médias de masse se font les complices de cette acculturation. Il n'est que d'écouter les américonnerismes que nous infligent à longueur d'antenne tous ceux qui bonimentent dans le poste. Sans oublier, tellement c'est caricatural, le sabir de not'bon président qui va baver dans le poste ce soir !

 victorayoli

Quintidi 5 Pluviose 219 de l'ère de la Liberté

 

 

Source : mediapart.fr, le 24 janvier 2011

Possibilité de réagir sur :

http://www.mediapart.fr/en/club/blog/victorayoli/240111/au-fou-chatel-veut-apprendre-la-novlangue-nos-gosses-des-trois-ans

 

 

 

******************************************

 

 

Réaction de Charles Durand :

À l'heure actuelle, il semblerait que, en France, tous ceux qui se préoccupent d'effectuer une carrière politique ou de s'y maintenir veuillent donner des gages à l'empire. Dans un gouvernement dominé par un protégé des Étatsuniens (Sarkozy), cela n'a rien d'étonnant puisque, jusqu'au plus hauts niveaux de l'État, les desiderata de l'empire reçoivent une attention empressée, et, confirmer, et même anticiper, les désirs de l'empire peut promouvoir un homme médiocre au poste de candidat à une haute fonction au sein de l'État.

Dans ce cadre, il est donc facile de comprendre l'attitude de Chatel.

On pourrait, bien sûr lui, rétorquer que 3 ans est déjà trop tard pour l'apprentissage de l'anglais et qu'il faudrait sans doute commencer dès la conception, et puis... pourquoi la mère ne parlerait-elle pas à son mari en anglais durant la nuit utérine du fœtus ? Pourquoi les parents sont-ils encore francophones ? Quand comprendront-ils qu'ils sont sous-développés s'ils ne parlent pas anglais et qu'ils sont structurellement inférieurs aux anglophones natifs ? Il serait en fait très facile de ridiculiser Luc Chatel. Un gouvernement sain l'aurait débarqué séance tenante mais, comme je l'ai expliqué précédemment, il ne fait que faire ses dévotions à l'empire ! N'oublions pas que la propagande anglo-saxonne utilise des techniques simples à savoir tout d'abord des relais, compris de « croyants » et de stipendiés, ensuite la répétition encore et encore. « Tout le monde fait ça ou dit ça ». « Le monde entier parle anglais » ad nauseum. C'est efficace. N'a-t-on pas vu, lors des manifs de Tunis des manifestants brandir des panneaux en arabe et en français ? Eh bien, on en a vu aussi en anglais relayés par « L'IMMONDE », ainsi que d'autres torchons. Il n'y aurait eu qu'un panneau en anglais, soyons certains que les relais de l'empire nous aurait montré celui là et soyons également certains que, même s'il n'y en avait eu aucun, il en aurait fait un par incrustation infographique !

 

Réaction de Wang :

Apprendre l'anglais à 3 ans ? D'ici quelques années, il sera certainement question d'imprégnation à l'anglais des futurs petits Français, dans les garderies et les maternités. C'est dingue qu'il y ait des sujets pour lesquels les Français sont capables de descendre en masse dans la rue et d'autres, qui sont censées faire l'objet d'un tel consensus, qu'ils ne font pas même l'objet d'un simple débat.

 

Réaction de Jean-Pierre Busnel :

Dans mon courriel du 18 novembre dernier dit « Citoyens du monde », s'agissant de l'enseignement de l'anglais en France, je faisais observer que les pouvoirs publics entendaient faire en sorte que celui-ci soit de plus en plus précoce :  « On a appris récemment que des écoles maternelles commençaient, elles aussi, à se joindre au mouvement. Grâce à Mme Rachida Dati, en effet, maire du VIIe arrondissement de Paris (depuis mars 2008), les bambins de sept écoles maternelles de ces beaux quartiers vont recevoir des cours d'initiation à l'anglais (par des étudiants de l'Université américaine de Paris) ».

M. Luc Chatel (ancien cadre commercial et DRH dans le groupe international l'Oréal), ministre de l'Éducation nationale depuis juin 2009, vient de faire savoir (dimanche dernier, sur les antennes d'Europe 1) qu'il avait l'intention de généraliser cet apprentissage aux enfants de .. 3 ans, c'est-à-dire des écoles maternelles. Et ledit ministre, qui en est plutôt à supprimer à la pelle des postes d'enseignant qu'à en créer, d'avancer au journaliste qui l'interrogeait, sans rire, que cela peut très bien se faire sans recrutement de personnel, en « usant des nouvelles technologies et d'Internet dans les écoles pour faire appel à des professeurs à distance » ...

« Je veux réinventer l'apprentissage de l'anglais dans notre pays » a dit le ministre. L'enseignement du français est plus ou moins en ruines, chacun peut aisément le constater et d'ailleurs nombreux sont les enseignants à ne pas s'en cacher, et, disent les linguistes, « on ne construit pas une seconde langue sur les ruines de sa langue maternelle ». Pourtant, le ministre ne paraît pas soucieux de « réinventer l'apprentissage » de la langue française qui en aurait pourtant bien besoin. 

Ce n'est pas du tout sa priorité. Il est « moderne », de l'école néolibérale. Pour lui, seul l'anglais (la langue du commerce international et bientôt du commerce tout court) a un avenir brillant, la « langue de la République » (selon la Constitution) n'en a manifestement pas.

 

Réaction de Brigitte :

Pour compléter le dossier sur ce sinistre personnage, voici ma réaction parue sur le site du Figaro :

 Que nous cache-t-on ? Notre pays a été offert en cadeau aux États-Unis ? Et il devient nécessaire ainsi de tuer notre langue en la remplaçant par la langue des nouveaux proprios ? Oublie-t-on qu'une langue n'est pas un simple moyen d'expression, mais une façon de voir le monde, un support d'une culture ? D'ailleurs ce fol engouement pour l'anglais s'accompagne d'un tsunami de films, séries et musiques anglo-saxons, comme quoi l'anglais n'est pas une langue neutre, la langue du monde entier, mais bien une langue d'une culture ! M. Chatel veut-il aussi supprimer le système métrique au profit des pieds et des pouces, qui nous envahissent déjà dans les magasins ? L'anglais a été rendu incontournable, indispensable pour trouver un emploi en France ? Eh bien, un autre comportement est possible, un comportement de résistance devant une invasion : rendons-le contournable, pénalisons les entreprises qui osent demander une autre langue que le français pour travailler avec d'autres Français !

 


 

Haut de page