Sujet : |
Encore des écoles
françaises où l'on enseigne en anglais ! |
Date : |
20/01/2009 |
Envoi
d'Aleks
Kadar
(courriel : alekska(chez)gmail.com)
Mesure
anti-pourriels : Si vous
voulez écrire à notre correspondant, remplacez
« chez » par « @ ». |
Bizarre que d'un côté l'école des Mines - peut-être l'entité principale,
parisienne - remettait en cause le classement de Shanghai des
universités
en lançant son propre classement fondé sur des critères moins anglo-centrés
et que d'un autre côté, l'école des mines de Nantes se plie au
tout-anglais pour lancer une chaire sur le nucléaire, pourtant une
spécialité française reconnue, en anglais, sous l'argument fallacieux
franco-masochiste habituel :
« D'où la volonté de l'école de
créer un programme international, délivré en langue anglaise pour
attirer des candidats du monde entier.»
AK
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École
L'école des mines de Nantes mise sur le nucléaire
L'école des mines Nantes crée une première chaire
industrielle pour assurer son développement futur. Le thème retenu
est le traitement des déchets nucléaires, très demandeur d'emplois.
Ce projet est soutenu financièrement par les entreprises du secteur.
Pour assoir son développement dans le cadre du plan stratégique
du groupe des écoles des mines, l'école des mines de Nantes a
annoncé le 19 janvier la création d'une chaire industrielle
consacrée aux déchets nucléaires et plus particulièrement à leur
traitement. L'école possède aujourd'hui deux départements sur
lesquels elle concentre ses moyens : le génie logiciel et le
nucléaire. Dans ce domaine, elle bénéficie du savoir-faire de
Subatech, un laboratoire de recherche commun à l'école des
mines, l'université de Nantes et l'institut nationale de
physique nucléaire et de physique des particules du CNRS.
Être
dans les 20 premières écoles
La création de la chaire vise à renforcer la position de
l'école des mines de Nantes sur le marché concurrentiel des
écoles des ingénieurs. L'ambition de l'école, rappelé par son
directeur Stéphane Cassereau est d'être classée parmi les 20
meilleurs écoles d'ici à 10 ans. Avec la chaire, l'école des
mines prévoit d'augmenter le nombre d'étudiants formés : il
passerait de 40 aujourd'hui à 175 en 2011. De nouvelles
formations vont être proposées en formation initiale mais aussi
en formation spécialisée. Ainsi, un programme sera ouvert à
l'automne : l' « Advanced Nuclear Waste Management », destiné
aux ingénieurs ou aux jeunes diplômés qui veulent travailler au
sein de la filière nucléaire. Il servira de base pour la
construction d'un parcours de formation international. Stéphane
Cossereau a indiqué avoir noué des contacts avec plusieurs
établissements en Europe, mais aussi aux Etats-Unis et en Asie.
Un programme développé en étroite
collaboration avec les géants du secteur
L'école des mines de Nantes souhaite se développer sur
ses ressources propres. Pour la création de la chaire
industrielle dont le budget de fonctionnement est de 1,5 million
d'euros, l'école a signé un partenariat pour cinq ans avec trois
poids lourds du nucléaire : l'agence nationale pour la gestion
des déchets radioactifs (Andra) qui prend en charge la moitié du
budget, EDF et Areva. Tous trois ont participé à la définition
de la formation.
Outre ces sociétés, l'école envisage de créer une fondation qui
réunira d'autres entreprises du secteur intéressé par les enjeux
de l'énergie nucléaire. Cette alliance vise à concilier les
intérêts de toutes les parties : école, entreprises et
étudiants. Ainsi, les représentants des trois entreprises
partenaires ont insisté sur leur besoin en recrutement. Ils se
sont aussi félicités des perspectives ouvertes en matière de
recherche.
Tous estiment aussi qu'un tel accord améliorera encore la
position internationale de la France dans le retraitement des
déchets. D'où la volonté de l'école de créer un programme
international, délivré en langue anglaise pour attirer des
candidats du monde entier.
Deux autre chaires sont à l'étude : l'une sera consacrée à la
physique des réacteurs, tandis que la seconde s'intéressera à «
la sûreté nucléaire : hommes et organisation ».
Christophe Bys
Source : usinenouvelle.com, le 19 janvier 2009
http://www.usinenouvelle.com/article/l-ecole-des-mines-de-nantes-mise-sur-le-nucleaire.156200
Pour en savoir plus et pour protester :
le
site de l'école des mines de Nantes
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Encore un exemple de soumission au tout-anglais
: l'arabe n'est pas obligatoire,
pour ce diplôme de « finance
islamique », mais l'anglais oui
!
Mon commentaire (pas encore envoyé en ligne) : s'il y a bien une chose
au monde qui semble universellement acceptée, unanimement soutenue, ce
n'est pas le libéralisme économique, l'économie de marché, la
démocratie, l'écologie, le christianisme, le nucléaire, les droits de
l'Homme, ou même la paix, mais c'est bien l'anglais comme langue
internationale, langue de référence, première langue étrangère pour
tous.
AK
SOCIETE - L'École
de management de Strasbourg innove.
Pour la première fois en France,
elle lance, ce mois-ci, un diplôme
universitaire de "finance islamique
»
de niveau bac + 5. En Europe, une
telle formation n'existe pour
l'heure qu'au Royaume-Uni. La
naissance de ce diplôme
«aatypique
sur le plan culturel
»
- même si l'université de Strasbourg
dispose déjà de facultés de
théologie catholique et protestante
- est «
le fruit d'un raisonnement
après analyse de marché en termes
d'opportunités de développement
»,
explique Michel Kalika, directeur de
l'EMS :
« C'est un sujet qui monte,
il y a une attente des entreprises
dans ce domaine et c'est aussi un
moyen de véhiculer la diversité
culturelle dans l'institution,
puisque l'on va faire
le
lien entre des techniques de
management et une éthique religieuse.
»
Conforme aux préceptes du Coran, la
finance islamique se distingue de la
finance classique par
«
quatre ou cinq grands
principes
»,
détaille Ibrahim Cekici,
enseignant-chercheur à l'EMS et
coresponsable du programme :
«
Le plus connu est
l'interdiction de l'intérêt. On ne
peut pas contracter des prêts à
intérêts et investir dans un secteur
de l'économie où l'intérêt régule
les activités. La spéculation est
aussi interdite. Un autre grand
principe est que chaque transaction
bancaire ou financière doit être
adossée à un actif réel tangible.
C'est l'un des piliers de la finance
islamique, qui prohibe par ailleurs
les investissements dans l'industrie
porcine, les industries liées à
l'alcool et au tabac et à la
pornographie. L'un des instruments
de la finance islamique qui a le
vent en poupe est le
«
sukuk
»,
que l'on peut assimiler à des
obligations, mais sans intérêts et
adossées à des actifs. Que l'on soit
musulman ou non n'a pas d'importance
pour accéder à ces produits. 80 %
des souscripteurs de
«
sukuk
»
sont d'ailleurs des non-musulmans.
»
Selon l'EMS, on recense aujourd'hui
plus de 250 banques ou
établissements d'investissement
islamiques dans le monde et leurs
actifs dépassent les 500 milliards
de dollars.
«
Face à la crise financière
actuelle, les banques islamiques
sont beaucoup moins touchées parce
qu'elles ne prêtent pas de l'argent
pour de l'argent, elles spéculent
beaucoup moins
»,
indique Laurent Weill, professeur à
l'EMS et coresponsable du diplôme.
Les activités de finance islamique
se sont développées au Royaume-Uni,
mais très peu en France, où la
commission des finances du Sénat a
pointé
« l'existence d'une certaine
inertie nationale
»
dans ce domaine. La ministre de l'Économie,
Christine Lagarde, envisage
cependant un aménagement du cadre
juridique et fiscal pour permettre
l'essor de produits financiers
compatibles avec la loi coranique.
En développant ce nouveau diplôme
adossé à un pôle de recherches en
finance islamique, l'EMS joue sur
deux tableaux : elle anticipe
l'installation de banques et
d'établissements d'investissement
islamiques en France ou dans les
pays voisins (Suisse, Luxembourg) et
répond aux besoins de banques
françaises (Crédit Agricole, BNP
Paribas, Société Générale...) qui
ont développé des filiales dédiées à
la finance islamique dans des pays
de culture musulmane.
«
Les étudiants sont des gens
du milieu, la plupart ont un emploi
dans le secteur de la banque, mais
il y a aussi quelques commerciaux et
informaticiens. Un peu plus d'un
tiers d'entre eux sont originaires
de pays étrangers francophones :
Luxembourg, Suisse, Maroc, Tunisie.
Tous ont envie de se spécialiser
dans un secteur où il y a une
pénurie à l'heure actuelle
»,
relate Ibrahim Cekici.
«
Je voulais me détacher de la
finance traditionnelle et c'est une
bonne passerelle vers un secteur en
pleine expansion
»,
confirme Yassir El Jabri, un
consultant parisien de 24 ans.
«
Ouvert à une expérience à
l'étranger
»,
le jeune homme espère pouvoir à
l'issue de sa formation intégrer
«
un fonds islamique, pour (se)
faire la main
».
Le diplôme universitaire est ouvert
en priorité aux cadres du secteur
bancaire et financier titulaires
d'un bac + 4 ou justifiant d'une
«
expérience professionnelle
réussie
». La première promotion
devrait compter 25 étudiants, voire
une trentaine compte tenu d'une
«ademande
forte »,
dont un tiers de femmes. Les deux
tiers sont originaires de pays du
Maghreb ou issus de l'immigration.
Leur formation prévoit 405 heures
d'enseignement sur douze mois,
regroupées entre le jeudi et le
samedi. Au programme, introduction à
l'islam, à l'économie et au droit
islamique, droit bancaire et droit
financier dans la finance islamique,
régime juridique des contrats... La
pratique de la langue arabe est un
plus, mais elle n'est pas
obligatoire, les cours étant
dispensés en français et en anglais
par «
des universitaires et des
professionnels, avocats, banquiers,
agents de notation, consultants...
», précise Ibrahim Cekici.
«
Ces personnes vont faire
partager leur expérience
professionnelle, car on ne veut pas
se limiter à des cours théoriques.
Et ça permettra aussi à nos
étudiants de voir qu'il y a des
débouchés en la matière.
»
T.C.
Source : liberation.fr, le 19 janvier 2009
Possibilité de réagir sur :
http://libestrasbourg.blogs.liberation.fr/actu/2009/01/un-diplme-de-fi.html
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Pour mémoire, un
extrait de notre Constitution
qu'il faudrait
rappeler aux ministres kollabos
qui nous
gouvernent :
Art 1er.
Langue de la République en vertu de la Constitution,
la langue française est un élément
fondamental de la personnalité et du patrimoine de la France.
Elle est la langue de l'enseignement, du travail, des
échanges et des services publics.
Elle est le lien privilégié des États constituant la communauté
de la francophonie
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