Venez
tous le 22 septembre soutenir les associations et les syndicats
au tribunal de Versailles !
Il doit se prononcer en appel dans une
affaire qui nous concerne tous : le droit de continuer à utiliser le
français dans les entreprises dites "mondialisées" sises
en France.
Pendant longtemps, face à une pratique de
plus en plus répandue dans les grandes entreprises françaises et étrangères
dans notre pays ( et ailleurs!...) d'imposer l'anglais comme langue de
communication interne à leurs cadres, nos associations avaient été
les seules à sonner le tocsin. Les syndicats directement concernés déploraient,
mais ne bougeaient pas, parce que leurs membres ne voulaient pas
compromettre leurs carrières par leurs protestations...
En 2004 enfin, des salariés de la GEMS
(General Electric Medical Systems), représentés par leurs
syndicats CGT et CFDT, soutenus par la CFTC et plusieurs associations de
défense et de promotion de la langue française (« Avenir de la
langue française », « Défense de la langue française », décidèrent
alors de demander à la justice que la loi du 4 août 1994 reçût une
sanction judiciaire à son défaut d'application dans le monde des
affaires, conformément aussi à l'article 2 de notre Constitution :
« La langue de la République est le français ».
Le 12
janvier 2005, un jugement du tribunal de Grande Instance de Versailles
fut rendu public qui leur donnait raison en mettant la GEMS en demeure
de traduire immédiatement :
-
les affichages des programmes informatiques ;
-
les documents relatifs à la formation du personnel, à l’hygiène et
à la sécurité ;
-
les documents relatifs aux produits que la société fabrique ;
-
dans un délai de 6 mois, tous les documents relatifs à tous produits
présents sur le marché.
Ce
jugement, le premier du genre, fut un sérieux encouragement pour les
nombreux salariés français qui subissent chaque jour la contrainte et
l’humiliation de devoir employer une langue étrangère à leur pays,
comme si celui-ci était occupé. La noble cause pouvait connaître
la victoire.
La GEMS fit appel.
Le jugement vient en appel devant le même
Tribunal de Versailles le 22 septembre, à partir de 9h du matin.
Nos diverses associations
seront présentes pour marquer leur soutien à cette cause.
Rendez-vous tous devant le Tribunal
de Grande Instance de Versailles le 22 septembre en début de matinée,
dès 9h pour ceux qui le peuvent.
Faites aussi, comme nous, appel à tous médias
à votre portée pour qu'ils parlent de cet évènement. Il s'agit de
montrer qu'il existe, dans ce domaine comme dans d'autres, une résistance
du peuple de France à l'agression qu'il subit dans sa langue, son
identité, son âme !
Albert Salon, ancien Ambassadeur,
Président
du FFI-France