Sur la perfide anglicisation de l'Europe Voici des extraits d'un article paru dans le Parisien du 17 juin 2005 : (...) Reste que la baisse d'influence de Paris date d'avant la victoire du non. « Votre pays est la première victime de l'élargissement à 25, lance Stanley Crossick, expert britannique de la construction européenne. Plus il y a de langues en présence, moins on en utilise. Sur 25 commissaires, 22 parlent anglais en séance, contre 2 en français et 1 en allemand. » Bien que ces trois dernières soient langues officielles de travail, de plus en plus de documents sont rédigés uniquement en anglais. (...) Jacques Barrot a été brocardé pour sa méconnaissance de l'anglais. (...) Mais le tableau n'est pas si sombre : sur un plan de 70 mesures visant à renforcer l'influence française, certaines sont déjà mises en œuvre... pour propager les idées françaises... nombre de nouveaux commissaires de l'Est apprennent à un rythme accéléré la langue de Molière. Il ne faudrait donc pas céder au syndrome du déclin. « Les Français ont un vrai problème de confiance, conclut un Britannique, à force de répéter eux-mêmes que leur influence diminue, celle-ci finira vraiment par diminuer ! ».
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Mes commentaires, maintenant : Qui a tout fait pour privilégier sa langue dès son entrée dans la CEE de façon éhontée (mon casque marche pas, ...) ? Qui a dû agir sournoisement afin d'influencer la décision d'exiger les lettres de motivation des dix nouveaux en anglais uniquement ? Qui, grâce à tous ces discours interminables en anglais, où beaucoup devaient s'endormir suite à une concentration intense pour comprendre, a pu imposer ses points de vue tout en étant le moins européen des pays de l'UE (refus de l'euro en premier) ? Le Royaume Uni, bien sûr ! Peut-être certains s'inquiètent-ils des dégâts causés à leur langue ? En tout cas, on a bien fait de voter « non » à cette Europe anglophone, car depuis « ça bouge » un peu quand même !
Brigitte
Laval
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