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France 2 et l'anglais obligatoire

Date :

13/12/2012

France 2 et l'anglais obligatoire

- Le lundi 10 décembre 2012, sur France 2, au journal de 20 heures, il y a eu, une fois encore, un reportage sur l'enseignement de l'anglais à l'école. Comme toujours, les journalistes nous ont parlé d'enseignement des langues étrangères, et comme chaque fois, ils nous ont montré un exemple avec le seul anglais. Cette façon de dire « les langues étrangères » pour ne présenter, en définitive, que le seul anglais, est une vraie escroquerie.

De plus, la journaliste qui commentait le reportage, une nommée Karine Comazzi, imbibée d'anglitude de la tête aux pieds, comme il se doit, est allée même dire que l'anglais était obligatoire. D'ailleurs, le titre du reportage était sans équivoque : « L'anglais bientôt obligatoire dès 6 ans ». Mais sur quel texte de loi s'appuie-t-elle pour affirmer à l'antenne, devant des millions de téléspectateurs, que l'anglais est obligatoire dans nos écoles ? Sur aucun, car il n'y en a pas. Certes,  l'anglais est officieusement obligatoire - tout a été fait pour en arriver là -, mais jusqu'à maintenant, les médias et les politiciens n'osaient pas encore le dire au grand jour. Un pas a été franchi ce soir-là.

Enfin, la journaliste, fidèle à la tradition des Français qui aiment s'autoflageller, s'en est allée de sa petite phrase type, en disant que les Français étaient parmi les plus mauvais en langues étrangères (sous entendu, en anglais), oubliant de dire, bien évidemment, que l'enseignement des langues étrangères ne commençait qu'à partir de 14 ans au Royaume-Uni et qu'il n'était même pas obligatoire aux É-U-A, autrement dit qu'il y avait bien plus pire que les Français puisque les anglophones ne sont nullement obligés d'apprendre une, ou des langues étrangères.

Tout cela est bien lamentable, et devant cette réalité de France 2 à vouloir promouvoir l'anglais à tout prix, plutôt que d'essayer de promouvoir l'enseignement pluriel des langues étrangères - seule façon de défendre la langue française devant l'uniformisation du monde au tout anglais -, j'envisage désormais, pour protester, de chercher un moyen pour ne plus payer la redevance-télé, car rien que l'idée de penser que cet argent participe, de près ou de loin, à l'anglicisation de la population, me devient de plus en plus insupportable.

Régis Ravat

 

- Autrement dit : « Le conditionnement, c'est maintenant ! »

Ce que Sarkozy, Darcos et Chatel n'avaient pas encore fait, Hollande l'accomplit.

Henri Masson

 

- De la droite, on peut encore comprendre un peu cet « aplaventrisme » devant le pays du capitalisme,  et encore ! Mais d’un gouvernement de gauche ! Ce ne sont donc que des pantins à notre tête, des marionnettes ? Pas un seul pour défendre notre langue, notre identité, se révolter contre cette colonisation, pire cette auto-colonisation ! En effet, il n’y a pas d’armée anglophone dans nos rues pour nous imposer leur langue par la force ou la menace !

Brigitte

 

 - Le titre de mon dernier bouquin peut être difficilement plus juste : « une colonie ordinaire...»

Comment le peuple français qui était autrefois si critique et moqueur peut-il avaler sans sourciller de telles âneries néocoloniales sans réagir ?

Effectivement, il n'y a pas d'armée anglophone dans nos rues mais ce qui se passe dans notre pays, comme dans la plupart des autres pays d'Europe continentale, est typique de ce qui se passait dans nos anciennes colonies, à savoir que le pouvoir européen désignait souvent des chefs locaux qui savaient aligner leur population sur les intérêts des colonisateurs.

Avez-vous vu les vidéos des conférences de François Asselineau dans lesquelles il démontre, preuves à l'appui, que la construction européenne a été voulu par les Étatsuniens en conséquences des accords secrets rattachés au plan Marshall ? Les soi-disant « fondateurs » de l'Europe n'étaient de des petits collabos stipendiés par les Étatsuniens comme le Belge Paul-Henri Spaak ou le Français Robert Schuman. Dès les années 60, les prétendus intellectuels et certains écrivains de pacotille mis en avant par les médias ne l'ont été que parce qu'ils relayaient fidèlement les intérêts étasuniens. Aujourd'hui, François Asselineau montre clairement qu'un nombre important de postes clés à la commission européenne sont tenus par d'anciens boursiers Fulbright parfaitement endoctrinés pour faire adopter à l'échelle de l'UE les desiderata étasuniens. Le volet « langues » fait partie du programme. Il est également promu par les Anglais comme l'on pourrait s'y attendre.

Une seule exception : l'euro que les anglo-saxons ont essayé de torpiller par tous les moyens pour maintenir l'hégémonie du dollar comme le souligne bien Myret Zaki. L'euro était une volonté étatsunienne jusqu'à ce qu'il commence à devenir gênant pour les États-Unis qui veulent continuer à acheter en payant avec de la monnaie qui vaut presque moins que son support papier !

Je ne suis pas un partisan fervent de Luc Mélenchon, mais il est actuellement le seul avec Asselineau à avoir affirmé que nous sommes « sous occupation » et que nous sommes forcés d'apprendre « la langue de l'occupant » qui, sans être physiquement présent, a néanmoins parfaitement mis en place ses structures de domination.

Nul actuellement ne peut vraiment grimper médiatiquement parlant s'il dénonce cette occupation. Il est court-circuité et relayé aux oubliettes. Ce dont nous avons réellement besoin, ce n'est pas de « défendre le français, l'italien ou l'allemand », c'est d'œuvrer à notre libération ! Rien de moins ! Les collabos de merde qui nous gouvernent doivent être mis au pilori sinon pendus haut et court !

Charles Durand

 

 

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France 2 et l'anglais obligatoire

Possibilité de noter cette vidéo et d'y apporter un commentaire,

en allant sur : http://youtu.be/FDDb4q1bjOc

 

 

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