Sujet : Appel aux syndicats
Date : 22/12/2006
D' Albert Salon  (courriel : albertsalon(chez)noos.fr)     Mesure anti-pourriels : Si vous voulez écrire à notre correspondant, remplacez "chez" par "@"

 

Aux syndicats : l'affaire de la langue faisant foi au sein de la nouvelle CSI.

 

Le projet exposé ci-après de conférence de presse de plusieurs syndicats français, belges et québécois, soutenus par des dizaines d'associations de promotion du français, de la francophonie et de la diversité linguistique et culturelle du monde, des parlementaires et des académiciens, pourrait retenir votre attention, voire éveiller en vous le désir d'y participer, et d'y intéresser vos hiérarchies.

Le projet avance. Nous avons même, aujourd'hui, le choix entre deux salles de plus de 100 places offertes gracieusement, l'une le 1er février au Sénat, l'autre le 8 février à l'Assemblée Nationale. Les partenaires syndicaux vont choisir très bientôt. Il semble que leur choix puisse porter sur l'Assemblée, le 8 février de 14h30 à 16h30.

Si vous manifestez votre intérêt, comme nous le souhaitons, nous vous tiendrons naturellement informés.

Je vous remercie de bien vouloir répondre à notre sollicitation, et recevoir nos vœux de Joyeux Noël et de bonne année.

 

Albert Salon, ancien Ambassadeur,

Président du FFI-France et d' « Avenir de la langue française ».

 

 

 

Mesdames, Messieurs,

 

Je m'adresse à vous à la suite du message de l'un de nos vaillants militants, qui nous écrit d'Alsace.

Les partisans du tout-à-l'anglais mènent dans nombre de nos grandes entreprises une offensive de grande envergure. C ' est, bien évidemment, au plus grand détriment de notre langue.

Mais ce l ' est aussi des intérêts des salariés français. Ils se trouvent de plus en plus remplacés par d ' autres qui parlent mieux l'anglo-américain. Et même fréquemment par des Anglais, Américains et autres Anglo-Saxons qui l'ont comme langue maternelle , ce qui amène à une véritable discrimination raciale...

Face à cette offensive menée de longue main, des syndicats commencent, depuis quelques années, à réagir. Rappelez-vous le dernier exemple, assez frappant : la GEMS et son procès gagné par ses salariés en appel à Versailles au début de cette année 2006.

Nos associations de défense et de promotion du français, après avoir crié dans le désert pendant de longues années à propos du français dans le monde du travail (« Aujourd'hui on brade votre langue, demain on bradera vos emplois », l 'un des slogans de « Avenir de la langue française » depuis 1997), ont été naturellement au côté des syndicats résistants dès qu'ils ont voulu entrer en résistance.

Elles le sont a fortiori aujourd'hui, au moment où des syndicats (CFTC, CGT, autres...) s'engagent dans une conférence de presse que nous prévoyons de tenir ensemble en février prochain, juste avant le début de la campagne présidentielle, pour y faire monter les enjeux et enchères en matière de patrimoine français de langue et d ' emplois.

Cette conférence de presse réunira tous les syndicats qui voudront bien la porter, toutes nos plus importantes associations de promotion du français (« Avenir de la langue française », ASSELAF, «aDéfense de la langue française », Droit de Comprendre, Association Francophonie-Avenir, FFI-Forum francophone international...), des parlementaires amis venant de divers bords, des vrais gaullistes et souverainistes jusqu'aux - toujours solides - communistes, en passant par des chevènementistes et quelques socialistes..., ainsi que des Immortels de l'Académie française. Il s ' agira bien d ' une manifestation politique au sens noble du terme, unitaire sur les enjeux vitaux, et non partisane.

La date de cette conférence de presse sera fixée dès que nous serons assurés de disposer d' une salle adéquate à l'Assemblée Nationale ou au Sénat, ces deux Chambres ayant été saisies par nos soins.

Cette conférence de presse , animée par des syndicalistes représentatifs du pluralisme syndical et soutenue par nous tous, devrait faire l ' effet d ' une canonnade, réveiller une opinion chloroformée par les media trop attentifs aux intérêts qui ne sont pas les nôtres, et donc faire réfléchir nos « élites dirigeantes » trop acquises à l 'Empire et à son relais bruxellois.

Vous trouverez, en dessous du message de notre vaillant militant d ' Alsace, l'esquisse provisoire d'organisation de la conférence de presse. 

Vous êtes invités à faire connaître ce projet, à annoncer votre engagement en sa faveur, à y sensibiliser votre hiérarchie aux plus hauts niveaux.

Nous vous serons reconnaissants des réponses que vous voudrez bien nous apporter !

Il n'est pas exclu que des syndicalistes québécois et belges se joignent à nous !

Salut et fraternité.

 

Albert Salon, ancien Ambassadeur,

 Président du FFI-France et d'Avenir de la langue française