Sujet :

Conférence du 8 février 2006, communiqué de presse n° 3 

Date :

23/01/2007

Envoi d' Albert Salon  (courriel : albertsalon(chez)noos.fr)  

Mesure anti-pourriels : Si vous voulez écrire à notre correspondant, remplacez « chez » par « @ ».

 

 

« COLLECTIF POUR LE DROIT DE TRAVAILLER EN LANGUE FRANÇAISE »


Communiqué de Presse n°3 du 23 janvier 2007


 

INVITATION À LA CONFÉRENCE DE PRESSE,
 

À L'ASSEMBLÉE NATIONALE LE JEUDI 8 FÉVRIER 2007  (de 14 h 30 précises, à 16 h 30) - Salle 62-41
 

Entrée : 126, rue de l'Université - 75007 Paris

Métro : Assemblée Nationale ou Invalides

(Inscription indispensable en renvoyant par courriel le BULLETIN ci-dessous)
 

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THÈME DE LA CONFÉRENCE

Les attaques contre l'usage de la langue française dans les entreprises, révélateur d'une discrimination linguistique et de nouvelles menaces sur l'emploi. (Témoignages et enjeux)

 

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ORGANISATEURS

Organisée par le « Collectif pour le droit de travailler en langue française », créé à l'initiative de la CFTC (Jean-Loup Cuisiniez) et de la section syndicale CGT d'Alcatel-Lucent, site de Nozay (Martine Lamonnier, Claude Josserand) le Collectif a été rejoint, à ce jour, par le syndicat UDPA-UNSA d'AXA Tech (Franck Grandmaison), le syndicat CGC - MF (Marchés financiers, Marc Boutellier), les associations FFI-France (section française du Forum Francophone International) et ALF (Avenir de la Langue Française), présidées par l'ancien ambassadeur Albert Salon, ainsi que le site militant de la francophonie www.voxlatina.com, édité par Alfred Mignot, Secrétaire général fondateur du FFI.

 

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PRINCIPAUX ORATEURS

(liste au 22-01, non exhaustive)

L'essentiel de la conférence sera composée par les témoignages de syndicalistes « de terrain », ainsi que de personnalités politiques et associatives.

Prendront ainsi tour à tour la parole les syndicalistes :

Jean-Loup CUISINIEZ, CFTC, porte-parole du Collectif, lauréat 2004 du Prix Lyse-Daniels (Québec) pour la défense du français dans le monde du travail - Martine LAMONNIER et M. Claude JOSSERAND, CGT Alcatel-Lucent, site de Nozay - Franck GRANDMAISON, UDPA UNSA Axa Tech - Muriel TARDITO, CFTC Europassistance - Pierre-Jean COULON, CFTC, responsable confédéral - Mme Dominique MOUCKAGNY-MAMBO, CFTC Axa - Marc BOUTELLIER, CGC-MF (Marchés financiers), etc...
ainsi que les personnalités suivantes : Jacques MYARD, Député - Thierry PRIESTLEY, inspecteur du Travail, Président de l'association « Droit de Comprendre » - Denis GRIESMAR, ancien vice-Président de la Société française des traducteurs - Albert SALON, ancien Ambassadeur, Président des associations ALF (Avenir de la Langue Française) et FFI-France (section française du Forum Francophone International) - Maître LAPILLE, avocat de la CFTC, etc.

Des messages de soutien de personnalités éminentes seront lus. Des questions-réponses seront échangées avec les participants présents dans la salle.

 

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BULLETIN D'INSCRIPTION À LA CONFÉRENCE

 

à copier-coller et à renvoyer à : collectif@voxlatina.com dans les meilleurs délais, car le nombre de places est limité

 

Monsieur, Madame, Mademoiselle (effacez les mentions inutiles)

NOM : ....................................... Prénom :..........................

Organisme (s'il y a lieu) :.....................................................

demeurant à : ...................................................................

Tél. : ....................................................

Courriel : ..............................................

 

ASSISTERA à la conférence de presse du "COLLECTIF POUR LE DROIT DE TRAVAILLER EN LANGUE FRANÇAISE", le jeudi 8 février à l'Assemblée Nationale (14 h 30 - 16 h 30), Salle 62-41.

Entrée : 126, rue de l'Université - 75007 Paris -

Métro : Assemblée Nationale ou Invalides.

NB - N'oubliez pas de vous munir d'une pièce d'identité, indispensable pour entrer à l'Assemblée Nationale.

 

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DOCUMENTATION DISPONIBLE EN LIGNE

 

COMMUNIQUÉS SYNDICAUX RÉCENTS

Décembre 2006
La CGT d'Alcatel-Lucent Nozay demande l'application de la loi pour le droit au français et refuse la discrimination linguistique au sein de l'entreprise.
http://www.voxlatina.com/vox_dsp2.php3?art=2019

Novembre 2006
L'UDPA-UNSA d'AXA-Tech : « Aucun salarié ne doit subir d'humiliations ou de contraintes liées à l'emploi abusivement obligatoire d'une langue qui n'est pas la sienne »
http://www.voxlatina.com/vox_dsp2.php3?art=2040


TEXTES SUR L’AFFAIRE GEMS

Versailles, 02-03-2006 -
La société GEMS condamnée pour avoir dénié à ses employés le droit de travailler en français
http://www.voxlatina.com/vox_dsp2.php3?art=1918

Paris-Versailles, 21-09-2005 -
Affaire GEMS : associations et syndicats soutiennent le droit de travailler en français... en France !
http://www.voxlatina.com/vox_dsp2.php3?art=1897

Paris, 11-11-2004 -
Les salariés de GEMS (Yvelines) s'insurgent contre une direction américanolâtre
http://www.voxlatina.com/vox_dsp2.php3?art=1818


INTERACTIONS ET CONTRIBUTIONS

FORUM DU COLLECTIF POUR LE DROIT DE TRAVAILLER EN LANGUE FRANÇAISE
http://www.voxlatina.com/forums/index.php

Ce Forum en accès libre est destiné à recueillir les messages de soutien, mais aussi les témoignages et les alertes de ceux d'entre vous qui ne pourraient pas venir à la conférence, ou s'y exprimer publiquement.
Ces témoignages serviront à identifier les actions ultérieures qui pourront être engagées ou soutenues par le « Collectif pour le droit de travailler en langue française ».

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CONTACTS

CFTC et porte-parole du Collectif
: Jean-Loup Cuisiniez - 06 67 31 80 18
CGT Alcatel-Lucent Nozay : Martine Lamonnier - 06 72 29 10 65
UDPA-UNSA Axa Tech : Franck Grandmaison - 01 55 67 24 79
FFI - ALF : Albert Salon - 01 45 32 42 84
FFI-voxlatina.com : Alfred Mignot - 06 27 35 19 02

Courriel du COLLECTIF : collectif@voxlatina.com

 


Organisation, par des syndicats et des associations de promotion du français, d'une 

conférence de presse syndicats-associations-parlementaires­académiciens (8 février), afin d'alerter l'opinion et nos dirigeants, avant la campagne présidentielle, sur les importants enjeux du français dans le monde du travail et des affaires (y compris les brevets européens) : 

Le 22 décembre 2006 s'est tenue une réunion décisive des associations FFI-France (Forum Francophone International) et  "Avenir de la langue française" avec des syndicalistes de la CFTC et de la CGT (y compris d'Alcatel-Lucent). 
Le siège de la CGT, à Montreuil, par l'intermédiaire de son chargé de la culture et de la langue, a manifesté son intérêt. 
La conférence de presse aura lieu à partir de plusieurs "bases" - ou sections - syndicales d'entreprises, et d'illustrations bien concrètes, assez frappantes pour scandaliser, de la "sélection discriminatoire" au détriment des compétences et au profit des anglophones, voire de la discrimination ethnique, au profit des anglophones maternels dans nos entreprises françaises "mondialisées". 

C'est un collectif syndical qui sera l'organisateur, et présenté comme tel. Il s'élargit à FO, à la CFDT, à la CGC, à Sud, etc. 
Date et lieu : le jeudi 8 février de 14h30 à 16h30, à l'Assemblée Nationale. Nous y avons obtenu de manière ferme la salle 62-41 du Palais Bourbon. 

Pour la thématique de la conférence, quelques mots-clés lui donneront un ton. Elle s'articulera notamment autour des notions suivantes : 
« cela vient de la base » ; alerte et alarme des dirigeants et du public ; sélection en fonction de la langue plus que de la compétence ; 
« sélection discriminatoire » par le « branchement sur le tout-à-l'anglais » ; 
« harcèlement linguistique » ; « souffrance et humiliation des travailleurs », particulièrement des plus modestes ; « droit de comprendre » et égalité dans la compréhension ; 
mutilation de la « langue coupée » face au pouvoir de nommer « normater ». 

La possibilité d'inviter des « patrons patriotes » a été retenue ; parmi les entreprises nommées : 
Michelin, Peugeot, Bonduelle, Questel... 

Des parlementaires « de tous bords » sont invités, dont certains ont déjà accepté, ainsi que de hautes personnalités : Académiciens, écrivains, membres du Collège de France, universitaires de renom. 

Un « comité de scénario » s'est mis au travail afin d'affiner l'organisation de la conférence (prises et temps de parole, présences à la tribune ou dans la salle), et de promouvoir la conférence auprès des medias (constitution d'un dossier de presse pour les journalistes ... ), élus, candidats, autres syndicats et associations militant pour la francophonie. 

Nous espérons vivement qu'il vous sera possible de venir à l'Assemblée ce jour-là, manifester votre intérêt pour cette manifestation qui, bien orchestrée, pourrait bien frapper l'opinion sur ce sujet de plus en plus sensible politiquement. 

Son importance ne saurait vous échapper. .

Veuillez agréer l'expression de notre espoir et de nos vœux fervents pour la nouvelle année. 



Albert Salon, ancien Ambassadeur,

 président du FFI-France et d' "Avenir de la langue française" 


 

Et voici l'article que nous avons diffusé, notamment dans les milieux syndicaux : 


La "globalization" anglo-saxonne tend aussi à vassaliser par l'anglais nos grandes entreprises, comme elle le fait dans la recherche. 
Le monde du travail, les syndicats, réagissent : soutenons-les ! 

Les partisans du tout-à-l'anglais mènent dans nombre de nos grandes entreprises une offensive de grande envergure. C'est, bien évidemment, au plus grand détriment de notre langue. 

Mais ce l'est aussi des intérêts des salariés français. Ils se trouvent de plus en plus remplacés par d'autres qui parlent mieux l'anglo-américain. Et même fréquemment par des Anglais, Américains et autres Anglo-Saxons qui l'ont comme langue maternelle, ce qui amène à une véritable discrimination 
raciale ... 

Face à cette offensive menée de longue main, des syndicats commencent, depuis quelques années, à réagir. Rappelez-vous le dernier exemple, assez frappant : la GEMS (General electric medical systems) et son procès retentissant gagné par ses salariés en appel à Versailles au début de cette année 2006.

Nos associations de défense et de promotion du français, après avoir crié dans le désert pendant de longues années à propos du .français dans le monde du travail ("Aujourd'hui on brade votre langue, demain on bradera vos emplois", l'un des slogans de "Avenir de la langue française" depuis 1997), ont été naturellement au côté des syndicats résistants dès qu'ils ont voulu entrer en résistance. 

Elles le sont a fortiori aujourd'hui, au moment où des syndicalistes s'engagent dans une conférence de presse qu'ils prévoient de tenir ensemble en février prochain, juste avant le début de la campagne présidentielle, pour y faire monter les enjeux et enchères en matière de patrimoine français de langue et d'emplois. 

Cette conférence de presse réunira tous les syndicats qui voudront bien la porter, toutes nos plus importantes associations de promotion du français, des parlementaires amis venant de divers bords, ainsi que des Immortels. Il s'agira bien d'une manifestation politique au sens noble du terme, française, non partisane, unitaire sur les enjeux vitaux. 

Cette conférence de presse, animée par des syndicalistes représentatifs du pluralisme syndical et soutenue par nous tous, devrait faire l'effet d'une canonnade, réveiller une opinion chloroformée par les medias trop attentifs aux intérêts qui ne sont pas les nôtres, et donc faire réfléchir nos "élites dirigeantes" trop acquises à l'Empire étranger hégémonique et à son relais bruxellois.

 

 

 

 

Le français qui gagne (année 2007)