Nicolas Sarkozy : beau discours, mais le
contraire sur le terrain !
Date :
01/11/2010
Voici, une vidéo montrant le Président Nicolas Sarkozy dans un discours qu'il a
prononcé lors du 13e Sommet de la
Francophonie à Montreux, en Suisse.
M. Sarkozy, comme d'habitude, nous trompe avec un discours alléchant, tandis que
dans la réalité, avec ses ministres anglomanes, il n'a de cesse d'œuvrer à
l'anglicisation massive de notre pays, c'est-à-dire de faire tout le contraire
de ce qu'il dit, car par sa politique de mettre de l'anglais partout*, c'est
bien vers le monolinguisme international que l'on tend, vers l'aplatissement
culturel (de plus en plus de « Français » chantent en anglais !), vers
l'uniformisation des goûts et des couleurs, etc.
(vidéo non visible sur
la chaîne censurée afrav01)
(...) C’est un fait, le mandat de Nicolas Sarkozy
aura été catastrophique pour la langue française et pour la Francophonie. Pour
ceux qui douteraient encore de cette triste réalité, rappelons qu’il a — ou
qu’il a eu —, parmi ses ministres, de hautes sommités dignes d’être médaillées
de l’ordre mondial de l’anglicisation, des sommités toutes reconnues par
l’Académie de la Carpette anglaise (parlerfranc@aol.com)
: il s’agit en vrac de Lagarde, de Kouchner, de Darcos, de Pécresse, de Borloo,
de Chatel, de Dati, de Bertrand, etc. Rappelons encore que notre cher commercio-président
nous a vendu l’idée d’une France bilingue français-anglais, a mis en place
l’enseignement obligatoire de l’anglais dans nos écoles dès le CE1,
c’est-à-dire dès l’âge de 7 ans pour nos enfants, a instauré un système de
visioconférence branché directement sur les écoles britanniques pour renforcer
l’anglais chez nos jeunes, a lancé des vacances en anglais pour les collégiens «
défavorisées » dans cette langue, a fait ratifier le Protocole de Londres,
un Protocole qui permet maintenant à un brevet rédigé en anglais d’avoir force
de loi en France, a fermé les yeux sur l’anglicisation de l’Université française
dans laquelle désormais il est possible d’enseigner en anglais. Rappelons aussi
son comportement indigne lors du Sommet francophone à Québec en 2008, un Sommet
qu’il a fait à toute vitesse et où il n’a pas voulu soutenir ouvertement le
peuple québécois en lutte depuis plus de trois siècles contre son assimilation à
l’anglais. Rappelons encore que c’est sous son mandat qu’un pays appartenant à
la Francophonie, le Rwanda, a basculé à l’anglais et que l’université algérienne
est tentée de virer à l’anglais comme l’a fait en France, en toute impunité,
l’école de Sciences Po dirigée par le haut vendu à la langue impérialiste, le
dénommé Richard Descoings. Ajoutons à cela des restrictions budgétaires
drastiques dans le domaine de la Francophonie et des organismes de diffusion de
notre langue à travers le monde — car il faut bien que notre président réponde
favorablement aux directives mondialistes de son ami Strauss-Kahn, président du
Fonds Monétaire International, de réduire le déficit public pour continuer à
enrichir les banques —, le bilan du Sieur Sarkozy en matière de langue
française, de francophonie et de lutte contre le tout anglais est donc tout
simplement une vraie Bérézina.