Sujet :

Le CSA pourrait assouplir le quota de chansons en français à la radio

Date :

11/01/2014

D' Alain Chassagnard (courriel : achassagnard(chez)hotmail.fr)  

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Le CSA pourrait assouplir le quota de chansons en français à la radio

Le CSAQuand le CSA dit qu'il « faut tenir compte de la réalité de la production artistique et phonographique française actuelle, qui est en grande partie en langues autres que le français », on peut mesurer toute l'hypocrisie qu'il y a dans la démarche de cet organisme. Car dans « en langues autres que le français »,  il faut comprendre « l'anglais », bien sûr.

Cet été, déjà, le gouvernement, par le biais de la ministre Fioraso, a légalisé l'enseignement EN anglais dans nos universités, il s'agit maintenant pour le CSA de considérer comme faisant partie du quota de chansons françaises, les chansons chantées en anglais par des Français !

Quand on sait que se négocie aujourd'hui dans le plus grand secret, notre annexion aux États-Unis d'Amérique via le futur accord transatlantique, on comprend dès lors l'importance, pour tous ceux qui nous gouvernent, de légaliser l'anglais dans tous les domaines. Fioraso, CSA font donc partie de la même stratégie : nous préparer à l'anglo-américain, la future langue obligatoire dans le futur Grand marché transatlantique.

Et dire que certains se sont battus pour que nous soyons libres et indépendants !

RR

 

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Chanson française : le CSA pourrait assouplir les quotas

Deux catégories de radios sont particulièrement concernées.

Le CSA veut alléger le quota de chansons en français sur les ondes

Illustration Radio (© SIPA)

 

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) propose de « moderniser » le régime des quotas de chanson francophone à la radio, afin d'encourager la diversité musicale, dans un document rendu public mercredi. La filière musicale se plaint de façon récurrente du manque de diversité musicale dans les radios, accusant celles-ci de contourner les quotas de chanson francophone et de concentrer les diffusions sur quelques titres populaires.

Les radios se défendent en mettant en avant la baisse de la production phonographique française depuis la crise du disque. Dans un état des lieux, le CSA relève que 105 462 titres musicaux différents ont été diffusés en 2012 sur un panel de 42 stations, un chiffre en hausse de 3,7% par rapport à 2011. Mais 1981 titres (1,9% des titres) ont été diffusés plus de 400 fois dans l'année, représentant à eux seuls 68,6% des parts en diffusion. Seuls 32,4% des titres diffusés sont des nouveautés, c'est-à-dire des titres de moins de 12 mois.

Dans son étude, le CSA propose d'assouplir les obligations en terme de quotas pour deux catégories de radios « qui œuvrent particulièrement en faveur de la diversité des programmes musicaux », celles qui sont « confrontées à une production d'expression française limitée dans les genres musicaux » au cœur de leur programmation et celles qui « jouent un rôle de découverte ». « Plus largement, il convient de rechercher une évolution du conventionnement des radios qui permette de tenir compte de la réalité de la production artistique et phonographique française actuelle, qui est en grande partie en langues autres que le français », estime l'administration indépendante.

Le CSA propose que le législateur lui permette d'intégrer de nouveaux critères dans les conventions des radios à dominante musicale, notamment nationales, qui seraient alternatifs au régime des quotas. Ces critères reposeraient sur le nombre d'artistes différents diffusés, le nombre de titres différents diffusés dont un minimum d'expression française, les conditions de programmation (prestations live, part des titres les plus diffusés dans la programmation...), et la part de nouveaux talents.

Dans un communiqué commun, le Snep (producteurs de musique), la Sacem (auteurs, compositeurs, éditeurs) et l'Adami (artistes-interprètes) se sont dits « profondément déçus ». Ces propositions « ratent leur cible » en « éludant les trois obstacles majeurs auxquels est confrontée la filière musicale : la surexposition extrême de certains titres, l'uniformisation des programmations et l'absence de diversité musicale au sein des radios jeunes », jugent-ils.

La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, a lancé cet automne une mission sur l'exposition de la musique dans les médias, dont les conclusions sont attendues prochainement.

 

Source : teleobs.nouvelobs.com, le jeudi 9 janvier 2014

Possibilité de réagir sur :

http://teleobs.nouvelobs.com/info-radio/20140109.OBS1797/chanson-francaise-le-csa-pourrait-assouplir-les-quotas.html

 

 

 

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Pas étonnant, dès lors, que le CSA ne veuille pas entendre parler

de l'article 39 de la Charte de France télévisions qui dit :

« Tendant à être une référence dans l'usage de la langue française,

France-Télévisions contribue à sa promotion et à son illustration

dans le cadre des recommandations du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel.

Elle veille à l'usage et au respect de la langue française

par le personnel intervenant sur ses services

conformément aux dispositions de la loi n° 94-665 du 4 août 1994 et, notamment,

proscrit les termes étrangers lorsqu'ils possèdent un équivalent en français. »

 

 

Réponse de l'A.FR.AV

 

 

 

 

 

 

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