Sujet :

Sur Paul Kagamé, le président-génocidaire du Rwanda !

Date :

17/08//2010

De Bernard Desgagné (courriel : bernard.desgagne(chez)videotron.qc.ca)  

Mesure anti-pourriels : Si vous voulez écrire à notre correspondant, remplacez "chez" par "@"

 

Rappel : À la prochaine rentrée scolaire, le Rwanda, pays d'Afrique Noire dont la langue de l'enseignement était jusqu'à maintenant le français, basculera à l'anglais. C'est le président-génocidaire, Paul Kagamé, le protégé des États-Unis d'Amérique et de la trilatérale des décideurs anglo-saxons, qui a décidé cela pour remercier ses amis anglophones de l'avoir mis en place à la tête du pays.

RR


Colonel Jacques Hogard: le génocide Rwandais
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Appui médiatique aux assassins


 

Grâce aux reportages complaisants de Radio-Canada, Paul Kagame a la voie libre pour poursuivre sa répression et ses massacres pendant encore sept ans au Rwanda et au Congo. La population du Québec et du Canada est systématiquement désinformée dans ce dossier. Note de l'Afrav : nous pouvons dire, hélas, que la situation de l'information sur le Rwanda est la même en France.

 

Au lendemain du triomphe de Paul Kagame à l’élection présidentielle rwandaise, qui a fait l’objet de reportages des plus complaisants de la part de Radio-Canada, où l’on ne fait qu’effleurer le sujet de la répression et du massacre des opposants, il est certain qu’aucun journaliste de ce média public, financé avec l’argent des contribuables, ne nous parlera des procès du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) où des gens comme le juge turc Aydin Sefa Akay, dans l’affaire Ntawukulilyayo, et comme les juges de la chambre d’appel, dans l’affaire Zigiranyirazo, refusent de suivre docilement les dictats de l’Empire étasunien, conservent leur intégrité et ne gobent pas les mensonges des syndicats de délateurs du Front patriotique rwandais (FPR). Le juge Akay appelle poliment ces mensonges des «contradictions» dans les témoignages.

Radio-Canada et les autres médias à la solde de la ploutocratie internationale, incarnée au Québec surtout par Paul Desmarais, véritable propriétaire de Radio-Canada (grâce aux ententes secrètes entre Gesca et cette société d’État), se contentent de nous parler superficiellement et épisodiquement du Rwanda pour entretenir l’histoire convenue du génocide des Tutsis, le plus grand et le plus horrible mensonge du XXe siècle, qui sert à masquer les crimes de Paul Kagame et de ses complices du FPR pour faciliter le pillage du Congo. De nombreuses et riches entreprises canadiennes profitent grandement de ce pillage et de leur alliance avec Paul Kagame. Aucune analyse sérieuse n’est faite par Radio-Canada. Jamais les « contradictions » ne sont relevées. Jamais Radio-Canada ne nous parle des infâmes gacacas et des prisons rwandaises. Paul Kagame est le sauveur des Tutsis, qui a mis fin au génocide, nous répète constamment Radio-Canada. 

Mais pourquoi le supposé idéologue génocidaire Habyarimana n’a-t-il pas touché à un seul cheveu de la tête d’un Tutsi pendant les dix-sept années de paix où il était au pouvoir, de 1973 à 1990 ? Pourquoi, comme par hasard, des massacres se sont-ils mis à se produire lorsque le FPR est arrivé dans le décor, avec sa guerre de conquête entreprise en octobre 1990 ? Pourquoi le génocide s’est-il déroulé en suivant la progression du FPR ? Les journalistes de Radio-Canada ont-ils lu Davenport et Stam ? Voici entre autres ce que concluent ces deux auteurs, après leurs recherches autrement plus sérieuses que les farces sordides de Radio-Canada :

Les massacres dans la zone tenue par les Forces armées rwandaises semblaient augmenter selon la progression du FPR dans sa conquête militaire du territoire du Rwanda. Aux endroits où le FPR faisait des gains, les massacres à grande échelle gagnaient en intensité. Lorsque le FPR arrêtait sa progression, les massacres diminuaient beaucoup. Les données révélées dans nos cartes géographiques sont conformes à ce qu’ont toujours dit les dirigeants des Forces armées rwandaises [du régime Habyarimana], à savoir qu’ils auraient pu mettre fin à la plupart des massacres si le FPR avait tout simplement cessé son invasion. Cette conclusion est contraire à ce que prétend le gouvernement de Paul Kagame, selon lequel le FPR aurait poursuivi son invasion pour mettre fin aux massacres.

Pourquoi, si Paul Kagame est un sauveur, un document interne du Département d’État daté de septembre 1994 affirme-t-il que le FPR et des civils tutsis travaillant pour son compte tuaient au moins 10 000 Hutus par mois dans le cadre d’une campagne de nettoyage ethnique devant permettre un remplacement de la population hutue du Sud du Rwanda par des Tutsis venus de l’extérieur ?

Si Paul Kagame est un sauveur, pourquoi le massacre de Kibeho, en 1995 ? Pourquoi le bombardement des camps de réfugiés de Goma, en 1996 ? Pourquoi la traque impitoyable et le massacre de plus de 200 000 Hutus dans les forêts du Zaïre, en 1997 ? Pourquoi James Kabarabe ? Pourquoi Laurent Nkunda ? Pourquoi Thomas Lubanga ? Pourquoi Jean Bosco Ntaganda ? Tous des exécutants de Kagame. Tous des soi-disants sauveurs des Tutsis. Tous des chasseurs de supposés génocidaires.

Jamais, autrement qu’en des termes vagues, Radio-Canada ne nous parle des mandats d’arrêt espagnols contre 40 complices de Kagame pour génocide et crimes contre l’humanité.

Jamais Radio-Canada ne nous parle de l’internement dans un camp de rééducation de la Canadienne Susan Thomson

Jamais Radio-Canada ne nous parle de l’assassinat des pères québécois Simard (1994) et Pinard (1997) par le FPR, au Rwanda, pour lesquels le gouvernement du Canada n’a donné aucune réponse aux familles et à la population canadienne, alors qu’un enquêteur et militaire canadien qui était sur place, à l’été 1994, Tim Isberg, a produit un rapport incriminant le FPR. C’est curieux quand même que les mauvais clients de l’Empire étasunien, eux, attirent constamment l’attention de Radio-Canada, comme en Iran, dans l’affaire Zahra Kazemi. Pourquoi cette double norme ? Expliquez-moi, mesdames et messieurs de Radio-Canada.

Jamais, donc, Radio-Canada ne nous parle du Rwanda lorsque des Canadiens innocents, nés au Canada, sont directement victimes du FPR. C’est quand même incroyable.

Jamais Radio-Canada ne nous a donné la version des détenus du TPIR de ce qui s’est passé sur la colline de Kabuye, un endroit où M. Ntawukulilyayo aurait prétendument envoyé des Tutsis se faire abattre, s’il faut en croire les syndicats de délateurs de Paul Kagame. Radio-Canada croit les assassins en liberté au lieu de croire les innocents que l’on a emprisonnés en invoquant les mensonges de ces assassins.

Jamais Radio-Canada ne nous parle de lacquittement de Protais Zigiranyirazo, dans le procès phare qui devait prouver hors de tout doute le complot des « extrémistes hutus » (c’est-à-dire, en réalité, les opposants du FPR). Radio-Canada préfère croire sur parole les menteurs et les assassins à la solde de Kagame et de ses maitres étasuniens.

Jamais Radio-Canada ne met en cause la justice canadienne lorsquelle collabore avec Kagame et ses syndicats de délateurs pour faire condamner un innocent, Désiré Munyaneza, qui, espérons-le, finira par être disculpé un jour, après avoir passé des années en prison.

Pourquoi Mme Isabelle Richer, chroniqueuse judiciaire à Radio-Canada, a-t-elle censuré l’avocat de la défense québécois John Philpot, dans son reportage sur la condamnation de Désiré Munyaneza ? Je le lui ai déjà demandé, mais elle ne m’a jamais répondu.

Pourquoi Mme Richer n’a-t-elle jamais dit un mot en ondes sur les montages des suppôts de Kagame au ministère de la Justice du Canada, en collaboration avec la GRC et l’Agence des services frontaliers, pour tenter de faire expulser du Canada Victor Ndihokubwayo et l’envoyer se faire exterminer dans une prison rwandaise ? Aujourd’hui, M. Ndihokubwayo poursuit le procureur général du Canada pour 1,7 million de dollars.

Imaginez le montant de l’éventuelle poursuite qu’intentera M. Munyaneza contre Ottawa. Combien valent cinq, dix ou quinze années de la vie d’une personne passées en prison? Maher Arar a obtenu dix millions et demi de dollars pour avoir passé un peu plus d’un an dans une prison syrienne. Que méritent les salopards qui œuvrent au cœur de l’État fédéral canadien, qui tirent les ficelles derrière et qui, loin d’agir de bonne foi, sont parfaitement conscients qu’ils s’en prennent à des innocents ?

Je sais ce que fait Radio-Canada. Je ne suis pas dupe. De plus en plus de gens le savent. Et le dossier du Rwanda n’est pas le seul où Radio-Canada agit en vulgaire instrument de propagande payé avec l’argent des contribuables pour les désinformer. Il n’y a qu’à regarder du côté de Lockerbie pour trouver un véritable nid de vipères au sujet duquel Radio-Canada nous rebat les oreilles avec la désinformation de Washington. J’ai écrit à tous les journalistes de Radio-Canada ayant fait des reportages sur la libération du Libyen Al-Megrahi. Jamais aucun n’a dit la vérité sur cet attentat.

Un jour, Radio-Canada et ses journalistes qui ignorent totalement les renseignements que des citoyens leur font parvenir de bonne foi, croyant avoir des chances de mettre fin à la désinformation, auront des comptes à rendre devant le tribunal de l’Histoire. 

Radio-Canada et d’autres acteurs médiatiques se taisent, ferment les yeux, protègent leur petite carrière et gobent tous les mensonges, dans les faux rapports, dans la bouche des faux experts, sans avoir «le temps» de chercher plus loin, en faisant semblant que «toutes les autorités» disent la même chose. À cause de Radio-Canada, des gens comme le colonel Luc Marchal n’existent pas, lui qui était pourtant au cœur des événements de 1994, au Rwanda. À cause de Radio-Canada, l’Empire et ses laquais peuvent continuer de mettre des pays entiers à feu et à sang, dans des guerres impériales, de piller allègrement le Congo et de favoriser la stigmatisation, l’extermination et le génocide des Hutus, sans jamais avoir de comptes à rendre à la population, qui est systématiquement tenue dans l’ignorance de ce qui se passe vraiment.

Mesdames et messieurs les journalistes, n’avez-vous pas honte de travailler pour Radio-Canada ?

Bernard Desgagné

 

 

Femme-soldat et son bébé dans le Nord-Kivu,

province de l'Est du Congo actuellement

sous l'emprise de Paul Kagame.

 

 

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http://web.me.com/bernarddesgagne/Rwanda/Carnet_%C3%A9crit/Entr%C3%A9es/2010/8/17_Radio

Canada_poursuit_sa_besogne_r C3%A9pugnante.html

 

 

Pour accéder à l'excellent site sur le Rwanda de Bernard Desgagné, cliquez sur  :

 http://web.me.com/bernarddesgagne/Rwanda/Accueil.html