Sujet : M. Dupont-Aignan sur le bon chemin !
Date : 22/10/2006
De : Alfred Mignot   (courriel : AlfredMignot(chez)voxlatina.fr)     Mesure anti-pourriels : Si vous voulez écrire à notre correspondant, remplacez "chez" par "@"

 

France - Élection présidentielle 2007 


Paris, le dimanche 22 octobre 2006 - 

Devant plus d’un millier de personnes, le candidat gaulliste et député-maire franc-tireur de l’UMP, Nicolas DUPONT-AIGNAN, a lancé sa campagne pour la présidentielle, mercredi 18 octobre à la Mutualité. Le candidat «par amour de la France» a abordé toutes les questions, et notamment celle de l’Europe (« La leçon de 2005 oubliée !» ) et de la Francophonie, s’exclamant : «Prenons enfin au sérieux la francophonie pour la faire sortir de son "ronron" institutionnel !»

 

Extraits :

 

(...)

« PRENONS ENFIN AU SÉRIEUX LA FRANCOPHONIE »

En un mot, notre mission en ce début du XXIe siècle est d’incarner la réconciliation des peuples, le partage des richesses, la diversité des cultures, la protection de l’environnement. En un mot, faire accoucher un monde multipolaire où la francophonie apporte son humanisme.

(...)

- prenons enfin au sérieux la francophonie pour la faire sortir de son « ronron » institutionnel. Faisons à l’échelle du monde ce que nous avons réussi en Europe avec Erasmus. En développant nos centres culturels et nos moyens audiovisuels extérieurs (TV5, RFI) ;

(...)

Enfin bien sûr nous pourrons alors redéfinir les relations économiques mondiales. Si la mondialisation est irréversible son visage est tout à fait modifiable. La France doit porter un projet de réformes global prônant :

- la diversité linguistique grâce à un effort sans précédent pour la diffusion de notre langue à l’extérieur de nos frontières. Effort soit dit en passant qui passe par le respect du français dans notre pays même ;

(...)

De Gaulle disait :

« il n’est pas besoin d’être puissant pour être grand, il suffit d’être à la hauteur de l’histoire »

 

(...)


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Note de l'A.FR.AV :

 

En 2007 vont avoir lieu les élections législatives et les présidentielles. Il va donc falloir profiter de l’occasion pour apostropher nos politiciens, pour leur rappeler que nous voulons voir dans leurs programmes, écrit noir sur blanc, un véritable plan d’actions pour la langue française et pour la Francophonie. Il va falloir que nous leur demandions, à tous et à chacun, de se prononcer sur ce qu’ils comptent faire pour rehausser le niveau du français à l’école, ce qu’ils comptent faire pour lui conserver sa place sur le plan international, ce qu’ils comptent faire pour promouvoir et développer l’Espace francophone, ce qu’ils comptent faire pour lutter contre le tout anglais et favoriser, ce faisant,  le choix des langues étrangères à apprendre en 6e.

Les réponses qu’ils donneront seront consignées sur notre site, et , à l’exemple de ce que nous avons fait pour les Présidentielles de 2002 (voir le site de l’A.FR.AV à la rubrique « L’A.FR.AV en action »), nous les noterons et ferons des commentaires.

Que chacun se prépare à ce combat : il faudra écrire et re-écrire, voire harceler pour avoir une réponse, une réponse qui parfois sera une réponse type hors sujet,  il faudra alors recommencer. Plus nombreux nous serons à écrire, plus nous ferons poids et plus nous aurons des chances d’être écoutés. D’ores et déjà, vous pouvez nous proposer la lettre type qui pourrait être envoyée aux candidats, ainsi que des idées de tracts, d’autocollants, etc.

Bien sûr,  il y aura, dans la lettre type, les propositions de l’A.FR.AV au sujet de l’enseignement des langues étrangères à l’école, les voici,  pour mémoire :

Demandons qu’il y ait au primaire initiation aux langues étrangères et non apprentissage d’une langue étrangère.

L’initiation aura l’immense avantage d’ouvrir les élèves sur les langues en général, sur les langues du monde, sur les divers alphabets, sur les différentes façons de transcrire la pensée, etc., contrairement  à l’apprentissage d’une langue ( à 95% des cas, l’anglais) qui va les enfermer dans une idéologie, celle de la langue du plus fort du moment lorsqu’il s’agit de l’anglais.

On étudiera les grands groupes linguistiques, mais on parlera également des langues dites « exotiques », régionales et minoritaires, ainsi que de l’espéranto, langue facile à apprendre et construite pour mettre tout le monde sur un même pied d’égalité pour la communication internationale.

En 6e, il y aura le choix entre l’allemand, l’anglais, l’espagnol et l’italien (les 4 grandes langues d’Europe, avec le français).

Les partisans du tout anglais vont nous dire que cela va coûter de l’argent ; il faut leur répondre que la démocratie et la liberté n’ont pas de prix, ainsi que l’Honneur et l’Indépendance d’un pays refusant de se soumettre à une langue impériale.

 Enfin, pour éviter que tous les enfants ne se ruent sur l’anglais, il faudra noter à des coefficients supérieurs les langues autres que l’anglais. Et donner, pourquoi pas, une prime à tout élève, qui, entrant en 6e, prendrait en première langue vivante étrangère soit l’allemand, soit l’espagnol, soit l’italien. (c’est la discrimination positive et c’est à la mode, qui plus est !)