Sujet :

Quand "langues étrangères" rime avec anglais et anglais

Date :

27/05/2007

De Brigitte Laval  (courriel : zacaro(chez)wanadoo.fr)  

Mesure anti-pourriels : Si vous voulez écrire à notre correspondante, remplacez « chez » par « @ ».

Je vous fais parvenir un collage que j'ai réalisé à partir d'un article paru dans le Parisien du vendredi 23 mai 2007, sous le titre :

« À l'étranger, le Français n'est jamais content ».

 

 

 

 

Admirez sur ce collage que j'ai fait, la photo des touristes français à la limite de la caricature,

sur le dessin la femme avec la méthode pour langues étrangères estampillée d'un drapeau britannique,

et versez une larme (de crocodile) sur ces pauvres touristes japonais hospitalisés

parce qu'ils n'ont pas assez entendu d'anglais !

 

Bien sûr, pour ce journaliste notre principal défaut est de ne pas parler anglais ! Critiquer celui qui ne prend pas la peine d'apprendre dans la langue du pays visité, quelques mots comme « bonjour, au revoir, merci, s'il vous plaît, etc... », je suis d'accord !

Mais à part pour visiter Londres ou New York, pourquoi l'anglais ! Encore l'anglais, toujours l'anglais, maudit anglais ! Du moins maudit sabir anglo-américain n'ayant d'autre but que celui de rester seule langue au monde !

Et le touriste anglophone visitant la France et qui nous demande son chemin en anglais d'autorité sans demander préalablement "Do you speak English", il est parfait celui-là ? C'est le « maître du monde », il a tous les droits ? Alors, chers compatriotes qui bientôt passerez vos vacances à l'étranger, résistez !

Soyez polis, aimables, apprenez quelques mots en grec, espagnol, italien, etc.. d'après le pays visité - si celui-ci est francophone comme le Maroc ou la Tunisie, apprenez aussi un « bonjour, au revoir » en marocain ou tunisien (différents de l'arabe classique) - mais résistez à l'anglais !

Si le commerçant grec qui connaît le français essaie de vous faire glisser vers l'anglais (ça m'est arrivé, oui) résistez ! Après tout, vous serez bien entré dans sa boutique avec un joyeux « kalimera ! »

Brigitte Laval

 

 

 

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