La Chine devrait utiliser le "pinyin" au lieu
de l'anglais pour les noms de lieu
BEIJING, 16 août 2005 - En pleine campagne nationale pour homogénéiser
les noms de lieux chinois, des officiels ont estimé que toutes les
indications qui nécessitent une version « occidentale » devraient être
données en "pinyin", la transcription phonétique des caractères chinois,
et non en anglais.
« Non seulement l'usage du pinyin est prévu par le "Règlement sur les
noms géographiques" promulgué par le Conseil des Affaires d'État,
mais en plus il a été approuvé par les Nations Unies il y a des dizaines
d'années », a rappelé Dai Junliang, officiel du ministère des Affaires
civiles chargé de cette campagne.
Ainsi, selon lui, les dénominations "Peking" pour l'anglais ou
« Pékin »
pour le français qui désignent la capitale chinoise sont erronées et
devraient être
remplacées par Beijing.
Dai a souligné ce point alors que nombre de grandes villes, notamment
les métropoles, souhaitent recourir à l'anglais pour les panneaux de
signalisation
afin de faciliter l'internationalisation des villes.
« Tous les étrangers ne sont pas anglophones et le pinyin est donc la
solution la plus simple pour que les non sinophones du monde entier se
repèrent », a-t-il ajouté.
« Épeler les noms de lieu en fonction
de la langue nationale du pays est une pratique courante qui permet une
meilleure communication entre les étrangers et la population locale et
une meilleure diffusion de la culture d'un pays », selon Dai.
Dans le cadre de cette campagne, la Chine vient d'installer 53 millions
de panneaux de localité dans 660 villes. Il s'agit de la plus grosse
mesure du pays
pour homogénéiser ses panneaux indicateurs pour le réseau routier et les
localités.
Source : xinhuanet.com,
16 août 2005
http://www.french.xinhuanet.com/french/2005-08/16/content_151301.htm
Qu’est-ce que le pinyin ?
Apprendre le chinois, c’est à la fois apprendre à le
parler et à lire les caractères.
Avec des sonorités très différentes du français et un mode
d’écriture très éloigné du nôtre, comment peut-on apprendre à parler
et écrire le chinois sans y perdre son latin ?
La solution vient du système du “pinyin“ (拼 pīn音yīn
signifiant “épeler les sons” ) initié en 1958 et adopté en
1979, d’abord en République populaire de Chine puis au niveau
international. Ce système permet de “transcrire
phonétiquement la prononciation du chinois mandarin” à
l’aide, justement de notre alphabet latin.
C’est un outil indispensable pour démarrer l’apprentissage du
chinois car il permet de savoir comment se prononce un caractère
chinois. Mais
c’est juste une aide car il faut bien retenir que les Chinois
n’écrivent et ne lisent pas en pinyin ; ils s’en servent surtout
pour faire apparaître les caractères chinois sur un clavier
(ordinateur, smartphone…) en tapant le mot “phonétiquement transcrit
en lettres latines”.
Dans cette première partie consacrée au pinyin, Beijing Cursus vous
explique son principe, son fonctionnement général puis son principal
avantage fonctionnel.
Le
pinyin, décodeur pour prononcer les caractères chinois
Le pinyin est la transcription internationale de la
prononciation du chinois mandarin, reconnu comme langue officielle
en République populaire de Chine, à Taïwan et à Singapour.
Il permet de “lire” les caractères chinois grâce à l’assemblage de
lettres latines ; on parle de “romanisation
du mandarin“.
Sans ce système, impossible pour quiconque n’ayant pas appris le
chinois de “prononcer” les sinogrammes (caractères chinois) ; la
preuve en image :
Source :
https://beijingcursus.com/actualites/qu-est-ce-que-le-pinyin-partie-1/