Panique en salle de presse
Qu'est-ce qui provoque cet énervement passager ? Les premiers mots du dirigeant chinois - l'événement de la journée ici car l'impact de la crise économique en Chine est source de nombreuses interrogations - ces premiers mots donc sont ... en allemand. Du moins selon la traduction disponible en salle de presse car, bien entendu, Jiabao s'exprime en chinois. De rares journalistes quittent la pièce, d'autres préfèrent en rire. L'allemand est en effet la langue couramment parlée dans cette région de la Suisse. La majorité des journalistes présents ici ne semble pas posséder de dons particuliers dans la langue de Goethe.
Moins de dix minutes et quelques maniements de télécommande plus tard, la traduction en anglais fonctionne enfin. On peut écouter Wen Jiabao tenter de rassurer le monde sur l'état de l'économie chinoise.
L'anglais = Zorro ? Égal le sauveur du monde !, Et puis quoi encore ? Ça suffit comme ça, non ? La conférence se passait en Suisse allemande, donc c'est normal que la 1ère langue employée pour la traduction soit l'allemand ! L'autre langue de la Suisse est le français ! Donc, en second, le français !
Et puis on pouvait rajouter votre cher anglais pour les anglophones et leurs esclaves (ceux qui leur ont sacrifié leur propre langue). De toute façon, chaque journaliste devrait recevoir la traduction dans sa langue afin d'assurer l'égalité et la justesse de l'info !
Car combien font semblant de bien comprendre en anglais (ça fait bien) et ont compris la moitié (et encore) ou tout de travers ? Plus que vous croyez !