France
- Élection présidentielle 2007 Devant plus d’un millier de personnes, le candidat gaulliste et député-maire franc-tireur de l’UMP, Nicolas DUPONT-AIGNAN, a lancé sa campagne pour la présidentielle, mercredi 18 octobre à la Mutualité. Le candidat «par amour de la France» a abordé toutes les questions, et notamment celle de l’Europe (« La leçon de 2005 oubliée !» ) et de la Francophonie, s’exclamant : «Prenons enfin au sérieux la francophonie pour la faire sortir de son "ronron" institutionnel !»
Extraits :
(...) «
PRENONS ENFIN AU SÉRIEUX LA FRANCOPHONIE » (...) - prenons enfin au sérieux la francophonie pour la faire sortir de son « ronron » institutionnel. Faisons à l’échelle du monde ce que nous avons réussi en Europe avec Erasmus. En développant nos centres culturels et nos moyens audiovisuels extérieurs (TV5, RFI) ; (...) Enfin
bien sûr nous pourrons alors redéfinir les relations économiques
mondiales. Si la mondialisation est irréversible son visage est tout à
fait modifiable. La France doit porter un projet de réformes global
prônant : (...) De
Gaulle disait :
(...)
Note de l'A.FR.AV :
En 2007 vont avoir lieu les élections législatives et les présidentielles. Il va donc falloir profiter de l’occasion pour apostropher nos politiciens, pour leur rappeler que nous voulons voir dans leurs programmes, écrit noir sur blanc, un véritable plan d’actions pour la langue française et pour la Francophonie. Il va falloir que nous leur demandions, à tous et à chacun, de se prononcer sur ce qu’ils comptent faire pour rehausser le niveau du français à l’école, ce qu’ils comptent faire pour lui conserver sa place sur le plan international, ce qu’ils comptent faire pour promouvoir et développer l’Espace francophone, ce qu’ils comptent faire pour lutter contre le tout anglais et favoriser, ce faisant, le choix des langues étrangères à apprendre en 6e. Les
réponses qu’ils donneront seront consignées sur notre site, et , à
l’exemple de ce que nous avons fait pour les Présidentielles de 2002
(voir le site de l’A.FR.AV à la rubrique « L’A.FR.AV en
action »), nous les noterons et ferons des commentaires. Que
chacun se prépare à ce combat : il faudra écrire et re-écrire, voire
harceler pour avoir une réponse, une réponse qui parfois sera une réponse
type hors sujet, il faudra
alors recommencer. Plus nombreux nous serons à écrire, plus nous
ferons poids et plus nous aurons des chances d’être écoutés.
D’ores et déjà, vous pouvez nous proposer la lettre type qui
pourrait être envoyée aux candidats, ainsi que des idées de tracts,
d’autocollants, etc. Bien
sûr, il y aura, dans la
lettre type, les propositions de l’A.FR.AV au sujet de
l’enseignement des langues étrangères à l’école, les voici,
pour mémoire : Demandons
qu’il y ait au primaire initiation
aux langues étrangères et
non
apprentissage d’une langue étrangère. L’initiation
aura l’immense avantage d’ouvrir les élèves sur les langues en général,
sur les langues du monde, sur les divers alphabets, sur les différentes
façons de transcrire la pensée, etc., contrairement
à l’apprentissage d’une langue ( à 95% des cas,
l’anglais) qui va les enfermer dans une idéologie, celle de la langue
du plus fort du moment lorsqu’il s’agit de l’anglais. On
étudiera les grands groupes linguistiques, mais on parlera également
des langues dites « exotiques », régionales et
minoritaires, ainsi que de l’espéranto, langue facile à apprendre et
construite pour mettre tout le monde sur un même pied d’égalité
pour la communication internationale. En
6e, il y aura le choix entre l’allemand, l’anglais, l’espagnol et
l’italien (les
4 grandes langues d’Europe, avec le français). Les
partisans du tout anglais vont nous dire que cela va coûter de
l’argent ; il faut leur répondre que la démocratie et la liberté
n’ont pas de prix, ainsi que l’Honneur et l’Indépendance d’un
pays refusant de se soumettre à une langue impériale. Enfin, pour éviter que tous les enfants ne se ruent sur l’anglais, il
faudra noter à des coefficients supérieurs les langues autres que
l’anglais. Et
donner, pourquoi pas, une prime à tout élève, qui, entrant en 6e,
prendrait en première langue vivante étrangère soit l’allemand,
soit l’espagnol, soit l’italien. (c’est
la discrimination positive et c’est à la mode, qui plus est !)
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