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Jean-Luc Moreau et la langue occidentale !

Le dimance 26 avril 2015, dans son émission sur RMC consacrée à l'automobile, Jean-Luc Moreau a qualifié l'anglais comme étant la langue occidentale. Autrement dit pour ce monsieur, comme pour beaucoup de Français, hélas, la langue des Occidentaux est l'anglais. Et cela en dit long, mine de rien, sur l'état de colonisation mentale dans lequel nous sommes tombés.

« L’Occident, c’est les États-Unis et tous les pays suiveurs », dit le linguisque Noam Chomsky. Pas étonnant alors que "occident" et "international", riment avec anglo-américain et que l'anglais devienne obligatoire dans tous les pays suiveurs.

 Voilà donc une preuve de plus que pour affirmer son indépendance, il faut éviter, autant que faire se peut, de parler anglais.

 

Votre Auto sur RMC

Dimanche 26 avril 2015, dans l'émission Votre auto, sur RMC, Jean-Luc Moreau et François Saurel ont parlé des constructeurs chinois, à l'occasion du salon automobile de Shanghai qui se déroule jusqu'au 29 avril.

Cela fait maintenant une dizaine d’années qu’on promet un raz-de-marée de voitures chinoises à petit prix. Pourtant, toujours rien. Pourquoi les modèles chinois tardent-ils à arriver en Europe ? Quels sont les constructeurs qui ont une ambition internationale ? Que valent vraiment les produits chinois ? Quelles sont les nouveautés les plus marquantes présentées au salon de Shanghai ?

Réaction sur Twitteur : @VotreAutoRMC 
Source : facebook.com/pages/Votre-Auto-sur-RMC, le vendredi 24 avril 2015

 

Noam Chomsky parle des manœuvres des États-Unis dans les médias

Noam Chomsky, philosophe et professeur de linguistique au Massachusetts Institute of Technology a partagé son opinion sur l'agissement des grands médias américains au cours d'une interview accordée à la chaîne RT.

Les principaux médias américains répètent inlassablement que les responsables politiques veulent que le public sache tout au sujet des affaires globales, a dit l’historien Noam Chomsky à RT. Pour les dirigeants américains, les sources d’informations « qui ne relaient pas la propagande américaine ne sont pas acceptables », a-t-il dit.

La culpabilité de l’Occident - pour ne pas citer les États-Unis – à l'égard des affaires internationales, telles que le conflit ukrainien ou les tensions avec l’Iran, c’est encore un concept qui n’est pas concevable pour les grands médias américains, a expliqué Chomsky en ajoutant que l’opinion mondial importe peu si cette opinion va à l’encontre de la stratégie américaine.

L’Occident, c’est les É-U-A

« L’Occident, c’est les États-Unis et tous les pays suiveurs », a-t-il indiqué. « Ce qu’on appelle la communauté internationale aux États-Unis, c’est le gouvernement américain et tous ceux qui sont d’accord avec sa politique. Prenons exemple la question de l’Iran et de son droit de mettre en œuvre ses politiques nucléaires, quelles qu’elles soient. La ligne communément tenue par la communauté internationale c’est d’être contre. Qu’est-ce que c’est la communauté internationale ? C’est ce que Washington décide ».

« Tout lecteur de George Orwell sera parfaitement familier avec tout ceci. Mais cela se passe de commentaire », a souligné Chomsky.

La « militarisation » de l’information russe

Les remarques de Chomsky ont été publiées une semaine avant une audience du Congrès appelée officiellement « Confronter la militarisation russe de l’information ». Après la réunion, le président de la commission des affaires étrangères de la Chambre américaine Ed Royce a dit « les médias russes divisent les sociétés à l’étranger, cela représente une militarisation de l’information ».

Le philosophe et professeur émérite de linguistique au Massachusetts Institute of Technology a souligné « s'ils étaient possiblement capables d’honnêteté », M. Royce aurait tout aussi bien pu parler des médias américains. Le professeur Chomsky a pris l’exemple récent de l’article du New York Times qui a énuméré les raisons de ne pas faire confiance à l’Iran en ce qui concerne l’accord de principe sur son programme nucléaire.

« L’exemple le plus intéressant, ce sont les allégations comme quoi l’Iran déstabilise le Moyen-Orient parce qu’il soutient des milices qui ont tué des soldats américains en Irak», a expliqué Chomsky dans une interview au correspondant de RT Alexeï Yaroshevsky.

« C’est un peu comme si en 1943 la presse nazie accusait le Royaume-Uni de déstabiliser l’Europe parce qu’elle soutient des partisans qui ont tué des soldats allemands. Autrement dit, quand les États-Unis envahissent l’Irak, assassinent une partie de son peuple, détruisent le pays, provoquent des conflits sectaires qui sont maintenant en train de déchirer toute cette région, c’est ce qu’on appelle stabilisation. Si quelqu’un résiste c’est de la déstabilisation.

La propagande sur Cuba

Chomsky a également qualifié de propagande médiatique les récentes tractations du président américain Barack Obama sur Cuba, considérant le pays comme un état terroriste pendant de longues années, et lui imposant un blocus draconien.

« Les faits sont très clairs. Nous vivons dans une société ouverte et libre, nous avons facilement accès à de nombreux documents internes. Nous savons ce qui est arrivé. L’administration Kennedy a lancé une grave guerre terroriste contre Cuba. C’est un des facteurs qui a conduit le pays vers la crise des missiles. Une invasion du pays était prévue en octobre 1962, mais rien ne mentionnant ceci n’est permis aux États-Unis]. La seule chose qui peut être mentionnée c’est les tentatives d’assassinat sur Fidel Castro. Et celles-ci peuvent être taxées par la CIA de fantaisistes. Mais la guerre terroriste, en elle-même était très sérieuse ».

Barack Obama n’a pas changé de cap sur la politique de Cuba en vertu de la liberté et de la démocratie, comme il l’affirme aux médias américains, a-t-il dit.

« Il n’y a rien de noble dans tout ça, juste la reconnaissance d’Obama que les États-Unis se sont mis à la marge de la scène internationale sur ce sujet », a-t-il dit. « Mais vous ne pouvez pas en parler aux Etats-Unis. C’est de l’information publique, il n’y a rien de secret, tout est accessible au public, mais on n’en parle pas. Quand Washington envahit un autre pays et que l’autre pays résiste, ce n’est pas celui qui résiste qui commet le crime, mais bien l’envahisseur ».

Loi internationale : dans les limites des grandes puissances

Quant à la loi internationale, Chomsky a indiqué qu’elle « peut marcher uniquement dans les limites admises par les grandes puissances ». Au-delà, elle est inutile. Ainsi, la loi internationale n’est donc qu’une illusion si le gouvernement américain choisit en fonction de ce qui l’arrange les règles qui doivent normalement s’appliquer à tous ?

« La loi internationale ne peut pas être appliquée à l’encontre des grandes puissances», a expliqué l’historien. Aucun mécanisme d’application n’existe. Regardez comment la Cour pénale internationale a mené une enquête et a condamné les dirigeants africains que les États-Unis n’aimaient pas. Le principal crime de ce nouveau millénaire est sans aucun doute l’invasion américaine de l’Irak. Est-ce que la Cour peut entamer une procédure à ce sujet ? C’est au-delà de l’inconcevable.

Le vernis de démocratie

L’historien a expliqué que ce qu’on appelle le rêve américain et la démocratie américaine sont en «sérieuse régression», l’ascenseur social étant parmi les plus grippés des nations les plus riches. Il a aussi indiqué qu’officiellement, le gouvernement américain continue d’appliquer un vernis de démocratie, mais les réelles manifestations de démocratie, elles, déclinent.

« Essentiellement, la majorité de la population est privée de droit de vote », a souligné Noam Chomsky en faisant référence à un récent sondage. « Les représentants ne font pas grand cas des préoccupations de leur base. Pour être entendu il faut avoir de l’argent, plus on est haut sur l’échelle des revenus, plus on a d’influence. En haut se prennent l’essentiel des décisions. C’est plutôt de la ploutocratie que de la démocratie». 

Source : almanar.com.lb, le samedi 25 avril 2015


Quand le monde ne roule pas pour les Yanquis, on assassine !

En avril 1964, l'équipe de l'émission Point, de la RTS (Radiio télévision Suisse), conduite par le journaliste Jean Dumur, rencontre Ernesto "Che" Guevara à l'Hôtel Intercontinental, à Genève. Il occupe alors le poste de ministre de l'industrie et se trouve à Genève pour une conférence internationale. C'est pourquoi le "Che" s'exprime en français. À notre connaissance, c'est la seule entrevue faite en français de Guevara.

Avec décontraction, "Che" Guevara évoque les questions essentielles de la politique cubaine, notamment les conséquences du blocus américain, le rapprochement avec l'URSS et les perspectives d'une extension de la révolution en Amérique latine.

Une année après cette entrevue, il quitte ses fonctions ministérielles pour organiser la guerre révolutionnaire en Amérique latine. Le 8 octobre 1967, il est arrêté par l'armée bolivienne et exécuté le lendemain.

Hasta la victoria siempre Comandante !

L’exécution du Che en Bolivie est sujette à bien des discussions. Sait-on réellement le rôle joué par la CIA dans la décision de son exécution ?

Il semble maintenant avéré que la CIA a fait assassiner le Che. Selon les sources les plus vraisemblables, l’agent de la CIA Félix Rodriguez, un Cubain anticastriste, aurait transmis à Mario Teran, un sergent de l’armée bolivienne, l’ordre de fusiller le Che. De même que la CIA est impliquée dans l’assassinat de Patrice Lumumba au Congo en janvier 1961, et dans le coup d’état au Guatemala en 1954, auquel le Che avait assisté.

Dès les premières semaines d’avril 1967, les États-Unis ont envoyé de nombreux agents de la CIA et des « bérets verts », ainsi qu’un bataillon des United States Army Rangers pour prêter main-forte aux militaires boliviens contre le Che.

L’envoi d’agents de la CIA en Bolivie s’explique à la fois par la crainte des États-Unis d’une contagion révolutionnaire dans une région du monde qu’ils considèrent comme leur « arrière-cour », et par l’inquiétude des hautes sphères politiques et économiques américaines due à la proximité entre la zone de la guérilla du Che et les importantes installations pétrolières tenues dans la région par des sociétés multinationales américaines, comme la Gulf Oil Company.

Il est avéré qu’au moins trois agents de la CIA étaient sur place à La Higuera au moment de l’exécution du révolutionnaire : Félix Rodriguez, Eduardo Gonzalez et le major Shelton. D’ailleurs, certaines des affaires personnelles ayant appartenu au Che pendant cette guérilla, comme sa lampe-torche, ont été récupérées par Félix Rodriguez à la suite de son exécution, et sont exposées aujourd’hui encore au siège de la CIA.




Publié par Régis RAVAT le 27 avril 2015

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